La Chapelle-Saint-Florent

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La Chapelle-Saint-Florent
La Chapelle-Saint-Florent
Croix de la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Mauges-sur-Loire
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Luc Chauvin
2020-2026
Code postal 49410
Code commune 49075
Démographie
Gentilé Capello-Florentais
Population 1 364 hab. (2013)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 04″ nord, 1° 03′ 17″ ouest
Altitude 88 m
Min. 7 m
Max. 102 m
Superficie 15,84 km2
Élections
Départementales La Pommeraye
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Mauges-sur-Loire
Localisation
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La Chapelle-Saint-Florent

La Chapelle-Saint-Florent est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune angevine du nord des Mauges, la Chapelle-Saint-Florent se situe au sud du Marillais, sur les routes D 201, Bouzillé - Botz-en-Mauges, et D 152, la Boissière-sur-Èvre[2]. Saint-Florent-le-Vieil se trouve à 4 km[3].

La commune de la Chapelle-Saint-Florent est située sur une entité géographique et géologique (des Mauges) où le paysage prédominant est le bocage.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, 57 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, 45 habitants sont tués[4].

La commune nouvelle de Mauges-sur-Loire naît le de la fusion des 11 communes de la communauté de communes[5], dont la création a été officialisée par arrêté préfectoral du [1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le La Chapelle-Saint-Florent constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2015 2016 Jean-Claude Bourget[6]    
2016 mai 2020 Jean-Yves Guéry   Administrateur comptable
mai 2020 en cours Luc Chauvin[7]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1808 1821 ou 1822 Julien Chapron   ancien capitaine dans l'Armée vendéenne
1822 30 juin 1834 François Guerif    
30 juin 1834 1835 René Ripoche   Adjoint au maire, il assure l'intérim du poste de maire entre le décès de François Guerif et son élection.
1835 10 avril 1837 René Ripoche    
10 avril 1837 1837 Julien Chapron   Adjoint au maire, il assure l'intérim du poste de maire entre le décès de René Ripoche et l'élection de Jules Arnous Rivière
1837 1878 Jules Armous Rivière   Baron
1878 1907 Ernest Arnous-Rivière   Baron, propriétaire
1907 1912 Léon Aillery    
1912 1916[Note 1] Ernest Arnous-Rivière    
1919 1928 Léon Aillery    
1928 1940 François Guérif    
1940 1945 René Toublanc    
1945 1965 René Chéné    
1965 1989 Joseph Bourget    
1989 2008 Jacky Bourget PCF Agriculteur
Président de la CC Canton de St-Florent-le-Vieil
2008 décembre 2015 Jean Claude Bourget[8]   Aviculteur

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune est membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Saint-Florent-le-Vieil[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. L'intercommunalité disparait à la création de la commune nouvelle[1].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 2].

En 2013, la commune comptait 1 364 habitants, en augmentation de 15,11 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7887507461 1051 1561 1101 1191 1821 341
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3721 2961 3101 2651 2781 3351 3591 3111 233
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1951 2031 2171 0801 0781 0921 0571 1001 101
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
1 1311 1351 1791 1861 1861 0641 0901 3141 364
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 19,7 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 22 %) ;
  • 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 26,1 %).
Pyramide des âges à La Chapelle-Saint-Florent en 2008 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90  ans ou +
0,4 
7,4 
75 à 89 ans
11,0 
13,9 
60 à 74 ans
14,7 
20,8 
45 à 59 ans
18,8 
18,6 
30 à 44 ans
20,0 
19,7 
15 à 29 ans
15,9 
19,0 
0 à 14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 81 établissements présents sur la commune à fin 2010, 33 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[16].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le moulin de l'Épinay[17], un moulin à vent racheté par la commune en 1985 puis restauré dès 1987, il est doté d'un système très rare en France permettant d'orienter automatiquement les ailes face au vent en permettant la rotation de la toiture : le papillon, ou moulinet d'orientation. Le moulin a été remis en fonctionnement et est ouvert à la visite. Il écrase du froment et du sarrasin grâce à sa paire de meules en silex. L'association Un Village, Un Moulin s'occupe aujourd'hui de son fonctionnement et de l'accueil des visiteurs[18].
  • Le cirque de Courossé est un site naturel remarquable qui est classé depuis 1995. L'Èvre y a creusé son lit et mis au jour des affleurements de micaschistes. En 1889, une réplique de la grotte de Lourdes y fut aménagée et une croix placée au sommet du rocher. En 1892, des escaliers en lacets permirent de gravir le coteau. Un chemin de croix en mosaïques, œuvre de Victor Palussière, y fut installé en 1951. Le site est entretenu et valorisé par l'association Les Amis du site de Courossé[19],[20].
  • Le château de la Baronnière.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À noter qu'à la suite du décès du maire en septembre 1916, il n'y a pas eu d'élection avant 1919.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Arrêté no DRCL-NCL-2015-61 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74,‎ (lire en ligne [PDF]).
  2. IGN et BRGM, Géoportail La Chapelle-Saint-Florent (49), consulté le 2 septembre 2012.
  3. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de La Chapelle-Saint-Florent (49), consulté le 2 septembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  4. Port 1965, p. 565.
  5. « Montjean-sur-Loire. C’est finalement oui à la commune nouvelle », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  6. « Procès-verbal du conseil municipal », sur Mairie de Mauges-sur-Loire, .
  7. « Mauges-sur-Loire. Le nom des onze nouveaux maires délégués », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  8. Ouest-France, Jean-Claude Bourget réélu maire, article du 29 mars 2014.
  9. Insee, Composition de l'EPCI Canton de Saint-Florent-le-Vieil (244900726), consulté le 12 octobre 2013.
  10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  14. « Évolution et structure de la population à La Chapelle-Saint-Florent en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. Insee, Statistiques locales du territoire de La Chapelle-Saint-Florent (49), consultées le 18 décembre 2012.
  17. « Moulin à blé dit moulin de l'Epinay », notice no IA49004027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Site internet du Moulin à vent de l'Epinay, consulté le 22 avril 2008.
  19. Photo d'une plaque explicative au sommet du coteau de Courossé.
  20. Photo d'une plaque explicative de la grotte.