La Chèvre

Réalisation | Francis Veber |
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Scénario | Francis Veber |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine |
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Genre | Comédie |
Sortie | 1981 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Chèvre est un film français, réalisé par Francis Veber, sorti sur les écrans en 1981.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
La fille du grand PDG Bens, très malchanceuse, se fait enlever alors qu'elle est en vacances au Mexique. Pour la retrouver, son père, conseillé par son psychologue d'entreprise, utilise un de ses employés aussi malchanceux qu'elle, François Perrin, comptable, dans l'espoir qu'il lui arrive les mêmes malheurs qu'à sa fille et qu'il la retrouve.
Le détective privé Campana, chargé de l'enquête malgré son scepticisme, devra donc faire équipe avec Perrin, ce qui ne sera pas de tout repos car non seulement il devra en rattraper les innombrables bourdes mais en plus il devra bien souvent partager sa poisse et même, de temps à autre, en subir seul les conséquences, au point que son cartésianisme initial n'en sortira pas intact.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : La Chèvre
- Réalisation : Francis Veber, assisté de Jean Veber
- Scénario : Francis Veber
- Musique : Vladimir Cosma
- Effets spéciaux : Jacques Martin
- Bruitages : Daniel Couteau
- Générique : Eurocitel
- Pays d'origine :
France
- Format : Cinémascope, 35 mm, 2,35:1 (couleurs, son Dolby numérique)
- Genre : Comédie
- Durée : 95 minutes
- Tout public
- Date de sortie[1] :
France :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Pierre Richard : François Perrin, comptable malchanceux
- Gérard Depardieu : M. Campana, détective privé
- Michel Robin : Alexandre Bens, PDG
- André Valardy : M. Meyer, psychologue
- Corynne Charby (créditée « Corynne Charbit ») : Marie Bens, fille d'Alexandre
- Pedro Armendáriz Jr. : Commissaire de police Custao
- Jorge Luke (doublé par Jacques Frantz) : Juan Arbal
- Maritza Olivares : la prostituée
- Sergio Calderón : le prisonnier
- Robert Dalban : le technicien
- Michel Fortin : le type à Orly
- Jacqueline Noëlle : Lambert, la secrétaire d'Alexandre Bens
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Curieusement, durant le générique, le titre du film s'inscrit avec un accent circonflexe sur le e alors que, normalement, celui-ci s'écrit avec un accent grave.
- Les rôles de Campana et de Perrin devaient à l'origine être tenus par Lino Ventura et Jacques Villeret, mais le premier ne souhaitait pas tourner avec le second[2]. En outre, il était en désaccord avec le producteur Alain Poiré sur le montant de son cachet[3].
- Le film fit l'objet d'une reprise américaine intitulée Danger Public (Pure Luck), réalisé par Nadia Tass en 1991. C'est au cours du tournage de ce film que Francis Veber, présent comme consultant, a découvert le « politiquement correct » à l'américaine : voulant embaucher un acteur d'origine latino dans un rôle de méchant parce qu'il le trouvait talentueux, il a dû y renoncer à la suite des pressions et des menaces de représailles de la réalisatrice du film, qui lui a expliqué que faire jouer une personne mauvaise par un latino risquait de fâcher la communauté latino dans son ensemble. Cette anecdote a inspiré Veber pour son film Le Placard (2000). Sergio Calderón, qui joue le prisonnier dans La Chèvre, joue un barman dans la reprise[4].
- Il s'agit du deuxième long métrage réalisé par Francis Veber après Le Jouet, sorti en 1976.
- On peut apercevoir l'acteur mexicain Jorge Luke qui joue le rôle du truand Juan Larbal, dans un autre film français tourné au Mexique, La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury (1984) où il tient cette fois-ci le rôle du chef de la police[4].
- Gérard Depardieu a causé quelques problèmes durant le tournage. En effet il souhaitait à l'origine tenir le rôle de Perrin mais la production le lui a refusé. De ce fait, l'acteur a fait preuve de caprices et même d'alcoolisme.
- Pendant la scène où Campana et Perrin sont au bar à prostituées, on peut entendre une musique de Vladimir Cosma. Ce dernier la reprendra dans la bande originale du film Les Fugitifs de Francis Veber, sorti en 1986.[réf. nécessaire]
- Dans ce film, le peintre romantique Eugène Delacroix est cité comme exemple d'un personnage célèbre aussi malchanceux (dans son enfance) que François Perrin[5].
- La scène de la guêpe a été un véritable calvaire pour Pierre Richard. En effet, bien que le dard du spécimen ait été retiré, la production ne s'était pas douté qu'une guêpe pouvait également mordre. Ainsi, le grand blond a joué sa scène tout en subissant la morsure de l'insecte[6].
- Pour la scène du gorille (une espèce qui n'est pas du tout présente sur le continent américain), la production a utilisé non pas un vrai spécimen, mais un cascadeur américain costumé[7]. En effet, les animaux ont posé plusieurs problèmes durant le tournage, comme le cobra (situé à côté de Campana) qui prenait sans cesse la fuite ou encore un scorpion [4] qui piqua Depardieu.
Box-office[modifier | modifier le code]
France (1981) : 7 079 674 entrées[8]
Union soviétique (1983) : 35 millions d'entrées[réf. nécessaire]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Duo comique
- Le Porte-guigne, nouvelle humoristique de science-fiction (1954) mettant en scène un malchanceux.
- Buddy movie
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) La Chèvre sur l’Internet Movie Database
- La Chèvre sur Allociné
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Francis Veber, Que ça reste entre nous, Robert Laffont, 2010.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- Veber, p. 186.
- Veber, p. 187.
- « Anecdotes du film La Chèvre », sur allociné.fr
- le film, de 9:28 à 10:05. https://www.youtube.com/watch?v=qJKH8Lb28tU
- « De «La Chèvre» au «Dîner de cons» : la folle histoire de François Pignon », sur telescoop.tv
- Veber, p. 200.
- http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=7229