La Brède

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La Brède
La Brède
Le château de La Brède (août 2004).
Blason de La Brède
Blason
La Brède
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes de Montesquieu
Maire
Mandat
Michel Dufranc (Agir)
2020-2026
Code postal 33650
Code commune 33213
Démographie
Gentilé Brédois / Brédoise
Population
municipale
4 469 hab. (2021 en augmentation de 8,76 % par rapport à 2015)
Densité 192 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 56″ nord, 0° 31′ 38″ ouest
Altitude Min. 9 m
Max. 61 m
Superficie 23,28 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Brède
(ville isolée)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Brède
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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La Brède
Géolocalisation sur la carte : France
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La Brède
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La Brède
Liens
Site web www.labrede-montesquieu.fr/

La Brède est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Célèbre pour avoir abrité jadis, le philosophe des Lumières, Montesquieu.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rivière Saucats[1], à 18 km au sud de Bordeaux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Saint-Médard-d'Eyrans au nord, Ayguemorte-les-Graves au nord-est, Saint-Selve à l'est, Saint-Morillon au sud, Saucats au sud-ouest, Léognan à l'extrême ouest sur environ 120 mètres et Martillac au nord-ouest.

Communes limitrophes de La Brède[1]
Martillac Saint-Médard-d'Eyrans Ayguemorte-les-Graves
Léognan                               La Brède[1] Saint-Selve
Saucats Saint-Morillon

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 923 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cadaujac à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Brède est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Brède, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 469 habitants en 2021, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), zones urbanisées (16,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), cultures permanentes (8,6 %), prairies (4,7 %), terres arables (0,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

  • L'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) peut être rejointe par l'accès no 1.1, dit de La Brède.
  • Les lignes 502 (Talence Peixotto - La Brède) et 515 (Saint-Médard-d'Eyrans-Gare TER - La Brède) des bus TransGironde desservent la commune.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Brède est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1986, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014 et 2020[20],[18].

La Brède est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[21]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[22],[23].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Brède.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 719 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 719 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune a d’abord été agglutiné en « Labrède » avant d’être corrigé le [27]. Il vient du gascon brèda, toujours en usage, qui signifie « aubépine »[28],[29],[30], « buisson épineux »[31],[32].

Ce nom est documenté sous les formes Brea (1131), Labreda (1285), etc.

On notera qu'au Moyen Âge, deux noms différents étaient attribués au village. Le second était un nom savant, probablement le mot grec stóma, stómató qui signifie « bouche » (pour « embouchure »), déformé en Stoto (1273), Stontas (1279), Stontes (1339)[29]. Ce nom a ensuite muté en Stampis (1367) par l'attraction paronymique du mot estampe « volet de fermeture »[29] pour devenir Étampes. La paroisse était donc nommée, sous l'Ancien Régime, Saint-Jean de Labrède ou Saint-Jean d'Étampes.

Le nom gascon de la commune est La Brèda[29].

La Brède étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple le Déhès, Cabarrieu, Hougueyre, le Brana, Brousteyrot, Courtiou, le Terrey[33]...

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Nécropole de Perbos

Les tumulus de Perbos (ou Perbost ou Prévost[34]) sont dans le sud de la commune, en bordure de la commune de Saint-Morillon[35], à environ 500 m au sud du hameau de Perbos[36],[37]. Cette nécropole est à la pointe sud d'un ensemble de tumulus « géants » répandus en Bretagne littorale et Centre-ouest, datés au plus tôt du 4e millénaire avant notre ère[38]. Elle est signalée par écrit pour la première fois à la fin du XVIIIe siècle par l'abbé Baurein, qui précise que cette partie de la lande est appelée « lous Courrejots, près du village de Prévost ». L'abbé recense 9 tumulus, « formant des cônes très-applatis », avec des hauteurs allant de 5 à 8 pieds[36], et ajoute que les paysans les appellent los Pujoulets ce qui signifie « petites hauteurs »[39].

L'un de ces tumulus est fouillé en mars 1868 par Eugène Delfortrie, qui publie quelques lignes sur le sujet en 1872 : il y a trouvé nombre d'ossements humains et un vase « en bombe » renfermant un silex ouvré. Il indique aussi que ces tumulus ont fourni avant son passage de nombreux silex et haches polies. Le musée d'Aquitaine possède le vase et un fragment de maxillaire humain de la collection Delfortrie. Roussot-Larroque donne le vase de Delfortrie pour du Néolithique moyen[38] — ce qui n'est guère cohérent avec la périodisation au premier âge du fer indiquée par Devignes (1995)[39] ; ce dernier mentionne la datation de Roussot-Larroque, précisant qu'elle correspond à la phase 3 du groupe de Roquefort[40], vers le milieu du 4e millénaire avant notre ère[41].

Pezat et Vincent fouillent la nécropole en 1937, en dressent un plan d'ensemble qui permet de voir une formation d'un tertre entouré de huit autres plus petits. Le tumulus le plus grand, appelé « Grande Montagne » et no 9 sur ce plan, a une hauteur de 3 m et une cavité en forme d'entonnoir ; il est possible que ce soit celui exploré par Delfortrie. Le tumulus no 1 aurait été exploré par le propriétaire Mr. de Baritault. Le no 5 montre aussi des traces de fouilles. Le centre du no 6 a livré à Vincent et Pezat une masse charbonneuse et des fragments d'urne du premier âge du fer[39] (culture de Hallstatt).

La nécropole est de nouveau explorée dans les années 1960, sans publication à la clé. Et quelque temps après, un pépiniériste s'installe sur les lieux et rase huit des neuf tumulus, avec pour seul survivant le no 8 du plan de (Ricaudy[39] ? mentionné, mais le seul plan mentionné est celui de Pezat et Vincent...).

Ce tumulus se présente comme une butte sablonneuse circulaire de 2 m de hauteur et 20 m de diamètre[39]. Devignes le classe parmi les « grands tumulus à sépulture primaire en coffre » sur la base du mobilier connu, très proche de celui du coffre du tumulus du Bernet (Saint-Sauveur[42], Gironde)[43]. Il est possible que le coffre ait été construit en pierre sèche : Delfortrie ne mentionne ni dalles ni orthostates[44].

Roussot-Larroque a également trouvé au musée d'Aquitaine une petite hache polie en roche « vert foncé à petits trous (peut-être de l'éclogite?) », qu'elle dit marquée comme provenant du « Tumulus de Saint-Morillon » et appartenant à la collection Braquehaye ; elle l'attribue à Perbos[38] mais Devignes la resitue de façon appropriée à la nécropole du Graveyron[45].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Pour la situation de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[46].

À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Labrède (ou d'Étampes) forme la commune de Labrède. Le , la commune de Labrède devient La Brède[47].

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

En 1875, Mme de la Roche, une voyageuse de passage à La Brède, décrit un jour de foire en ces termes :

« Il y avait toutes sortes de mouchoirs de couleur provenant des fabriques du Béarn, patrie d'Henri IV. Les femmes s'en servent pour recouvrir leur coiffe (…). Toutes celles qui s'en vont portant sur la tête un fardeau, tricotent, de même que filent toutes celles qu'on voit assises sur leurs ânes au milieu des corbeilles de légumes ou celles occupées dans les champs à garder les chèvres, les oies et les vaches… (…) Beaucoup de jeunes paysannes portaient des jupes noires avec des corsages rouges. (…) Des corbeilles pleines de craquelin[Lequel ?], de pains d'épices et de massepains circulaient dans la foule et aux alentours du théâtre. Les arbres étaient tout enrubannés. Les jeunes parlaient gaiement entre eux, mais avaient une fort bonne tenue ; la plupart était très bien bâtis. (…) Tous les gens parlent un double langage, moitié français, moitié gascon. Celui-ci est extrêmement agréable à l'oreille. Tous aussi ont dans leurs façons et dans leur manière d'être quelque chose qui plait. À l'auberge, nous déjeunâmes dans une pièce à côté de laquelle il s'en trouvait une autre avec trois tables pleines de paysans en train de manger du poisson grillé, de la salade et des gâteaux. Leur conversation, quoique très animée, restait amicale. Le vin les rendait joyeux mais nullement bruyants ni mal élevés. (…) »[48]

L'urbanisation de la commune s'est faite lentement et n'a pas oublié Montesquieu auquel un monument a été dédié en 1938[49].

  • Le monument aux morts édifié en 1922 a été déplacé vers 1969 ;
  • Les anciennes écoles datant de 1890 ont été construites par l'architecte bordelais Follat ;
  • L'église romane a été restaurée par Gustave Alaux[50].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'Hôtel de ville (août 2015).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1971 1977 Édouard Capdeville SE  
mars 1977 1995 André Mabille RPR  
mars 1995 En cours Michel Dufranc[51] RPR puis UMP puis LR puis Agir Avocat

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Espagne Viana (Espagne)[52]

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Brédois et les Brédoises[53].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 4 469 habitants[Note 3], en augmentation de 8,76 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3241 1481 2271 2441 3281 3311 3291 4501 469
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4751 4751 4991 5561 6831 6811 7521 7021 704
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6711 5831 4751 3041 2721 2171 2201 2251 277
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2971 4481 7692 2812 8463 1283 6013 7224 054
2018 2021 - - - - - - -
4 3674 469-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
Rang de la commune dans le département 98 92 71 65 67 67 66 67
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis presque deux siècles, se tient à La Brède la fête de la Rosière en juin. Elle a été voulue par François de Paule Latapie dans son testament en l'honneur de Montesquieu.

La Rosière est une jeune fille de 18 ans résidant sur la commune choisie chaque année par un comité composé de représentants de tous les corps de métiers de la ville. La Rosière choisit un Rosier ayant 18 ans. La première Rosière appelée la Coronada fût élue en 1824[61].

Une messe est célébrée avant que le cortège de la Rosière (accompagné du maire et du député) ne fasse le tour du village avec la Bandas. Enfin la Marseillaise est jouée au monument aux morts après le dépôt d'une gerbe et le maire prononce son discours sur la place Montesquieu. Il est également procédé à un lancer de ballons.

Durant trois jours, se tient une grande fête : le vendredi soir, le maire de La Brède confie symboliquement, pour la durée des festivités, les clés de la ville à la Rosière et à son cortège. Puis se tient la traditionnelle procession des feux de la Saint-Jean.

Depuis quelques années, une corrida se déroule la veille de la fête de la Rosière, et une fête foraine et un festival de salsa ont lieu également à cette période. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

Économie[modifier | modifier le code]

Une importante zone artisanale, dite de la Prade, se trouve sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Jean-d'Étampes[62] est inscrite au titre des monuments historiques en 1997[63].
  • Le château de La Brède, demeure de Montesquieu, est classé au titre des monuments historiques en 2008[64].
  • La salle municipale Montesquieu, dans le centre-ville, présente une façade de style art déco.
  • Le domaine de La Lignière, est une maison de style néoclassique construite entre 1760 et 1792[65],[66].
  • Le château des Fougères, est une propriété viticole. Initialement appelé Milheras au début du XIXe siècle elle est renommée Fougères en 1867 par le Baron Gaston de Montesquieu. Le plan du parc est réalisé par le paysagiste Escarpit, qui a aussi dessiné le jardin public à Bordeaux[66],[67].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Montesquieu

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de La Brède se blasonnent ainsi :

Écartelé, au premier d'azur aux trois fasces d'argent chargées de neuf merlettes de sable ordonnées 4, 3 et 2, au deuxième de gueules au lion d'hermine armé, lampassé et couronné d'or, au troisième d'argent à la croix tréflée de gueules soutenue d'une champagne d'azur chargée de trois fleurs d'or, les tiges dans un vase du même, au quatrième d'argent aux quatre fasces d'azur ; sur le tout d'azur à la fasce d'or accompagnée, en chef, de deux coquilles du même et, en pointe, d'un croissant d'argent.

  • Ce blason, dessiné par J.-L. Chapin, est formé par les blasons des quatre principales familles ascendantes et descendantes de Montesquieu, c'est-à-dire des familles de La Lande, de L'Isle (L'Isle de la Rivière originaire de la région de Fronsac), de Penelle (ou Pesnel) et de Chabannes, le centre du blason de la ville n'est autre que le blason des Montesquieu, avec ses deux coquilles et son croissant[69].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La Brède, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre La Brède et Cadaujac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cadaujac-inra » (commune de Cadaujac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de La Brède », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de La Brède », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
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  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Brède », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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