La Boissière (Hérault)

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La Boissière
La Boissière (Hérault)
Vue sur La Boissière depuis le Puech Bartelié.
Blason de La Boissière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Jean-Claude Cros
2020-2026
Code postal 34150
Code commune 34035
Démographie
Gentilé Boissièrois
Population
municipale
1 038 hab. (2021 en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 53″ nord, 3° 38′ 45″ est
Altitude Min. 136[1] m
Max. 367[2] m
Superficie 24,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gignac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Boissière
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Liens
Site web laboissiere34.fr

La Boissière [la bwɑ.sjɛ.ʁə] (en occitan La Boissièira [la bwɑ.'siɛjr]) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Coulazou, le ruisseau de Gassac et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Boissière est une commune rurale qui compte 1 038 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Boissiérois ou Boissiéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte.
Le Puech Bartelié, point culminant de la commune, et la plaine centrale.

La commune de La Boissière se situe dans l'est du département de l'Hérault, dans les montagnes séparant le Montpelliérain de la vallée du fleuve Hérault. Le village se trouve à environ 17,5 kilomètres à l'ouest et à vol d'oiseau du centre historique de Montpellier et à cinq kilomètres à l'est d'Aniane, le chef-lieu du canton à proximité du fleuve.

Le territoire communal de 24,45 kilomètres carrés s'étend vers le nord depuis sa limite longeant la route nationale 109[3][réf. nécessaire], comprenant une vallée centrale entourée de trois massifs forestiers. Au nord et à l'est, ils culminent à plus de 260 mètres ; celui à l'ouest atteignant 367 mètres d'altitude au Puech Bartelié où est installée une tour de télécommunications[4]. Dans la plaine centrale, où se trouvent la presque totalité des habitations et des cultures agricoles, coulent plusieurs ruisseaux rejoignant le Coulazou qui quitte la commune au sud-est[4] pour se diriger vers la Mosson. Au nord-ouest, les résurgences et le ruisseau de Gassac s'orientent vers la vallée de l'Hérault que ce dernier rejoint entre Aniane et Gignac[4].

Dans la plaine, l'habitat s'est développé en bordure de forêt. Le village de La Boissière se situe au nord au croisement en étoile de cinq routes départementales menant, dans le sens des aiguilles d'une montre depuis le Nord, à Argelliers (route D 23E3), Montpellier par Montarnaud (D 111), Saint-Paul-et-Valmalle (D 27), Aumelas et la route RN 109 (D 27E4 et réseau local), et Aniane (D 27)[4]. Sur environ deux kilomètres au sud-ouest du village, le long de la route D 27E4, se trouvent plusieurs anciens mas et nouvelles habitations. Autour de deux autres mas, se sont développés des hameaux de villas à partir de la fin du XXe siècle : Mas d'Alhen au sud et Mas d'Agrès à l'est[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 855 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[12] : la « combe de la Clapasse » (75 ha)[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[12] : les « garrigues boisées du nord-ouest du Montpelliérais » (16 219 ha), couvrant 17 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Boissière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 1],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,4 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), cultures permanentes (11,5 %), zones urbanisées (3 %), terres arables (1,9 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Boissière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La Boissière est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Boissière.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 452 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 431 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1994, 2002, 2005, 2011, 2014 et 2016.

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[24]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[25].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Boissière (La) Blason
De gueules à un saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre, le tout d'or[26].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendant l'exploitation de la ligne d'intérêt local, la gare de La Boissière se situait dans la plaine, tandis que le village disposait d'une halte.
Le monument aux morts.

De 1894 à 1949, la plaine depuis le sud-est jusqu'au nord-ouest et le village voit passer les trains voyageurs des Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault sur la ligne de Montpellier à Rabieux[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1965 Alfred Bougette    
1965 1983 Jean Olivet    
1983 mars 2001 Fernand Dalles    
mars 2001 2010 Hélène Barral DVG  
février 2011 en cours Jean-Claude Cros SE Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 038 habitants[Note 6], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
308309318322304311292301278
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
277321308289291253258250280
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
294306310349363348312274243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
215221253404594718845882964
2018 2021 - - - - - - -
1 0211 038-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 414 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 014 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 440 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,5 % 8,2 % 8,5 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 655 personnes, parmi lesquelles on compte 77,4 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 22,6 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 155 emplois en 2018, contre 129 en 2013 et 105 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 453, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %[I 10].

Sur ces 453 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

99 établissements[Note 9] sont implantés à la Boissière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 99 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 3 % (6,7 %)
Construction 13 13,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
19 19,2 % (28 %)
Information et communication 2 2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 2 2 % (3,2 %)
Activités immobilières 8 8,1 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
30 30,3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 13,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 9 9,1 % (8,1 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 99 entreprises implantées à La Boissière), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Cap Energie, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (3 439 k€)
  • Festivisuel, production de films institutionnels et publicitaires (302 k€)
  • SAS Coopacoop, activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses (61 k€)
  • SARL Polinox-Polissage Et Soudure Inox, mécanique industrielle (39 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 21 24 18
SAU[Note 12] (ha) 291 171 217 168

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 21 en 2000 puis à 24 en 2010[35] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[36],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 291 ha en 1988 à 168 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à 9 ha[35].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Plan des cinq bois (1747).

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée no 653, dit du chemin d'Arles, depuis la route de Montarnaud à l'est aux chemins laissés par la ligne de chemin de fer d'intérêt local entre le village et Aniane à l'ouest[4].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Boissière » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Boissière » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Boissière » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Boissière » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Au niveau du ruisseau Coulazou, sous le pont de la Tinasse, à la limite communale avec Saint-Paul-et-Valmalle, d'après les courbes de niveau de Clermont-l'Hérault, carte topographique au 1/25 000e n°2643E, Institut géographique national, 5e édition, 2004.
  2. Au Puech Bartelié, d'après Clermont-l'Hérault, carte topographique au 1/25 000e n°2643E, Institut géographique national, 5e édition, 2004.
  3. En cours de transformation en autoroute A750.
  4. a b c d et e Clermont-l'Hérault, carte topographique au 1/25 000e no 2643E, Institut géographique national, 5e édition, 2004.
  5. Clermont-l'Hérault, carte topographique au 1/25 000 no 2643E, Institut géographique national, 4e édition, 1994 et 5e édition, 2004.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Boissière et Saint-André-de-Sangonis », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St Andre De Sangonis » (commune de Saint-André-de-Sangonis) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Fabre et Elena Grau Almero, « Charbonnières et forêt méditerranéenne à La Boissière, Hérault », Les Cahiers de l’ISARD, no 3,‎ , p. 237-255
  • Jean-François Lalanne, La question de l'eau à la Boissière (Hérault), [s.l.], J.F. Lalanne, , 23 p.
  • Jean-François Lalanne, « La Fontaine de la Boissière », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 44-45,‎ , p. 18-21
  • Jean-François Lalanne, « La Boissière : la première fontaine de La Boissière », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 41-42,‎ , p. 3-7
  • Christian Pioch, « L'état des paroisses des garrigues du diocèse de Montpellier dans la deuxième moitié du XVIIe siècle : les visites pastorales de 1657-1658 et 1667 à Viols, Argelliers, La Boissière et Puéchabon (Hérault) », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 20,‎ , p. 302-318

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]