L'Ange des maudits
L'Ange des maudits
Titre original | Rancho Notorious |
---|---|
Réalisation | Fritz Lang |
Scénario | Daniel Taradash |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Fidelity Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Western |
Durée | 89 minutes |
Sortie | 1952 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'Ange des maudits (titre original : Rancho Notorious) est un film américain réalisé par Fritz Lang en 1952.
Synopsis
Un cow-boy traque l'assassin de sa fiancée. Il se fait passer pour un bandit et parvient ainsi à pénétrer dans le ranch (Chuck-a-Luck) où se réfugient tous les hors-la-loi du pays. Là il fait semblant de tomber amoureux d'Altar. Les bandits pensant qu'elle les a dénoncés déclenchent une bagarre au ranch.
Fiche technique
- Titre : L'Ange des maudits
- Titre original : Rancho Notorious
- Réalisation : Fritz Lang
- Scénario : Daniel Taradash d'après le roman Gunsight Whitman de Sylvia Richards
- Photographie : Hal Mohr, assisté de Sam Leavitt (cadreur, non crédité)
- Musique : Ken Darby, Emil Newman Hugo Friedhofer (non crédité) et Arthur Lange (non crédité)
- Directeur artistique : Wiard Ihnen
- Décors de plateau : Robert Priestley
- Montage : Otto Ludwig
- Production : Howard Welsch
- Société de production : Fidelity Pictures
- Distribution : RKO
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : couleurs (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 - Son : mono (RCA Sound System)
- Genre : Western
- Durée : 89 minutes
- Dates de sortie : États-Unis : ; France :
Distribution
- Marlène Dietrich (VF : Hélène Tossy) : Altar ou Alice Keane
- Arthur Kennedy (VF : Jacques Thébault) : Vern ou Frank Haskell
- Mel Ferrer (VF : Jean Violette) : Frenchy Fairmont
- Gloria Henry : Betty Forbes
- William Frawley (VF : Raymond Rognoni) : Baldy Gunder
- Lisa Ferraday : Maxime
- John Raven : L'aubergiste
- Jack Elam (VF : Jean Berton) : Geary
- Dan Seymour (VF : Marcel Lestan) : Commanche Paul
- George Reeves (VF : Jean Clarieux) : Wilson
- Rodric Redwing (VF : Serge Lhorca) : Rio
- Frank Ferguson (VF : Jean Gournac) : Le prêcheur
- Francis McDonald (VF : Paul Forget) : Harbin
- John Kellogg (VF : Raymond Loyer) : Jeff Factor
Acteurs non crédités :
- Lane Chandler : Shérif Hardy
- Charles Gonzaves : Hevia
- William Haade : Shérif Sam Bullock
- Alex Montoya : Barman
- Harry Woods : Marshal McDonald
À noter
- L'Ange des maudits est le troisième western de Lang, après Le Retour de Frank James (1940) et Les Pionniers de la Western Union (1940).
- Lang, comme dans tous ses films, raconte ici une histoire de haine et d'amour, de meurtre et de vengeance, finalement de mort.
- Le film est rythmé par une ballade mélancolique La légende de Chuck-a-Luck (Coup de chance), le nom du ranch.
- Il est très surprenant d'entendre dans ce film de 1952 une musique ressemblant très fortement à celle de la chanson « Love me tender » d'Elvis Presley et Vera Matson. Il semble s'agir du chant de la guerre de sécession "Aura Lee (en)"
- Le film fait l'objet d'une avant première à Chicago le . Dietrich accepte de participer à ce lancement et de chanter deux chansons, dont une du film en question. Mais, constatant que la robe du soir d'Elisabeth Arden ne la mettait pas en valeur (« On aurait dit un homard travesti »[1]), sa fille lui suggéra de procéder à un « changement éclair » dont elle-même avait le secret, travaillant dans des émissions de télévision en direct. « J'appris donc à ma mère le truc de la superposition de costumes et le minutage. Lorsqu'elle apparut sur la vaste scène, elle portait déjà sous les volumes de son ample jupe les collants noirs et les bottines lacées du film. Elle sortit en coulisse après sa présentation au public, j'arrachais la robe, elle enfila le fond de robe sur lequel tout le costume, emmanchures, plastron, boléro et bijoux étaient déjà cousus, je remontais la fermeture Eclair et, en l'espace de soixante secondes, c'était la « vraie » Dietrich qui s'avança sur la scène, après avoir métamorphosé le gros homard en pulpeuse Reine des entraîneuses ! Dans le public, ce fut le délire comme au temps des GI's pendant la guerre. Elle avait gagné ! » Comme le dit encore sa fille, cela l'amena « à trouver une fois encore la solution qui allait contribuer à l'immense succès qu'elle recueillit à Las Vegas. »
Notes et références
- Maria Riva, Marlene Dietrich par sa fille, traduit de l'anglais par Anna Gibson, Anouk Neuhoff et Yveline Paume, éditions Flammarion, 1993. p. 669.