L'Aigle

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L'Aigle
L'Aigle
Le château, hôtel de ville de L'Aigle.
Blason de L'Aigle
Blason
L'Aigle
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Pays de L'Aigle
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Van-Hoorne
2020-2026
Code postal 61300
Code commune 61214
Démographie
Gentilé Aiglons
Population
municipale
7 824 hab. (2021 en diminution de 2,84 % par rapport à 2015)
Densité 434 hab./km2
Population
agglomération
10 866 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 54″ nord, 0° 37′ 39″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 277 m
Superficie 18,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine L'Aigle
(ville-centre)
Aire d'attraction L'Aigle
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de l'Aigle
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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L'Aigle
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L'Aigle
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L'Aigle
Liens
Site web ville-laigle.fr

L'Aigle (prononcé [lɛɡl] Écouter, écrit Laigle jusqu'en 1961) est une commune française, située au nord-ouest de la France, au confluent de la Risle, dans le département de l'Orne, en région Normandie. Peuplée de 7 824 habitants[Note 1], elle est la quatrième ville de l'Orne, bien qu'elle ne soit pas chef-lieu d'arrondissement (cette place revient à Mortagne-au-Perche).

Ses habitants s'appellent les Aiglons. Elle est la capitale du pays d'Ouche.

Lors de la bataille de Normandie, L'Aigle est libérée par les troupes alliées le .

L'Aigle, aux portes de l'Orne, se situe sur un grand axe de communication joignant le département de la Manche et le Mont-Saint-Michel ainsi que les portes de la Bretagne et le département d’Ille-et-Vilaine à l'ouest, à Paris à l'est. Elle est reliée à la capitale, située à 140 km à l'est, par la voie ferrée, la route nationale 12 et l'autoroute de Normandie.

L'Aigle fait partie de la gastronomie normande, avec son cervelas, plat typique des Aiglons et de la cuisine normande.

La ville conserve une économie manufacturière.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

L'Aigle est située en Europe continentale, dans le Grand Ouest de la France.

Principale ville du pays d'Ouche constitué d'une partie du Nord-Est du département de l'Orne et du Sud-Ouest de celui de Eure, elle est située est à l'ouest du Bassin parisien, séparée du Massif armoricain par la plaine d'Argentan. Elle est proche du pays d'Auge au nord et du Perche au sud. L'Aigle et sa région se situent à un carrefour au centre de la Normandie et proche du Centre-Val de Loire, reliant, ainsi, les grandes villes.

La ville est centrée sur la vallée de la Risle, elle est délimitée par la Charentonne au nord et par l'Iton au sud-est. Historiquement, la ville de L'Aigle est la capitale du pays d'Ouche, couvrant une partie du Nord-Est du département de l'Orne et le Sud-Ouest de celui de Eure.

L'Aigle est située à 9 km de Rugles, à 11 km de Glos-la-Ferrière, à 13 km de La Ferté-Frênel, à 18 km de Moulins-la-Marche, à 22 km de Tourouvre, à 23 km de Verneuil-sur-Avre, à 27 km de Gacé, à 28 km du Merlerault, à 30 km de Mortagne-au-Perche et à 36 km d'Orbec[1].

L'Aigle se trouve sur la route Paris (137 km) - Granville (184 km), via Versailles (117 km), Dreux (57 km), Argentan (55 km), Flers (99 km) et Vire (125 km)[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de L'Aigle[2]
Saint-Symphorien-des-Bruyères Saint-Sulpice-sur-Risle Saint-Sulpice-sur-Risle
Rai L'Aigle[2] Saint-Sulpice-sur-Risle,
Saint-Michel-Tubœuf (sur quelques dizaines de mètres)
Écorcei La Chapelle-Viel Saint-Ouen-sur-Iton

Les villes les plus importantes autour de L'Aigle :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est drainée par plusieurs bras de la Risle, affluent de la Seine et plusieurs ruisseaux, dont le ruisseau du Gru qui y conflue.

Transports et communications[modifier | modifier le code]

Desserte ferroviaire
La gare de L'Aigle
La gare de L'Aigle.

La ville dispose d'une gare SNCF. La gare de L'Aigle est située sur la ligne de Saint-Cyr à Surdon. Elle est desservie par les trains TER Normandie.

Réseau interurbain

La gare est desservie par :

  • la ligne autocars TER Basse-Normandie gare de L'Aigle - gare de Surdon ;
  • deux lignes gérées directement par la région Normandie, Mortagne-au-Perche - Tourouvre - L'Aigle (ligne 60) et L'Aigle - Conches - Évreux (ligne 370).
Aérodrome

Sur le territoire de la commune de Saint-Sulpice-sur-Risle se trouve l'aérodrome de L'Aigle - Saint-Michel utilisable en vol de jour VFR pour aviation légère et ULM.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 776 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records L AIGLE (61) - alt : 232 m 48° 45′ 30″ N, 0° 39′ 42″ E
Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1997 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,5 2,8 4,2 7,7 10,3 12,1 12,4 9,6 7,6 4,2 1,3 6,3
Température moyenne (°C) 3,6 4,7 6,9 9,2 12,8 15,8 17,6 17,9 15 11,4 7,1 3,8 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,9 10,9 14,1 17,9 21,3 23,1 23,4 20,3 15,2 9,9 6,4 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−14
07.01.09
−15,4
11.02.12
−10
01.03.05
−4,8
06.04.21
−1,9
14.05.10
1,2
04.06.01
4,6
31.07.15
4,1
29.08.1998
0,4
25.09.03
−5,4
30.10.1997
−8,7
23.11.1998
−11,2
21.12.09
−15,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
27.01.03
20
27.02.19
23,8
31.03.21
26,8
20.04.18
29,4
27.05.05
36
29.06.19
39,5
25.07.19
38,3
10.08.03
34
15.09.20
27,2
01.10.11
21,5
01.11.15
15,4
07.12.00
39,5
2019
Précipitations (mm) 67,4 56,7 55,5 52,4 62 53,4 60,8 52,9 45,3 83,8 75,9 87,8 753,9
Source : « Fiche 61214002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

L'Aigle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de l'Aigle, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 10 866 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de l'Aigle, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,4 %), prairies (29,6 %), zones urbanisées (18 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), forêts (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 872, alors qu'il était de 4 817 en 2014 et de 4 763 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 84,9 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 51,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à l'Aigle en 2019 en comparaison avec celle de l'Orne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,9 %) inférieure à celle du département (10,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (38 % en 2014), contre 64,3 % pour l'Orne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à L'Aigle en 2019.
Typologie L'Aigle[I 1] Orne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 84,9 78,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,9 10,5 9,7
Logements vacants (en %) 12,2 11,2 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de L'Aigle est attesté pour la première fois en 1055 sous la forme latinisée Aquila[19], traduction latine du mot aigle.

Selon Orderic Vital, un nid d'aigle aurait été découvert lors de la construction du château par Fulbert de Beina au XIe siècle. Les spécialistes les plus récents[20],[21],[22] rejettent tous cette explication comme légendaire ou fantaisiste, mais la raison de l'appellation demeure à ce jour incertaine.

Le , « Laigle » reprend le nom de L'Aigle qu'elle portait autrefois (voir la carte de Cassini)[23].

Le gentilé est Aiglons.

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de L'Aigle, vue ici au début du XXe siècle, a été ouverte en 1866.

La baronnie de l'Aigle fut la première du duché d'Alençon ; ses anciens seigneurs sont connus depuis le temps du duc Raoul. Ils avaient séance à l'échiquier d'Alençon avant tous les autres seigneurs[24].

En 1077, alors que Guillaume le Conquérant est à L'Aigle pour préparer une expédition contre Rotrou du Perche, éclate une dispute entre ses fils qui amène la rébellion de Robert Courteheuse contre son père. En 1119, en guerre contre Henri Ier Beauclerc, Louis VI le Gros s'empare de la ville qui est incendiée[25]. Il en confie la garde à Hugues II de Châteauneuf, le puissant et belliqueux seigneur du Thymerais voisin.

Le , le connétable de France, Charles de La Cerda, est assassiné par des hommes de Charles le Mauvais, roi de Navarre.

La baronnie fut érigée en marquisat par lettres patentes du mois d', en faveur de Jacques des Acres, baron de l'Aigle, « en considération des services de ses ancêtres »[26]. Son fils Louis entreprend de reconstruire le château vers 1690.

L'Aigle fut le centre de la fabrication du fer dans le pays d'Ouche, puis celui de la fabrication des épingles[27].

« Laigle » est chef-lieu de district durant la Révolution.

Le , une météorite se fragmente au-dessus de la ville et une pluie de plus de 3 000 pierres tombe dans une vaste zone de 600 hectares entre L'Aigle et Glos-la-Ferrière. Jean-Baptiste Biot prouvera, à la suite de son enquête sur place, l'origine extra-terrestre des météorites. Le champ de dispersion de cette météorite, ellipse de 8 km sur 4, est suffisamment important pour que des chasseurs de météorites continuent d'y rechercher des fragments[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Mortagne-au-Perche du département de l'Orne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de l'Orne.

Elle était de 1793 à 1982 le chef-lieu du canton de L'Aigle, année où celui-ci est scindé entre les cantons de L'Aigle-Ouest et de L'Aigle-Est[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur d'un nouveau canton de L'Aigle.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville était le siège de la communauté de communes du Pays de L'Aigle, créée fin 1994 et qui regroupait 15 communes.

Cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Pays de L'Aigle et de la Marche, dont la ville est le siège de 2013 à 2016.

Dans le cadre des prescriptions de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), la petite communauté de communes du canton de La Ferté-Frênel, qui n'atteignait pas ce seuil, fusionne avec la communauté de communes des Pays de L'Aigle pour former, le , une nouvelle intercommunalité, la communauté de communes des Pays de L'Aigle, dont la ville reste le siège.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Orne, la liste UMP-UDI menée par Véronique Louwagie obtient la majorité absolue des suffrages exorimés, avec 1 728 voix (53,44 %, 23 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant celle PRG menée par le maire sortant Thierry Pinot, qui a recueilli 1 505 voix (46,55 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin, 32,90 % des électeurs se sont abstenus[29].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Orne, la liste LR menée par le maire sortant Philippe Van-Hoorne — qui avait succédé en 2017 à Véronique Louwagie après sa réélection comme députée — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 891 voix (47,06 %, 22 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant celles menée respectivement par[30] :
- Serge Delavallée[31] (PS-EÉLV, 792 voix, 41,83 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Gérard Latinier[32] (RN, 210 voix, 11,09 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 48,45 % des électeurs se sont abstenus.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et ses adjoints[33].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis la Libération[34]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 mars 1965 Ernest Voyer[35] UDSR
puis RPF
Ingénieur, résistant FFI
Président de la délégation spéciale à la Libération
Député de l'Orne (1945 → 1946 et 1962 → 1967)
Conseiller général de L'Aigle (1944 → 1965)
Officier du Mérite civil (1961)
mars 1965 mars 1989 Roland Boudet PLE puis CD
puis UDF-CDS
Imprimeur
Député de l'Orne (2e circ.) (1958 → 1962 et 1967 → 1978)
Conseiller général de L'Aigle (1964 → 1982)
Conseiller général de L'Aigle-Est (1982 → 1988)
mars 1989 janvier 1995[36],[37] Maurice Brard DVD Commerçant en maroquinerie, adjoint au maire (1980 → 1989)
Conseiller général de L'Aigle-Ouest (1982 → 1998)
Vice-président du conseil général de l'Orne (1992 → 1998)
Président de la CC du Pays de L'Aigle (1995)
Suppléant du député Francis Geng (1988 → 1993)
Maire honoraire (2000)
Démissionnaire
février 1995 juin 1995 Jean Lesage[38]
(1919-2003)
DVD Retraité, premier adjoint au maire (1989 → 1995)
Président du Sirtom de la région de L'Aigle (1984 → 1996)
Chevalier du Mérite social, médaille d'or de la jeunesse et des sports
juin 1995 mars 2001 André Grudet[39] PS[40] Professeur d'allemand en lycée
Conseiller général de L'Aigle-Est (1988 → 2001)
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Yvon[41],[42]
(1956-2012)
RPR
puis UMP
Agent général d'assurances
Conseiller général de L'Aigle-Ouest (1998 → 2011)
Suppléant du député Jean-Claude Lenoir (1997 → 2011)
mars 2008[43],[44] mars 2014[45] Thierry Pinot[46] MoDem[47]
puis PRG
Dessinateur-métreur
Directeur du centre aquatique de Mortagne-au-Perche
1er vice-président de la CC du Pays de L'Aigle
Vice-président de la CC des Pays de L'Aigle et de la Marche
mars 2014[48],[49] juillet 2017 Véronique Louwagie UMPLR Expert-comptable
Députée de l'Orne (2e circ.) (2012 → )
Conseillère régionale de Basse-Normandie (2010 → 2012)
Conseillère générale de L'Aigle-Ouest (2011 → 2014)
Vice-présidente de la CC des Pays de L'Aigle (2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme députée.
juillet 2017[50],[51] En cours
(au 13 septembre 2022)
Philippe Van-Hoorne DVD PDG retraité de Frénéhard et Michaux[52]
1er vice-président de la CC des Pays de L'Aigle (2017 → )
Conseiller départemental de L'Aigle (2015 → )
Président de l'Association des maires de l'Orne (2020[53] → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[54],[55]

Démocratie participative[modifier | modifier le code]

La commune s'est dotée d'un conseil municipal des jeunes, qui a été renouvelé en 2018[56].

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[57] :

  • total des produits de fonctionnement : 9 340 000 , soit 1 129  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 776 000 , soit 1 060  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 8 200 000 , soit 991  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 7 640 000 , soit 923  par habitant.
  • endettement : 7 025 000 , soit 849  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 10,55 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,12 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,56 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 240 [58].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de L'Aigle.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de L'Aigle.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Aigle[59]Suissedepuis
Clausthal-Zellerfeld[59]Allemagnedepuis
Naftalan[60]Azerbaïdjandepuis
Spišská Nová Ves[59]Slovaquiedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

En 2021, la commune comptait 7 824 habitants[Note 7], en diminution de 2,84 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
5 4095 9475 6395 4195 4545 5055 5845 6785 725
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5 6765 8115 2855 1965 3035 1555 0785 1255 205
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 2425 6985 5215 7275 8496 0075 8696 4827 317
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
8 7029 6199 8349 4668 9728 4898 4157 9758 053
2020 2021 - - - - - - -
7 9037 824-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Liste des établissements scolaires[réf. nécessaire]
Nom Statut Destination Année de création Adresse Image
École André-Mazeline Public École primaire - Rue Marcel-Guillet
École Victor-Hugo Public École primaire 1977 Rue du Buat
École Saint-Jean Privé École primaire - place du Marché-aux-Chevaux
Collège Molière Public Collège 1969 rue du Collège
Collège Françoise-Dolto Public Collège 1992 5 bis, rue Souchey
Collège Foch Privé Collège - 14, boulevard Vaugeois
Lycée Napoléon Public Lycée (général, technologique et professionnel) - 15, rue des Sports

Culture[modifier | modifier le code]

L'Aigle a :

  • un cinéma, « L'Aiglon », d'une salle de 289 places ;
  • une médiathèque municipale[64] ;
  • une école de musique.

Sports[modifier | modifier le code]

Les clubs de sports
  • Le Football club du Pays aiglon fait évoluer deux équipes masculines de football en ligue de Basse-Normandie[65].
  • Le rugby reste le sport principal de la ville grâce à son club, le Club athlétique aiglon rugby, qui joue pour la saison 2014-2015 en Fédérale 3 après avoir passé de nombreuses années en Fédérale 2. C'est le club de rugby le mieux classé du département de l'Orne[Quand ?] dans la hiérarchie rugbystique. Il évolue au stade Jo-Maso.
  • Le Cercle associatif aiglon handball, ou CAA HB, fait évoluer plusieurs équipes au niveau régional. La A masculine a réussi à atteindre le niveau de pré-nationale en 2011/2012 et en 2013/2014.
Événements sportifs
  • Lutte :
L'Aigle a accueilli l'organisation des championnats de France de lutte UNSS le samedi 22 et dimanche , environ 400 lutteurs venus de toute la France[66].
  • ULM :
L'Aigle a accueilli en le 20e Tour ULM, organisé par la Fédération française. L'aérodrome de L'Aigle a réuni 106 engins, accompagnés par deux hélicoptères et un avion. La 20e édition du Tour ULM prend son départ le samedi depuis l'aérodrome de L’Aigle, pour une arrivée le vendredi , après une boucle de 2 500 km en passant par la Bretagne, les côtes normandes, la Côte d'Opale, le Nord-Pas-de-Calais, le vignoble de Champagne et une étape au cœur de l’histoire aéronautique sur le terrain de La Ferté-Alais avant de rejoindre l'aérodrome de L'Aigle. Un Tour relativement petit en distance. L'aérodrome de L'Aigle avait déjà accueilli une étape du soir en 2005 et une étape du midi en [67].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

De nombreux événements ponctuent la vie aiglonne comme la traditionnelle foire exposition des 4 Jours de L'Aigle qui s'y tient chaque week-end de l'Ascension. À cette occasion, la ville s'anime d'une grande fête foraine et de nombreuses parades.

Toute l'année, la saison culturelle de L'Aigle propose de nombreux rendez-vous de musique et théâtre à la salle de Verdun et artistiques à la salle d'exposition des Tanneurs. Le festival Jazz en Ouche est un moment fort de la cité pendant lequel des pointures du jazz s'y représentent le dernier week-end de novembre[68]. L'école de musique, la médiathèque, la discothèque Le Mythic Klub[69] et les associations culturelles organisent aussi de nombreux événements.

Économie[modifier | modifier le code]

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

C'est une cité manufacturière, par ses deux principales entreprises, Bohin France, le seul fabricant d'aiguilles à coudre en France, et IMV Technologies, aujourd’hui leader mondial sur le marché des biotechnologies de la reproduction animalière[70], mais aussi Frénéhard et Michaux, premier fabricant français en accessoires de couverture distribué exclusivement par les négociants du bâtiment[71], KME Brass France SAS, leader sur le marché français des produits en cuivre et alliages de cuivre[72], distribués sous forme de barres, tubes, laminés, et sous forme de fils et profilés en laiton. Jusqu’au , elle était connue sous le nom de Tréfimétaux SA.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Échoppe médiévale de style éclectique.
L'église Saint-Barthélemy.
Deux platanes tricentenaires.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Forte de ses 1 000 ans d'histoire, L'Aigle a gardé les traces des différentes périodes de son histoire.

Édifices civils et lieux remarquables
Édifices religieux

Les trois anciennes paroisses ont conservé leurs églises.

L'église Saint-Martin, construite et modifiée du XIe au XXe siècle, est classée aux monuments historiques[80], la cloche dite la Porcienne a, elle, été classée en 1971 au titre objet mobilier. Elle abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet[81]. L'église principale de L'Aigle est placée sous le patronage du grand évêque de Tours mort en 397. L'édifice forme un ensemble original, mais harmonieux, dû à cinq époques. Son originalité réside dans la stratification architecturale qu'elle renferme : du XIe au XXe siècle , chaque période a laissé une trace.

L'église Saint-Jean, des XVe et XVIe siècles, est inscrite aux monuments historiques[82]. Elle recèle également quelques œuvres classées[81]. Primitivement chapelle funéraire à l'entrée du cimetière, elle fut érigée en église paroissiale vers 1350. Elle fut remaniée à la fin de l'époque gothique. De cette époque, date la structure de la nef et du chœur, des traces de baies sur le chevet et sur le mur nord, de la nef. La charpente de la nef est datée de 1555.

L'église Saint-Barthélemy, du XIIe siècle, est également inscrite aux monuments historiques[83]. L'origine de cette église est assez mal connue, sa construction pourrait remonter à 1115. D'un aspect extérieur un peu austère, cette ancienne chapelle est dédiée à saint Maur et fut desservie par les moines du prieuré de Saint-Sulpice. Elle est une église paroissiale jusqu'au sous le nom de Saint-Barthélemy.

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Registres paroissiaux[modifier | modifier le code]

La ville de L'Aigle a conservé les registres des baptêmes, décès, inhumations de ses trois anciennes paroisses ainsi que le mortuaire de l'Hôtel-Dieu.

Les registres de Saint-Jean, de Saint-Barthélemy, celui de l'Hôtel-Dieu sont entièrement dépouillés et publiés. Les registres de Saint-Martin, de très loin la paroisse la plus importante, sont en cours de dépouillement ; une partie, les mariages les plus anciens, est publiée.

Il existe à L'Aigle un notariat ancien. Une partie des contrats de mariage est dépouillée et publiée.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de L'Aigle Blason
D'or à l'aigle bicéphale de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[102].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

L'Aigle « cité du Cervelas » et la région Normandie peuvent se targuer d'avoir de nombreuses spécialités dans la "cuisine normande" et les spécialités les plus connues comme le camembert et le calvados (eau-de-vie).

La spécialité culinaires de la ville est le cervelas Aiglon, qui a été lancé dans les années 1970 par plusieurs charcutiers locaux. Cette spécialité charcutière a été défendue par son concepteur, Roger Norcini, durant de nombreuses années, lors des « 4 Jours de L'Aigle ». Georges Pompidou, président de la République, avait particulièrement apprécié cette spécialité et avait adressé ses félicitations aux créateurs[103]. Accompagnée de frites et d'une bolée de cidre, cette saucisse fumée est servie à la Chaumière du Cervelas, à l'occasion des « 4 Jours »[104].

Le cervelas Aiglon, n'a rien à voir, hormis le nom, avec le cervelas classique. « Le cervelas Aiglon est composé de viande de porc issue de l'épaule, aromatisée au calvados, avec de l'ail et de l'oignon et il est fumé au bois de hêtre ». Le goût du cervelas aiglon ne ressemble ni d'aspect, ni de goût au cervelas classique. La chair et consistante et le petit goût fumé fort agréable.

Le cervelas aiglon peut se déguster tel quel, à l’apéritif mais aussi grillé, chaud ou froid, en salade, avec de la choucroute, de la potée, des lentilles, etc. Même dans des pizzas avec du camembert ou pour faire un rougaille saucisses-cervelas. « Il s’accommode dans tout ». On doit ce produit à un charcutier local, Roger Norcini, qui a eu l’idée, dans les années 1970, avec des amis bons vivants qui se réunissaient régulièrement pour jouer aux cartes, de faire une spécialité aiglonne « et c’est devenu la recette du cervelas aiglon ». Le cervelas aiglon a été protégé auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) en 2012 « car certaines brasseries vendaient pour du cervelas aiglon ce qui n’était que de la saucisse fumée. »[105].

Une confrérie du Cervelas aiglon a été créée en , avec pour objectif de le promouvoir en France ainsi qu’à l’étranger[106].

L'Aigle et les arts[modifier | modifier le code]

L'Aigle dans la littérature

La ville de L'Aigle, autrefois écrit sans apostrophe, est citée dans le chapitre XXI (Installation de Françoise et Lucie) du roman pour enfants de la comtesse de Ségur (1799-1874) Les Petites Filles modèles publié en 1858 en Bibliothèque rose qui est la suite des Malheurs de Sophie (1858) et précède Les Vacances (1859).

L'Aigle au cinéma

La région et tout particulièrement L'Aigle, est également un lieu d'accueil de tournage de films. Plusieurs films ou scènes de films ont pour décor le pays aiglon, tel que Malavita de Luc Besson.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à l'L'Aigle » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à l'L'Aigle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à l'Aigle - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Orne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 61214002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de l'Aigle », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de l'Aigle », sur insee.fr (consulté le ).
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  19. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 314, § 137.
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, 1963, p. 378b.
  21. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Genève, Droz, t. II, 1991, p. 1274, § 23673.
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  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Expilly (abbé), Dictionnaire des Gaules et de la France, tome 1 (1762), p 37.
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  26. Expilly, Dictionnaire des Gaules et de la France, tome 1 (1762), p 37. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 47.
  27. Jean-Louis Peaucelle Adam Smith et la division du travail L'Harmattan, 2007.
  28. Alain Carion, « La chasse aux météorites », émission sur Ciel et Espace, 3 septembre 2009.
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  32. François Boscher, « Municipales à L’Aigle. Le Rassemblement national a déposé une liste », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
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  40. « André Grudet, ancien maire soutient S. Delavallée », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'ancien maire PS, André Grudet, apporte son soutien à la liste « L'Aigle, une ville pour tous » conduite par Serge Delavallée ».
  41. « Jean-Pierre Yvon, l’ancien maire de L’Aigle, est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Éric Mas, « Le décès de Jean-Pierre Yvon », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Jean-Luc Loury, « Thierry Pinot a réussi la capture de L'Aigle », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « « Après treize ans d'apprentissage, je me sens prêt pour la fonction » Dimanche soir, Thierry Pinot s'est donc emparé de la ville de L'Aigle, une victoire à l'arraché : 89 voix d'avance face au maire sortant UMP Jean-Pierre Yvon ».
  44. « Thierry Pinot, élu maire sans surprise », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Thierry Pinot était le seul candidat. Il a obtenu 22 voix et 7 bulletins blancs (...) Élu en 1995, 1er adjoint d'André Grudet et 1er vice-président de la Cdc, de 1995 à 2001, il est réélu en 2001 comme conseiller d'opposition. Thierry Pinot est également président du Syndicat intercommunal à vocation unique ».
  45. « Municipales à L'Aigle : Véronique Louwagie élu, Thierry Pinot battu », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Thierry Roussin, « Thierry Pinot et Isabelle Duval démissionnent du conseil municipal de L'Aigle : Lors du conseil municipal de L'Aigle (Orne) lundi 5 décembre, le maire a annoncé la démission de Thierry Pinot, ancien maire », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Thierry Pinot était déjà dans l’équipe d’André Grudet entre 1995 et 2001 avant d'entrer dans l'opposition durant la mandature de Jean-Pierre Yvon, de 2001 à 2008. Il devient ensuite maire de 2008 à 2014 en installant une coalition de centre-gauche avec Serge Delavallé ».
  47. « Le MoDem a reçu la démission du maire de L’Aigle, Thierry Pinot », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Christophe Meunier, « Municipales à l'Aigle: deux listes pour un face à face gauche-droite : La députée UMP Véronique Louwagie affronte le maire sortant PRG Thierry Pinot. Un classique face à face gauche droite dans une ville qui a toujours connu l'alternance depuis 1995 », France 3 Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu en 2008 avec 80 voix d'avance, Thierry Pinot (PRG) brigue un second mandat à la mairie de l'Aigle. Face à lui, la députée UMP Véronique Louwagie ».
  49. « Véronique Louwagie élue maire par le conseil municipal : L'installation du conseil municipal s'est tenue vendredi soir à L'Aigle. Véronique Louwagie a été élue maire et six adjoints ont été désignés par les conseillers municipaux », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Véronique Couvret, « Philippe Van-Hoorne, nouveau maire de L’Aigle : Sans surprise et sans suspense, Philippe Van-Hoorne, 63 ans, seul candidat pour succéder à Véronique Louwagie, a été élu maire de L'Aigle lundi 10 juillet 2017 », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « N'étant pas parlementaire, le nouveau maire de L’Aigle n’est pas concerné par la loi sur le non-cumul des mandats, ce qui ne l’empêche donc pas de cumuler les fonctions étant également vice-président de la Communauté de communes des Pays de L’Aigle et conseiller départemental. Le tout depuis 2014 (...) précisant que son statut de jeune retraité – il a quitté la direction opérationnelle du groupe Frénéhard et Michaux le 30 juin 2017 – lui donnait la disponibilité nécessaire pour exercer au mieux sa nouvelle fonction de maire. Fonction qu'il compte bien exercer à part entière et pas dans l'ombre de sa prédécesseure, comme il l’a annoncé ».
  51. « Philippe Van Hoorne, nouveau maire : Jusqu’alors conseiller délégué au développement économique, Philippe Van Hoorne, 63 ans, a été élu maire de L'Aigle par le conseil municipal, lundi 10 juillet 2017. L'élu divers droite succède ainsi à Véronique Louwagie, réélue députée en juin et concernée par la loi sur le non-cumul des mandats », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Claire Garnier, « Frénéhard & Michaux, du crochet de gouttière à la protection anti chute », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Lucas Rapi, « Philippe Van-Hoorne, maire de L'Aigle, nouveau président de l'association des maires de l'Orne : Le maire de L'Aigle, Philippe Van-Hoorne a été élu président de l'association des maires de l'Orne, ce jeudi 1er octobre 2020 à Alençon, lors de l'assemblée générale », L'Orne hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Thierry Roussin, « Thierry Pinot : « Je suis prêt à travailler avec le maire dans l’intérêt général » : Le maire de L'Aigle a récemment tendu la main à l'opposition pour travailler au redressement financier de la Ville. Thierry Pinot, l'ancien maire, n'attend que son coup de fil », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lors du conseil municipal du lundi 29 janvier, le maire de L'Aigle a de nouveau proposé à l’opposition « de travailler ensemble en se mettant autour d’une table ». L’offre sincère de Philippe Van Hoorne venait ponctuer un débat sur les moyens de réduire les coûts de fonctionnement de la Ville ».
  55. « Municipales à L’Aigle. Philippe Van Hoorne a été réélu maire : Après sa victoire aux municipales, le maire sortant a été réélu, sans grande surprise, vendredi 3 juillet 2020. Philippe Van Hoorne, a été réélu par 22 voix sur 29 votants », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. « Conseil municipal des jeunes à L’Aigle. Dix-huit nouveaux élus, dix-huit forces de propositions : Le nouveau Conseil municipal des jeunes a pris place autour de la table récemment pour sa première séance », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  78. Musées de la Seconde Guerre mondiale.
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  83. « Église Saint-Barthélémy », notice no PA00110682, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Usine de chaussures », notice no IA00061075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture type d'étude : repérage du patrimoine industriel.
  85. « Fonderie », notice no IA00061049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Abattoir », notice no IA00060941, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Tannerie, usine de blanchiment », notice no IA00061083, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Tannerie, usine de construction mécanique », notice no IA00061052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Usine d'habillement », notice no IA00061054, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. a et b « Usine de quincaillerie », notice no IA00061077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. « Filature, usine de quincaillerie », notice no IA00061078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  92. « Usine de quincaillerie dite Manufacture Lherminier, puis S.A. des Tréfileries Françaises, puis S.A. des Établissements Dassonville et Fatus, puis S.A.R.L. des Établissements Fatus et Cie », notice no IA00061079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. « Usine à gaz », notice no IA00061084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. « Usine de quincaillerie », notice no IA00061050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. « Usine de quincaillerie », notice no IA00061076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. « Usine d'aiguilles de Mérouvel », notice no PA00110688, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Éléments inscrits MH le .
  97. « Usine d’ébénisterie », notice no IA00061085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. « Tuilerie, briqueterie », notice no IA00061074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  99. « Moulin à foulon dit Moulin à Toile », notice no IA00061125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  100. « Historik - Romain Darchy, Seconde Classe, Agent de Liaison 408e Régiment d'Infanterie 2e compagnie » (consulté le ).
  101. « Ouest-france.fr - Romain Darchy, héros des deux guerres et de la Résistance - L'Aigle » (consulté le ).
  102. « GASO, la banque du blason - L'Aigle Orne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  103. [PDF] Le cervelas aiglon, un produit protégé
  104. La Radio des 4 jours - J.J. Bourgault (La Chaumière du Cervelas).
  105. Le cervelas aiglon, un produit protégé.
  106. La confrérie du cervelas aiglon est née.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gabriel Vaugeois, Histoire des antiquités de la ville de l'Aigle et de ses environs, L'Aigle, , 590 p. (OCLC 27194940)
  • Renée Dronne, L'Aigle, son histoire - ses monuments - ses industries ; L'Aigle, A la plume de l'Aigle, 1953, in 8°, xv-248 p. (bien documenté, notamment sur l'industrie ancienne ; on peut regretter l'absence de bibliographie, qui est dispersée en notes de bas de pages).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]