Léry (Eure)
Léry | |
Croix hosannière ![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Janick Léger 2020-2026 |
Code postal | 27690 |
Code commune | 27365 |
Démographie | |
Gentilé | Lérysiens |
Population municipale |
2 028 hab. (2018 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 07″ nord, 1° 12′ 23″ est |
Altitude | Min. 5 m Max. 128 m |
Superficie | 14,51 km2 |
Unité urbaine | Louviers (banlieue) |
Aire d'attraction | Louviers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Val-de-Reuil |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | [1] |
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Léry est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Ses habitants sont appelés Lérysiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Appartient à la Communauté d'agglomération "Seine - Eure".
La commune compte une superficie totale de 15 km2 et se situe en moyenne d’altitude de 10 m au dessus du niveau de la mer.
Les villes voisines sont Pont de l'Arche, Val-de-Reuil, Le Vaudreuil, Les Damps, Pitres.
Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne 390 ROUEN - EVREUX du Réseau VTNI et par la ligne A du Réseau Transbord.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Léry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 39 762 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lereti en 1021 et 1025, Liretum en 1077, Leiret et Liretum en 1077, Liriacum en 1082, Leiret au XIIe siècle[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Peuplé dès la période préhistorique puis gallo-romaine, le passé lointain de Léry est très lié à l’histoire du Vaudreuil (Vallis Rodoni) dont le village s’est peu à peu dégagé.
Vers 1018, les premières traces écrites du village apparaissent au XIe siècle dans les cartulaires de Richard II et de l’abbaye de Bonport, fondée en 1049 à Pont-de-l’Arche et dont Léry dépendra jusqu’au XVIIIe siècle.
Entre la Forêt de Bord et l’Eure, Léry bénéficie d’une situation exceptionnelle proche de la Seine qui dresse ses falaises à l’est.
Il s’appelle alors LERETRUM. Il perd sa désinence latine et devient LERI tout court, nom usuel jusqu’au début du XXe siècle auquel on donna plus tard un air de fantaisie, en écrivant LÉRY.
Nous savons que Ler est un préfixe lié à l’eau et ate une appellation pour désigner un habitat.
De Leretrum à Leriacum, plusieurs formes se rencontrent du XIe au XIVe siècle pour nommer Léry, sans qu’on puisse en expliciter l’origine. Du XIIe siècle est restée la belle église de craie et d’ardoise, silhouette caractéristique du village avec sa tour carrée, son porche roman et la croix hosannière.
À cette époque, la vigne était cultivée à Léry. Sa culture déclinera au XVIIe siècle au profit du tabac puis, pour les besoins de l’industrie textile encouragée par Colbert, le chardon (ou carde) fleurira dans les champs lérysiens avant d’être utilisé par les cardeurs. Le tournage sur bois, dont les produits servent aux usines de tissage et filatures de la région, constituera également une activité importante de Léry au XIXe siècle.
En 1972, Léry abandonne 601 de ses hectares au profit de la création de la ville nouvelle de Val-de-Reuil. La population, stable autour de 1 000 habitants depuis 1808, double alors en 30 ans pour atteindre 2 163 habitants en 1999.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 2 028 habitants[Note 3], en diminution de 2,36 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Dolmen néolithique des Vignettes, fouillé en 1842, 1874 et 1943. Il faisait partie des neuf sépultures collectives dénombrées pour la seule plaine alluviale de la confluence Seine/Eure. Disparu depuis[14].
- Base régionale de plein air et de loisirs de Léry-Poses.
- Église Saint-Ouen, XIIe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1911[15]. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives qui dessert cette église.
- Croix hosannière, dite croix de Léry, inscrite au titre des monuments historiques en 1927[16].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nicolas-Joseph Billot de La Ferrière, dit Florence (1749-1816), acteur, sociétaire de la Comédie-Française.
- Alphonse Leroy, natif de la commune, qui a contribué comme sergent à la capture, en , d'un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Écartelé en sautoir ; au 1 d'azur à une fleur de chardon feuillée de deux pièces le tout d'or ; au 2 d'argent à la feuille de tabac de sinople ; au 3 d'argent au fer de moulin aussi de sinople ; au 4 d'azur à la serpe d'argent emmanchée d'or ; sur le tout, en cœur, une voile de planche à voile de gueules chargée d'un léopard surmonté d'une fleur de lys, le tout d'or. |
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Détails | Ce blason a été adopté par le conseil municipal le 8 avril 2009[17]. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 26 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Louviers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 26 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 26 mars 2021).
- Ernest Nègre -Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 849 - (ISBN 2600001336).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Carte localisant les sépultures néolithiques de la boucle de Poses (Revue archéologique de l'Ouest, n°23, 2006 sur le site Journal.openedition.org.
- « Église Saint-Ouen », notice no PA00099468, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de léry », notice no PA00099467, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le blason de Léry
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Claude Macherel et Jacques Le Querrec, Léry, village normand. Un croquis ethnologique, Nanterre, Laboratoire d'Ethnologie (halshs-00374833/fr Fac-similé en ligne en accès libre - Archives ouverts Open Access OAI), , 122 p. (lire en ligne)
- Marcel Mage, Histoire de Léry de la préhistoire à l'aube du troisième millénaire, Léry, Municipalité de Léry, 2010, 104 p.
Liens externes[modifier | modifier le code]