Léonard Gaultier, né en 1561 à Mayence[1] et mort peu après 1635 à Paris, est un dessinateur, graveur et illustrateur français. Avec Thomas de Leu, il est l'un des grands praticiens de l'estampe de son temps.
Portrait de Barnabé Brisson, estampe du graveur Léonard Gaultier, pour le Pourtraictz de plusieurs hommes illustres....
Léonard Gaultier[2] est le fils de Pierre Gaultier, marchand orfèvre de Paris[3]. Il fut l'élève d'Étienne Delaune à Strasbourg, et par la suite, travailla essentiellement pour des éditeurs basés à Lyon et à Paris. Précoce, ses premières gravures datent de 1576. Pour certains grands sujets gravés, il s'inspire d'Antoine Caron dont il semble avoir été le gendre[4]. Il développa surtout l'art du portrait en taille-douce.
Il s'établit à Paris en 1585 à l'enseigne de l'Arche de Noé, rue du Monceau-Saint-Gervais, puis, en 1599, comme nombre de vendeurs d'estampes, rue Saint-Jacques, à l'enseigne de la Fleur du Lys d'or.
Les Images ou Tableaux de platte peinture des deux Philostrates, et des statues de Callistrate, mis en françois par Blaise de Vigenère, Paris, 1614 sur Gallica
Les Cupidons (24 x 19 cm), d'après Antoine Caron
Ésope entouré d'animaux (24 x 19 cm), d'après Antoine Caron
Gravure du Baptême du Christ realissé en 1603 et publiée par Jean Le Clerc à ParisPortraits de plusieurs hommes illustres qui ont flory en France depuis l'An 1500 jusques a présent, Paris, Jean Le Clerc, , 144 p. (lire en ligne).
144 vignettes constituant les portraits et constituant la Chronologie collée dans l'ouvrage
↑François Brulliot, Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms abrégés etc. : avec lesquels les peintres, dessinateurs, graveurs et sculpteurs ont désigné leurs noms, J.G. Cotta, 1832
↑Il est appelé également dans une forme latinisée : Leonardus Galterus.
Charles Le Blanc, Manuel de l'amateur d'estampes, tome II, 1856 (réédition, Amsterdam, 1970)
Roger-Armand Weigert, Bibliothèque Nationale. Cabinet des Estampes. Inventaire du Fonds français. Graveurs du XVIIe siècle, tome IV, Ecman-Giffart, Paris, Bibliothèque Nationale, 1961, p. 415-549