Léon Barracand

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Léon Barracand
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Léon Barracand, né le à Romans-sur-Isère (Drôme) et mort le à Saint-Donat-sur-l'Herbasse (Drôme) [1], est un écrivain français du XIXe siècle. Il publia deux poèmes dans la seconde série du Parnasse contemporain, sous le pseudonyme de Léon Grandet qu'il utilisa à ses débuts. Il fut maire de Romans-sur-Isère de 1874 à 1876 et secrétaire de la Société des Gens de Lettres à partir de 1897.

L’Académie française lui décerne le prix de poésie (1883), le prix Montyon (1896 et 1903) et le prix Xavier-Marmier (1908)[2].

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Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Donaniel, poème, publié sous le pseudonyme de Léon Grandet, Achille Faure, 1866.
  • Yolande, roman, publié sous le pseudonyme de Léon Grandet, Paris, Librairie Internationale, 1867.
  • Gul, poème, publié sous le pseudonyme de Léon Grandet, Lemerre, 1869.
  • Jeannette, poème, sous le pseudonyme de Léon Grandet, Lemerre, 1872.
  • L'enragé, poème, publié sous le pseudonyme de Léon Grandet, Paris, Lemerre, 1873.
  • Théâtre : Morgana, La comtesse de Châteaubriand, Chalais, Tristan, Paris, Lemerre, 1878.
  • Ode à Lamartine, poème, Paris, Lemerre, 1881.
  • Romans dauphinois, nouvelles, avec 8 vignettes de Tofani, Paris, Charavay, 1882.
  • Un village au XIIe siècle et au XIXe siècles. Récit comparatif des mœurs du Moyen Âge et des mœurs modernes, Charavay, Mantoux & Martin, Librairie d'Éducation de la Jeunesse, s. d. ; Boivin & Cie, 1882.
  • Lamartine et la muse, Paris, Lemerre, 1883, prix de poésie de l’Académie française.
  • Le Bonheur au village, éditions Charavay, Mantoux et Cie., 1883. Texte sur gallica : [1]
  • Hilaire Gervais, histoire d'un enfant, in-8, Charavay, Paris, 1884.
  • Servienne, histoire d'une servante, ill. de Kauffmann, Paris, Charavay, 1885.
  • Vivette, in-8, Charavay, Paris, 1886.
  • Les hésitations de Madame Planard, roman, Paris, Plon-Nourrit, 1886.
  • Le manuscrit du sous-lieutenant, nouvelles, Paris, Plon-Nourrit, 1887.
  • La cousine, roman, Paris, Havard, 1888.
  • Un monstre, roman, Paris, Havard, 1888.
  • Vicomtesse, roman, Paris, Havard, 1890.
  • Trahisons, roman passionnel, Paris, Havard, 1891. Texte sur Gallica
  • Dormilhouze-la-jeune, roman, Paris, Maison de la bonne presse, 1892.
  • La belle Madame Lenain, roman, Paris, Lemerre, 1893.
  • Mariage mystique, roman, Paris, Lemerre, 1894.
  • L'adoration, nouvelles, Paris, Lemerre, 1895.
  • Un barbare, roman, Paris, Lemerre, 1896.
  • Un grand amour, roman, Paris, Lemerre, 1898.
  • Roberte, roman, Paris, Armand Colin, 1899.
  • La Rançon de la gloire, roman, Paris, Maison de la bonne presse, 1899.
  • La Peau d'ours, roman, ill. de Mlle Chalus, éditions Boivin et Cie, 1901.
  • L'Invasion, -, histoire, 100 illustrations de Paul Leroy en noir in et hors texte, index, Paris, Lemerre, 1901.
  • La plus aimée, roman, Paris, Lemerre, 1903.
  • Épée brisée, roman, Paris, Plon-Nourrit, 1904.
  • Amour oblige, roman, Paris, Plon-Nourrit, 1905.
  • Le cheval blanc, roman, Paris, Plon-Nourrit, 1907.
  • Le Vieux Dauphiné, histoire, collection des écrivains régionaux, Les pays de France, Nouvelle librairie nationale, 1910.
Mémoires
  • Souvenirs d’un homme de lettres, in Revue des deux mondes, et . Texte sur wikisource
Contributions à des revues
  • La revue Dauphiné Vivarais, Valence, de 1877 à 1885.
  • L'ordre et la liberté, Valence, 1879.
  • La revue bleue, Paris, de 1883 à 1907.
  • Le gratin, Paris, de 1886 à 1898.
  • Le mois, Paris, en 1889.
  • L'illustration, Paris, en 1890.
  • La revue des 2 mondes, Paris, de 1891 à 1937.
  • La revue du Dauphiné Illustré, Grenoble, en 1893.
  • La revue hebdomadaire, Paris, de 1894 à 1905.
  • Le moniteur universel, Paris, de 1894 à 1901.
  • La quinzaine, Paris, en 1895.
  • La revue pour les jeunes filles, Paris, en 1898.
  • Le régiment, Paris, en 1898.
  • Le pilote de la Somme, en 1899.
  • La roumaine, Paris, en 1899.
  • Le correspondant, Paris, de 1900 à 1904.
  • La revue universelle, Paris, en 1901.
  • L'almanach du bonhomme Jacquemart, Romans-sur-Isère, de 1905 à 1908.
  • Le Jacquemart, Romans-sur-Isère, en 1905.
  • Le monde illustré, Paris, en 1906.
  • Le sémaphore de Marseille, Marseille, en 1908.
  • La revue critique des idées et des livres, Paris, en 1910.
  • L'autorité, Paris, en 1910.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Dictionnaire des Lettres françaises donne des dates erronées : -
  2. « Prix de l'Académie française pour Léon Barracand », sur Académie française (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernand Calmettes, Un Demi-siècle littéraire - Leconte de Lisle et ses amis, Librairie Plon, p. 219-224.
  • Stéphanie Durand-Barracand, "Léon Barracand, géographies d'un écrivain" thèse de 3e cycle, Paris IV-Sorbonne, 1997
  • Stéphanie Durand-Barracand, Léon Barracand (1840 - 1919), arlequin des lettres, Études drômoises, no 2, 1999, p. 40-41
  • Dictionnaire des Lettres françaises, Arthème Fayard, 1971.

Liens externes[modifier | modifier le code]