L'Unique Moyen
L'Unique Moyen | |
Publication | |
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Auteur | Anton Tchekhov |
Titre d'origine | russe : Edinstvennoe sredstvo
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Langue | Russe |
Parution | , dans Les Éclats no 4 |
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L'Unique Moyen (en russe : Edinstvennoe sredstvo) est une nouvelle d’Anton Tchekhov parue en 1883.
Historique
[modifier | modifier le code]L’Unique Moyen, sous-titré À propos du procès de la Société de Crédit mutuel de Saint-Pétersbourg, est initialement publié dans la revue russe Les Éclats, no 4, du , sous le pseudonyme A. Tchékhonté[1].
Comme la nouvelle Confession, L’Unique Moyen raconte l’histoire d’un caissier malhonnête.
Résumé
[modifier | modifier le code]C’est le neuvième caissier de la banque arrêté pour détournement. Il avait volé jusqu’à la serrure de la caisse et, maintenant, il a rejoint les huit autres au bagne, en Sibérie.
Les dirigeants choisissent pour le remplacer, Ivan Pétrovitch. Il est pieux et misérable. Hélas ! au bout d’une semaine, il a déjà volé quatre cents rouble, car « il en avait besoin ».
Le directeur propose alors à Ivan Pétrovitch un marché : la banque prendra en charge ses visites aux filles, lui fournira une caisse de Champagne par semaine, un abonnement au théâtre, un cheval de course, son tailleur, ses cigares, à la condition qu’il ne vole pas.
Une année plus tard, les dirigeants font leurs comptes : Ivan Pétrovitch n’a volé que dix mille roubles, une peccadille, c’est une bonne opération pour la banque.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Tchekhov, page 260, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)
Édition française
[modifier | modifier le code]- L’Unique Moyen, dans Œuvres de A. Tchekhov 1883, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, Les Éditeurs Français Réunis, 1952, numéro d’éditeur 431.