La Tour de contrôle infernale

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La Tour 2 contrôle infernale
Description de l'image La Tour de contrôle infernale.jpg.
Réalisation Éric Judor
Scénario Éric Judor
Ramzy Bedia
Nicolas Orzeckowski
Acteurs principaux
Sociétés de production Légende Films
4 Mecs en Baskets Production
4 Mecs à lunettes production
France 2 Cinéma
Le 12e Art
Cinéfrance Plus
BNP Paribas Fortis Film Finance
Nexus Factory
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Comédie
Durée 88 minutes
Sortie 2016

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Tour de contrôle infernale (ou La Tour 2 contrôle infernale selon la graphie de l'affiche, fréquemment reprise dans les médias[1]) est une comédie franco-belge réalisé par Éric Judor, sorti en 2016.

Il constitue une préquelle au film La Tour Montparnasse infernale, réalisé par Charles Nemes, sorti en 2001.

Synopsis[modifier | modifier le code]

L'action se situe en 1981, vingt ans avant celle de La Tour Montparnasse infernale. À l'École de l’air de Salon-de-Provence, Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk, les meilleurs pilotes de l'Armée de l'air française, sont sur le point de devenir les premiers spationautes français dans le cadre du programme Ariane. Mais à la suite d'un raté du test de la centrifugeuse, ils perdent une partie de leurs facultés mentales et sont contraints de renoncer à leur rêve. L'armée les place comme bagagistes (« toujours dans l'aéronautique, mais au sol ») à l'aéroport d'Aurly-Ouest (sic).

Un soir, l'aéroport subit l'attaque d'un groupe de terroristes, « Les Moustachious », qui s'empare de la tour de contrôle. Alors que le ministre de l'Intérieur, qui aurait préféré la Culture, tente de négocier avec les criminels, Ernest et Bachir vont tout faire pour sauver l'aéroport.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Éric Judor : Ernest Krakenkrick
  • Ramzy Bedia : Bachir Bouzouk
  • Marina Foïs : Karine Lanceval (mère de Stéphanie Lanceval alias Marie-Joelle)
  • Philippe Katerine : le colonel Janouniou
  • Serge Riaboukine : le Méchant (le frère de Michel Vignaut)
  • Grégoire Oestermann : le ministre de l'Intérieur
  • William Gay : le général Mangedeurme
  • Michel Nabokoff : le père de famille
  • Lionel Beyeke : Jean-Peter McCallaway
  • Alexis van Stratum : Jean-Loup Muselim
  • Charles Nemes : le recruteur (caméo)
  • Joel Jernidier : Zavier Le Black
  • Ton De Wit : Le type louche des Moustachious
  • Michel Lerousseau : Membre des Moustachious
  • Nicolas Lumbreras : Le sniper des Moustachious
  • Eddy Leduc : Chauffeur camion
  • Corentin Lobet : Le correcteur des Moustachious
  • Fabrice Adde : Membre des Moustachious
  • Yvain Juillard : Soldat QG
  • Mélanie Lamon : La mère de famille
  • Stefan Sattler : Le pilote allemand
  • Jonathan Sawdon : Le pilote américain
  • Davis Freeman : Copilote américain
  • George Arrendell : Mécanicien américain
  • Thierry Janssen : Employé Aurely 1
  • Frederic Etherlinck : Employé Aurely 2
  • Bruno Georis : Médecin cabinet médical
  • Marie Lecomte : Femme d'Ernest
  • Edwige Baily : Femme de Bachir
  • Ingrid Heiderscheidt : Femme de Jean-Loup
  • Laurent Van Wetter : Policier Moustachious
  • Arthur Dagallier : Chef GIGN
  • Richard Dieudonné : Un soldat

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Lors de sa première semaine d'exploitation, le film réalise 211 000 entrées, en comparaison le 1er opus a fait 2,1 millions d'entrées au total[15]. Il s'agit du premier grand échec commercial de l'année 2016[16]. Finalement, le film cumule 357 801 entrées[17].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Charles Nemes, réalisateur du 1er film, fait une brève apparition en tant que recruteur de la Tour Montparnasse, on peut ainsi dire qu'il recrute ses acteurs pour le film se déroulant dans la Tour Montparnasse qu'il va réaliser.
  • Ce film est la première réalisation d'Éric Judor seul au cinéma.
  • Dans le 1er film, les héros ne sont pas nommés. Dans ce préquel, on apprend le nom de leurs pères respectifs Ernest Krakenkrick et Bachir Bouzouk dont les fils seront placés à la DDASS, mais lors de leurs recrutements à la Tour Montparnasse, on leur promet qu'ils pourront devenir comme leurs pères laveurs de carreaux.
Marina Fois joue la mère de Marie-Joëlle, l'héroïne du premier film.
  • Marina Foïs, quant à elle, est enceinte d'une fille prénommée Stéphanie ou Marie-Joëlle et joue donc sa propre mère, son personnage serait donc la sœur ou la belle-sœur du PDG Lanceval joué par Michel Puterflam dans le premier film car on ne sait rien du père de sa fille. Serge Riaboukine joue le frère jumeau de Machin (pourtant plus âgé que lui). Enfin, Lionel Beyeke devient Jean-Peter McCallaway, père de Peter McCallaway, l’idole culturiste de Ramzy.
  • Jean-Loup Muselim est donc une référence au spationaute Jean-Loup Chrétien qui fut le véritable premier français à aller dans l'espace en 1982.
  • Le film se déroule en 1981 peu de temps après l'élection à la présidence de la République de François Mitterrand dont on peut voir le portrait dans le bureau du ministre de l'intérieur, joué par Grégoire Oestermann, qui rêve d'être ministre de la culture et de lancer la Fête de la musique. Le véritable ministre de l'intérieur à cette époque était Gaston Defferre qui n'a jamais été ministre de la culture. La Fête de la musique a été réellement lancée l'année suivante en 1982 par Jack Lang qui occupait ce poste.
  • Si le premier film se déroulait dans la Tour Montparnasse et parodiait le film Piège de cristal, ce préquel est une parodie de 58 minutes pour vivre.
  • Lors du faux générique de fin, on peut lire : « pour soigner le coronavirus il suffit de s'injecter 10 cl de bière mexicaine, un zeste de citron vert, et 2 cuillères à soupe... »[18]

Éditions en vidéo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le « 2 », qui recouvre le mot « de », suggère un lien avec le premier film La Tour Montparnasse infernale.
  2. « Les décors de "La tour 2 contrôle infernale" par Bertrand Seitz - Association des chefs décorateurs de cinéma », sur www.adcine.com, (consulté le ).
  3. a et b « La tour 2 contrôle infernale - Casting du film », sur Allociné (consulté le ).
  4. « « La Tour 2 contrôle infernale - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « Société de production Légende Films - Présentation », sur www.legende.fr (consulté le ).
  6. « Budget du film La Tour 2 contrôle infernale », sur JP box-office.com (consulté le ).
  7. « « La Tour 2 contrôle infernale - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  8. « « La Tour 2 contrôle infernale - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. a et b « La Tour 2 contrôle infernale », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  10. « La Tour 2 contrôle infernale », sur cineman.ch (consulté le ).
  11. « « La Tour 2 contrôle infernale - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  12. « Visa et Classification - Fiche œuvre La Tour 2 contrôle infernale », sur CNC (consulté le ).
  13. « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  14. « Eric et Ramzy : pourquoi ils n’ont pas pu tourner leur film en France », sur europe1.fr, (consulté le ).
  15. Pascal 17/02 17h58, « Gros échec pour le film La Tour 2 contrôle infernale, avec Eric et Ramzy. », sur leblogtvnews.com, (consulté le ).
  16. (en) « Destinationcine.com - Ce site web est à vendre ! - Ressources et information concernant destinationcine Resources and Information. », sur destinationcine.com (consulté le ).
  17. « La Tour 2 Contrôle Infernale (2016) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  18. « Le confinement d'Eric Judor : "Je n'écris plus que des trucs extrêmement bienveillants" », Europe 1, .

Liens externes[modifier | modifier le code]