L'Agonie des aigles (film, 1933)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'Agonie des aigles

Réalisation Roger Richebé
Scénario Marcel Pagnol
d'après le roman de Georges d'Esparbès
Musique Vincent Scotto
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 125 minutes
Sortie 1933

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Agonie des aigles est un film français réalisé par Roger Richebé, sorti en 1933.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1822, sous la Restauration, un an après la mort de Napoléon Ier, des demi-solde restés fidèles à l'empereur conspirent dans l'espoir de mettre Napoléon II sur le trône de France. Mais leur chef, le colonel de Montander, tombe dans un piège tendu par le préfet de police : il s'éprend de la comédienne Lise Dorian sans savoir qu'elle collabore avec la police pour venger la mort de son amant, le lieutenant de Breuilly, tué en duel par un des conspirateurs : le capitaine Doguereau.

Après que Lise est parvenu à dérober des documents compromettants au domicile du colonel de Montander, celui-ci et sept de ses plus proches complices sont cernés par un bataillon alors qu'ils participaient à une réunion. Ils décident de se faire sauter sur place avec un baril de poudre pour éviter le procès, mais Lise les rejoint, avoue sa trahison, et finit par les convaincre de se rendre.

Devant le tribunal, Lise témoigne en leur faveur après avoir découvert avec stupeur que son amant, le lieutenant de Breuilly, appartenait à la police secrète, et avait fait fusiller un des complices des conspirateurs à Nantes. Mais ceux-ci se montrent délibérément narquois et provocateurs au procès, car ils tiennent à être condamnés à mort pour devenir des martyrs.

Ils obtiennent satisfaction, à l'exception du commandant Thiéry, qui écope de 15 ans de forteresse parce qu'il est aveugle. Désireux de partager le sort de ses compagnons, Thiéry se suicide dans le box lors de l'énoncé du verdict en avalant un poison. Bien que Joseph de Villèle ait obtenu du roi Louis XVIII que les sept peines de mort prononcées soient commuées en 10 années de forteresse, les condamnés refusent de signer leur recours en grâce, et ils sont fusillés dès le lendemain en uniforme, sans avoir à subir au préalable la cérémonie infamante de la dégradation militaire.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

À noter[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marcel-Pagnol.com
  2. Guide des Films. Robert Laffont. 2005.

Liens externes[modifier | modifier le code]