Anthony Appiah

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Kwame Anthony Appiah)
Anthony Appiah
Kwame Anthony Appiah en 2007.
Fonction
Booker Prize judge (d)
Biographie
Naissance
Époque
Nationalités
américaine (depuis )
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Mère
Peggy Cripps (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Adwoa Appiah (d)
Ama Appiah (d)
Abena Appiah (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de New York (depuis )
Université Harvard ( - )
Université Duke ( - )
Université Cornell ( - )
Université Yale ( - )
Université du Ghana ( - )
Université Duke
Université de PrincetonVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse
Influencé par
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix Anisfield-Wolf ()
Prix Herskovits (en) ()
Ralph J. Bunche Award ()
Arthur Ross Book Award (en) ()
Gittler Prize ()
Freedom to Create Prize (en) ()
National Humanities Medal ()
Docteur honoris causa de l'université Harvard‎ ()
Carus Lectures (en) ()
Philip L. Quinn Prize ()
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata

Kwame Anthony Appiah est un philosophe ghanéen né en 1954. Il s’intéresse notamment à la théorie politique et morale, à la philosophie du langage et à l’histoire culturelle africaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anthony Appiah est né à Londres, a grandi à Kumasi (Ghana) et a suivi des études à l’école Bryanston, dans le Dorset, puis au Clare College de Cambridge où il a obtenu son doctorat en philosophie. Son père était Joe Appiah, homme politique et avocat ghanéen et sa mère Peggie Cripps, auteur de livres pour enfant dont le père était Stafford Cripps.

Il a enseigné la philosophie et les études africaines et afro-américaines à l’Université du Ghana, à Cambridge, Duke, Cornell, Yale, Harvard et Princeton. Il a aussi fait partie du comité du PEN club et a été l’un des juges du PEN/Newman’s Own. Il est ouvertement homosexuel[1] et vit en couple dans le quartier de Chelsea sur l’île de Manhattan.

Il a étroitement collaboré avec Henry Louis Gates Jr. avec qui il dirige le magazine Transition (en).

En 1992 il publie In My Father’s House, livre pour lequel il gagne le prix Herskovitz pour les études afro-américaines en anglais. Par la suite il publie Colour Conscious avec Amy Gutmann, The Ethics of Identity (2005) et Cosmopolitanism: Ethics in a World of Strangers (2006).

Ses premiers travaux concernaient principalement la sémantique et la théorie du sens alors que les plus récents concernent les problèmes philosophiques de la race et du racisme, de l’identité et de l’axiologie. Ses trois romans sont des histoires policières qui n’ont pas suscité beaucoup d’intérêt : Avenging Angel, Nobody Likes Letitia et Another Death in Venice.

Critiques[modifier | modifier le code]

Appiah a été fortement critiqué par Molefi Asante[2] qui lui reproche d’être probablement "anti-Africain".

Citations[modifier | modifier le code]

  • "Nous pouvons vivre ensemble sans être d'accord sur les valeurs."[3]
  • "C'est mon peuple - le peuple des êtres humains - qui a construit la Grande Muraille de Chine, la tour Chrysler, la chapelle Sixtine."[3]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Philosophie[modifier | modifier le code]

  • Assertion and Conditionals (1985)
  • For Truth in Semantics (1986)
  • Necessary Questions: An Introduction to Philosophy (1989)
  • In My Father's House: Africa in the Philosophy of Culture (1992)
  • Color Conscious: The Political Morality of Race (1992)
  • Bu Me Bé: The Proverbs of the Akan (1996)
  • Kosmpolitische Patriotismus (2002)
  • Africana: The Concise Desk Reference (2003)
  • Thinking It Through: An Introduction to Contemporary Philosophy (2003)
  • Cosmopolitanism: Ethics in a World of Strangers (2006) -
  • Experiments in Ethics (2008)
  • The Honor Code: How Moral Revolutions Happen (2010)
  • The Lies that Bind, Rethinking Identity (Norton, 2018). Traduit en français sous le titre : Repenser l'identité, Ces mensonges qui unissent (Grasset, 2021).

Romans[modifier | modifier le code]

  • Another Death in Venice: A Sir Patrick Scott Investigation (1995)
  • Nobody Likes Letitia (1994)
  • Avenging Angel (1991)

Œuvres traduites en Français[modifier | modifier le code]

  • Pour un nouveau cosmopolitisme, trad. Agnès Botz, Paris, Odile Jacob, 2008
  • Le Code de l'honneur: comment surviennent les révolutions morales, trad. Jean François Sené, Paris, Gallimard, 2012
  • Repenser l'identité: ces mensonges qui unissent, trad. Nicolas Richard, Paris, Grasset, 2021

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Honneurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Interview with Appiah », Boston Globe,‎ (lire en ligne)
  2. « A Quick Reading of Rhetorical Jingoism: Anthony Appiah and His Fallacies », sur www.asante.net, (version du sur Internet Archive)
  3. a et b Robert Solé, « La curiosité cosmopolite », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Honorary Degrees », sur Université Harvard (consulté le ).
  5. (en) « Royal Society of Literature - Kwame Anthony Appiah » (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :