Kurt Schwertsik

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Kurt Schwertsik
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Kurt Schwertsik en 2015.

Naissance (88 ans)
Vienne, Drapeau de l'Autriche Autriche
Activité principale Compositeur
Style Musique moderne
Activités annexes Professeur de composition
Formation Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne
Distinctions honorifiques Décoration autrichienne des sciences et des arts (1992)

Kurt Schwertsik est un compositeur contemporain autrichien né le à Vienne[1]. Il est à l'origine de la « Troisième école viennoise ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Elève de Joseph Marx et de Karl Schiske à l'académie de musique de Vienne, il étudie plus tard avec Karlheinz Stockhausen à Cologne et à Darmstadt.
Il est le cofondateur, en 1965, avec Friedrich Cerha de l'ensemble de musique contemporaine Die Reihe (La Série)[2], qui a été un important instrument pour la diffusion des œuvres contemporaines en Autriche[3].
En 1968, il fonde l'ensemble "MOB art & tone ART" avec Otto Matthäus Zykan et Heinz Karl Gruber[4].
Entre 1989 et 2004, il est professeur de composition à l'académie de musique de Vienne.
Kurt Schwertsik est président de la Joseph Marx Society qui, fondée au printemps 2006, a pour but de promouvoir la musique du compositeur Joseph Marx[5].
Ses œuvres sont caractérisées par son exploration particulière de la tonalité, son ironie musicale et son humour[6].

Sélection d'œuvres[modifier | modifier le code]

Œuvres orchestrales[modifier | modifier le code]

  • Draculas Haus- und Hofmusik , op. 18, symphonie transylvanienne pour cordes (1968)
  • Epilog zu Rosamunde, op. 33 (1978)
  • Irdische Klänge, op. 37, symphonie en 2 mouvements (1980)
  • Uluru, op. 64 (1992)
  • Baumgesänge, op. 65 (1992)
  • Sinfonia-Sinfonietta, op. 73 (1996)
  • Mond-Lichtung, op. 75, pour orchestre à cordes (1997)
  • Unter Messing Baumen, op. 77, pour 4 cornes naturelles et orchestre (1998)

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Sotto Voce, op. 39, pour 4 instruments (flute, violon, violoncelle et guitare) (1980)
  • Blechpartie im neuesten Geschmack, op. 43, pour quintette de cuivres (1982)
  • Am Ende Steht ein Marsch, op. 59, pour octuor à vent (1991)
  • Drei späte Liebeslieder, op. 66, pour violoncelle et piano (1992)
  • Wake, op. 70, pour quatuor à cordes (1994)
  • Ganesha Walkabout, op. 76, pour quatuor à cordes (1998)
  • Adieu Satie, op. 86, pour quatuor à cordes et bandonéon (2003)

Musique de scène[modifier | modifier le code]

  • Der lange Weg zur großen Mauer, opéra basé sur un roman de Richard Bletschacher, opus 24 (1974)
  • Wiener Chronik 1848, ballet opus 28 écrit pour l'Opéra de Cologne (1976-77)
  • Katzelmacher, opéra basé sur un texte de Rainer Werner Fassbinder
  • Fanferlieschen Schönefüßchen - Opéra de type conte de fées d'après Clemens Brentano opus 42 (1982)
  • Das verlorene Wut, singspiel pour la télévision d'après un texte de Christine Nöstlinger, opus 57 (1989)
  • Der ewige Frieden, opérette sur un texte de Thomas Korner, opus 58 (1990)
  • Frida Kahlo, travail de danse-théâtre (1991)
  • Café-Museum – Die Erleuchtung, opéra de chambre opus 67 (1993)
  • Die Welt der Mongolen, opéra basé sur un texte de Michael Köhlmeier, op.72

Prix[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Kurt Schwertsik », sur ircam.fr (consulté le ).
  2. « Data BnF - Kurt Schwertsik », sur bnf.fr (consulté le ).
  3. Alain Fréon, Dictionnaire des Musiciens : les Interprètes, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 978-2-85229-558-2, lire en ligne)
  4. Franck Mallet, « Frankenstein !! », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
  5. (en) « The Executive Committee », sur www.joseph-marx-gesellschaft.org (consulté le ).
  6. (en) Eric Salzman et Thomas Desi, The New Music Theater : Seeing the Voice, Hearing the Body, Oxford, Oxford University Press, , 408 p. (ISBN 978-0-19-509936-2, lire en ligne), p. 157

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]