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Klaus Merz

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Klaus Merz
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
AarauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Liste détaillée
Prix de Soleure (en) ()
Prix Herman-Hesse (en) ()
Prix Gottfried-Keller ()
Basler Lyrikpreis ()
Prix Friedrich-Hölderlin ()
Prix Rainer-Malkowski ()
Christine Lavant prize (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Klaus Merz, né le à Aarau, est un écrivain suisse.

Klaus Merz naît le à Aarau, dans le canton d'Argovie[1]. Il grandit à Menziken[réf. souhaitée], dans le même canton.

Il suit une formation pédagogique à Wettingen et obtient un poste d'enseignant dans un lycée professionnel[2]. Sur le plan littéraire, il se dit être influencé par l'existentialisme d'Albert Camus[3].

Merz publie son premier recueil de poésies Mit Sammlerer Blindheit en 1967[4].

Membre du Groupe d'Olten, il fut son président en 1995-1997.

D'abord connu pour ses œuvres poétiques, quelques pièces de théâtre et des scénarios, il publie en 1997 un roman autobiographique Frère Jacques, qui reçoit le Prix Lipp Suisse 1999[3]. Le titre est une référence à son frère mort avant sa naissance[3].

Le film documentaire Merzluft de Heinz Bütler retraçe sa vie à l'occasion de ses 70 ans[5].

En 2003, il publie les œuvres complètes de son frère handicapé, Martin Merz (1950-1983), sous le titre Zwischenland[6].

En 2024, il reçoit le Grand Prix de littérature, doté de 40 000 francs suisses, pour une œuvre complète[4].

Klaus Merz habites dans la ville d'Unterkulm.

  • Mit Sammlerer Blindheit, 1967
  • Frère Jacques, 1997
  • Der Argentinier, 2014, (ISBN 978-3-7099-7859-7) (nouvelle)

Œuvres traduites en français

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Récompenses et distinctions

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Notes et références

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  1. Brigitte Marschall (de), « Klaus Merz », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  2. (de) Nora Marte, « Klaus Merz: «Der Aargau ist sicher eher reaktionärer geworden» », sur Aargauer Zeitung,
  3. a b c et d Sandrine Fabbri, « Klaus Merz: «J'écris irrégulièrement, dans l'idéal, une phrase par jour» », sur Le Temps,
  4. a et b (de) Félix Münger, « Höchste Schweizer Literaturauszeichnung für Klaus Merz », sur SRF Info,
  5. a b et c (de) Denise Chervet, « Ich muss mir nichts mehr beweisen - Klaus Merz wird 70 », sur SRF Info,
  6. (de) « Martin Merz: Zwischenland. Die gesammelten Gedichte », sur Perlentaucher
  7. Julien Burri, « Trois Romands récompensés par les Prix suisses de littérature 2024 », sur Le Temps,

Liens externes

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