Kilamba Kiaxi

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Kilamba Kiaxi est l'une des neuf municipalités qui composent la région métropolitaine de Luanda, dans la province du même nom, en Angola.

Coucher de soleil dans une rue du quartier de Neves Bendinha, dans la ville de Quilamba Quiaxi, en 2016.

Kilamba Kiaxi s'étend sur 64,1 km2 et compte environ 234 000 habitants. Limité à l'ouest de la municipalité de Maianga, à l'est par les municipalités de Rangel et Cazenga, à l'est de la ville de Viana et au sud par la municipalité de Samba. Kilamba Kiaxi comprend les communes de Neves Bendinha, Golfe, Palanca, Havemos de voltar, Vila Estoril et Camama.

La désignation signifie le comté Kimbundu, la terre (Kiaxi) d'Agostinho Neto (appelé par le peuple en Kimbundu Kilamba dont le sens est «meneur d'hommes»).[pas clair]

Ville nouvelle de Kilamba[modifier | modifier le code]

Une ville nouvelle de Kilamba est construite dans la zone de Camama, avec un financement chinois qui va permettre d'accueillir 200 000 habitants dans des logements neufs. Cette nouvelle ville va permettre de contrebalancer les loyers exorbitants à Luanda, une des villes les plus chères au monde en matière de logement[1]. Elle a été construite en moins de trois ans par le CITIC Group, une compagnie d’État chinoise, pour 3,5 milliards de dollars en échange d'un accès prioritaires à des ressources naturelles du pays (notamment le pétrole)[2].

Face à des prix d'achat prohibitif oscillant entre 120 000 et 200 000 dollars par appartement, dans un pays dépourvu de classe moyenne, où les deux tiers de la population vivent avec moins de 2 € par jour et où l'accès au crédit est compliqué, seuls une poignée de ces logements ont trouvé preneur. Ainsi, sur les 2 800 appartements construit lors de la première tranche, seul 220 d'entre eux ont été vendus[3].

Avec ses 750 immeubles de huit étages, ses douze écoles et sa centaine de boutiques désespérément vides, la cité est depuis considéré comme la grande ville fantôme d'Afrique[2],[3]. En 2012, le gouvernement angolais annonçait qu'une partie des appartements invendus serait convertie en logements sociaux[3]. La commercialisation du parc immobilier a été confiée à Sonangol Imobiliaria[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]