Keith Haring

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Keith Haring
Keith Haring (1986)
Naissance
Décès
(à 31 ans)
New York
Période d'activité
Nom de naissance
Keith Allen Haring
Pseudonyme
Haring, Ḳit‏Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Plasticien de la mouvance Pop art, Graffiti et peinture
Formation
Art Institute of Pittsburgh (en) (à partir de )
School of Visual Arts (à partir de )
Kutztown Area High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Bill Beckley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Représenté par
Gladstone Gallery (d), Skarstedt Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvements
Influencé par
A influencé
Site web
Œuvres principales
Free South Africa,1985 ; Crack is Wack 1986
Compléments
Fondation : Collection Keith Haring Foundation
signature de Keith Haring
Signature

Keith Haring, né le à Reading en Pennsylvanie et mort le à New York, est un artiste, dessinateur, peintre et sculpteur américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Keith Haring[1], fils d'Allen et de Joan Haring, est l'aîné de trois sœurs. Il passe son enfance à Kutztown. Il est élevé dans une famille où règnent la discipline et un certain esprit conservateur.

Formation et début de carrière[modifier | modifier le code]

À 18 ans, il suit des cours de dessin publicitaire à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh mais il se rend compte que ça ne lui convient pas, il se consacre alors à sa passion : le dessin. Il se sent vite enfermé dans cette ville et décide de partir à New York, afin de faire de nouvelles rencontres.

À son arrivée il s'inscrit à la School of Visual Arts. Il s'essaie à des disciplines telles que le collage, la peinture, les installations, la vidéo, etc., mais son mode d'expression privilégié demeure le dessin. Il teste plusieurs supports pour peindre (métal, objets trouvés, corps…). Il ne fait jamais de croquis avant, et il peint toujours très vite.

À New York, et plus particulièrement dans l'East Village, il découvre la foisonnante culture alternative des années 1980 qui, hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. Il rencontre des artistes de la vie underground new-yorkaise tels Kenny Scharf, Madonna, Jean-Michel Basquiat, avec qui il devient ami, et il organise ou participe à des expositions et des performances au Club 57 et au Mudd Club, qui deviennent les lieux fétiches de l'élite avant-gardiste. C'est au Club 57 que le Radiant Baby, un des pictogrammes les plus connus de l'artiste, fut créé. Les rayons autour du bébé représentent son énergie, ce pictogramme symbolise ainsi la vie, la joie et l'espoir en l'avenir.

En plus d'être impressionné par l'innovation et l'énergie de ses contemporains, Haring était aussi influencé par le travail de Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Brion Gysin et le manifeste de Robert Henri The Art Spirit[2].

Style et thèmes[modifier | modifier le code]

Contrairement aux autres artistes américains des années 1950 et 1960 qui avaient promu « l'art du réel » (Robert Rauschenberg et Jasper Johns notamment), Keith plongeait lui dans le réel de façon tout à fait inconnue jusqu'alors, puisque cette immersion se voulait intégrale, voire fusionnelle. Il voulait « être au monde[3] ». Inspiré par le graffiti, tenant du Bad Painting, et soucieux de toucher un large public, Haring commence à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l'East Village (elles sont toujours visibles). Un photographe, Tseng Kwong Chi, le photographie en permanence, même quand la police l'arrête. Il exécute ainsi plusieurs milliers de dessins, aux lignes énergiques et rythmées.

Ses peintures font partie du mouvement général de l'art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre. La « griffe Haring », c'est la répétition infinie de formes synthétiques, soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports. C'est un récit permanent, où l'on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort.

Keith Haring s'est en partie inspiré des dessins du désert de Nazca[4]. Le monde autour de lui devient beau, car il est à son image par la fraîcheur de la vérité et la sincérité de son art.

Reconnaissance publique[modifier | modifier le code]

Sa première exposition personnelle a lieu en 1982 à la galerie Tony Shafrazi de New York et rencontre un immense succès. La même année, il figure en juin à la documenta 7 de Cassel et, durant l'exposition « Statements New York 82 - Leadinq contemporary artists from France » à New York, il noue des relations avec les artistes de la Figuration libre, avec lesquels il interviendra lors de ses nombreux voyages ultérieurs à Paris[5], dont Remi Blanchard puis François Boisrond[6]. En 1983, il participe à la biennale du Whitney Museum et à la Biennale de Sao Paulo.

En juin 1984, il est présenté à l'exposition « Tendances à New York » au musée du Luxembourg et à la Biennale de Venise, puis en décembre s'ouvre à l'ARC du musée d'art moderne de la ville de Paris la grande exposition « Figuration libre, 5/5, France/USA » où, avec Robert Combas et Hervé di Rosa, il couvre les murs du musée de fresques[7]. En 1985, il est invité à participer à la Biennale de Paris, puis bénéficie en décembre de sa première exposition personnelle dans un musée, au CAPC de Bordeaux. Sa notoriété internationale ne cesse de croître et il participe à de nombreuses expositions internationales. Il exécute aussi de nombreuses fresques murales, en 1984 à Sydney, Melbourne, Rio de Janeiro, Minneapolis et New York.

Keith Haring au travail au Stedelijk Museum d'Amsterdam en 1986

En 1986, il peint sur le mur de Berlin une série de personnages entrelacés, en rouge et noir sur fond jaune, reproduisant les couleurs du drapeau allemand[8]. Il reçoit aussi des commandes prestigieuses comme, en 1987, la sculpture monumentale Red Dog for Landois à Münster et la fresque de l'hôpital Necker de Paris en 1987. En 1988, il a l'honneur d’être choisi pour créer l'étiquette du millésime 1988 du château mouton Rothschild[9].

En 1989, il réalise Tuttomondo, sa dernière œuvre publique, sur une façade d'une ancienne église catholique à Pise.

Dans son désir de rencontrer un large public et de rendre son art accessible au plus grand nombre, il ouvre, en 1986, dans le quartier de SoHo, son Pop Shop au 292 Lafayette Street, où il vend ses produits dérivés[10] (vêtements, posters, etc.) illustrés par lui-même, comme autant d'œuvres « au détail ». Cette démarche, très controversée dans les milieux artistiques, est néanmoins fortement appuyée par ses amis et par son mentor Andy Warhol. Son travail l'amène à collaborer avec des artistes tels que Madonna, Grace Jones, Timothy Leary ou encore William S. Burroughs.

Implications sociales et humanitaires[modifier | modifier le code]

Keith Haring tout au long de sa carrière tient un engagement humanitaire contre les préoccupations de son époque : le racisme, l'apartheid, l'homophobie (lui-même homosexuel), la discrimination, le nucléaire... Il signe alors des œuvres qui dénoncent par leur contenu les préjugés sociaux[11].

Conscient de l'épidémie de drogue qui atteint la ville de New York, en 1986 il réalise la fresque Crack is Wack en protestation. Sans autorisation, il peint les murs d'un terrain de handball sur la 2nd Avenue, pour mettre en garde contre les effets néfastes du crack. La fresque est ensuite protégée et même restaurée en 2007[12].

L'artiste s'engage aussi en répondant à des commandes publiques à travers le monde, pour que son art soit apprécié de tous. Il crée alors des fresques pour les hôpitaux, les orphelinats...

En 1986, pour le 100e anniversaire de la Statue de la Liberté, il travaille avec des enfants à la réalisation d'une fresque.

En France, il s'implique dans une fresque dite 'La tour' (27̈ x 13m, de section rectangulaire aux bords arrondis et peinte sur les deux "faces") sur un mur et escalier extérieurs de l’hôpital Necker à Paris, en avril 1987.

Son engagement continue aussi frontalement avec sa participation à des cours de peinture donnés à des enfants dans des écoles et des musées de New York, Amsterdam... Il a aussi contribué à imaginer des designs pour des programmes favorisant l'éducation[2].

Maladie et dernières années[modifier | modifier le code]

En 1988, Keith Haring apprend qu'il est infecté par le virus du VIH. Il s'engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant son art et sa notoriété au service de cette cause et de sa visibilité. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundation[13], en 1989, qui est chargée de venir en aide aux enfants et de soutenir les organisations qui luttent contre le VIH/SIDA.

Cette même année Jean-Michel Basquiat, l'autre peintre emblématique de la figuration libre meurt d'une overdose à New York. Haring, très affecté par ce décès, lui consacrera en hommage un tableau intitulé A Pile of Crowns, for Jean-Michel Basquiat.

En février 1990, à l'âge de 31 ans, il meurt de complications dues à sa maladie.

Postérité[modifier | modifier le code]

Conformément à ses vœux, la donation posthume de l'un des 9 exemplaires de sa dernière œuvre, La Vie du Christ[14], un triptyque doré à l'or blanc, véritable testament artistique et spirituel de l'artiste, la cristallisation et le dépassement de toute la visée générale de son œuvre, de son message, et, reflétant ses dernières préoccupations spirituelles, "[pouvant] laisser penser que Keith Haring, à l’aube de sa mort, se serait réconcilié avec la religion de ses parents[15]", sera effectuée par sa fondation en au profit de la cathédrale Saint-Jean le Divin de New York, lieu de son service funéraire[16] et un second par la Spirit Foundation de Yoko Ono pour l'église Saint-Eustache à Paris (1er), dans le quartier des Halles. Jean-Jacques Aillagon le fera déposer à l'église Saint-Eustache, alors paroisse d'accueil des malades du sida à Paris[17],[18], ville particulièrement appréciée de l'artiste et où Yoko Ono répandra une partie de ses cendres[19]. Un troisième retable est installé en à la Grace Cathedral de San Francisco avec la participation de Yoko Ono, dans la chapelle interconfessionnelle du sida créée pour l'occasion[20],[21].

La tour Keith Haring, une fresque monumentale qu'il avait réalisée en 1987 à l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris, a fait l'objet en 2017 d'une restauration[22]. Également à Paris, une place Keith-Haring lui rend hommage depuis 2018.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2008 :
  • 2009 :
    • « Keith Haring All over », Beaux-Arts de Mons (Belgique)
  • 2010 :
    • « Keith Haring Show[24] », Soma Museum of Art, Séoul (République de Corée), à l'occasion du 20e anniversaire de la mort de l'artiste
  • 2010 :
    • Keith Haring in Paris, retrace les passages de l'artiste à Paris de 1983 aux années suivantes, portraits, soirées et séance de body painting sous l'objectif du photographe et ami Jean Claude Lagrèze. [1]
  • 2011 :
  • 2012 :
    • POP ART 1970's to 1990's, Paris[26]
  • 2013 :
  • 2014
    • Keith Haring, Galerie Laurent Strouk, Paris, Oct - Nov
  • 2017 - 2018
    • Maquis-art Hall Of Fame, Musée de L'Aérosol, Paris
    • "Keith Haring. About Art", Palais Royal, Milan.
  • 2018
    • "Party of Life", Pinacothèque nationale de Bologne
  • 2018-2019
    • "Warhol and Friends", Palais Albergati, Bologne
  • 2019
    • "Keith Haring", Tate Liverpool
  • 2019-2020
    • "Keith Haring", BOZAR, Bruxelles

Cote de l'artiste[modifier | modifier le code]

Le marché de l'art a très vite récupéré le phénomène Haring. Pourtant l'artiste a toujours cherché à démocratiser l'œuvre d'art et à miner son statut élitiste.

Pyramid (1989), composée de quatre triangles contenant des personnages stylisés, a été vendue 92 000 euros à Cologne[28].

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie : Ouvrages de Keith Haring[modifier | modifier le code]

  • (en) Keith Haring, Nina's book of little things !, Munich / New-York, Prestel, (réimpr. 2013), 72 p., 27 cm (ISBN 978-0-7636-6893-8, SUDOC 224427547). Résumé : En 1988, Keith Haring a offert le livre Nina's Book of Little Things à Nina Clemente, la fille d'un ami artiste, pour son septième anniversaire. Ce livre reproduit les dessins et les textes originaux de Keith Haring, avec sa préface humoristique, riche en trouvailles, et rédigée sous forme d'instructions. Bien que destiné à Nina, ce livre s'adresse désormais à tous les enfants[29]. Traduction: Keith Haring, Le grand livre des petites choses, Genève, La Joie de lire, 2010 (autre tirage : 2011), 72 p., 31 cm (SUDOC 152866272).
  • Keith Haring, Journal [« Journals »], Flammarion, (1re éd. 1996), 408 p., 24 cm (ISBN 978-2-0802-5931-8, SUDOC 257908005).
  • (en) Keith Haring et Larry Warsh (éditeur scientifique), Haring-isms, Princeton University Press, , 151 p., 15 cm (ISBN 978-0-691-20985-2, SUDOC 25786363X, lire en ligne) (en ligne: extraits)

Bibliographie : Ouvrages sur Keith Haring[modifier | modifier le code]

  • (fr + nl) Keith Haring (catalogue de l'exposition au Bozar Museum de Bruxelles), Bozar Books & Mercatorfonds, , 128 p., 19 x 25 cm. Site expo [2]
  • Keith Haring, catalogue d'exposition, Galerie Laurent Strouk, 2014
  • Odile Burluraux, Tadeo Kohan, Camila Soyri, et al ([exposition, Paris, Musée d'art moderne de la Ville de Paris, le Centquatre]), Keith Haring : The political line, Paris-musées, , 32 p., 24 cm (ISBN 978-2-7596-0222-3, SUDOC 175672830).
  • (en) Henry Geldzahler (en) et al. ([exposition, New-York, Brooklyn Museum]), Keith Haring : 31 subway drawings, , 64 p., 35 cm (ISBN 978-0-9860008-0-5, SUDOC 235892092, lire en ligne), en ligne : compte rendu d'Etienne Schira, sur Critique d'art, 2021.
  • [Conception éditoriale Gianni Mercurio] et al. ([exposition], Lyon, Musée d'art contemporain), Keith Haring, Skira, , 366 p., 31 x 31 cm (ISBN 978-88-6130-638-7 et 978-88-6130-656-1, SUDOC 122669673).
  • Guillaume Morel, « Keith Haring », Connaissance des Arts, SFPA, no Hors série no 352 « Keith Haring »,‎
  • Keith Haring : Et l'art descend dans la rue ! (conçu par Désirée La Valette et David Stark), Palette, , 31 p., 29 cm (SUDOC 098278983).
  • Alexandra Kolossa (trad. Michèle Schreyer), Keith Haring: 1958-1990, une vie pour lʼart, Taschen,, , 96 p., 23 cm (ISBN 9783822831441, SUDOC 083645853).
  • (en) John Gruen, Keith Haring : the authorized biography, Thames and Hudson, , 259 p., 24 cm (ISBN 0-500-23629-1, SUDOC 163519358).
  • Keith Haring, 1983 ([Exposition, Paris, Galerie de Poche, du 15 au 30 janvier 1990]), Galerie 1900-2000, , 32 cm (SUDOC 022207260).
  • Keith Haring et Grégoire Müller ([exposition], Didier Imbert fine art, Paris), Warhol-Basquiat : collaborations, , 40 p. (SUDOC 165642742).
  • Keith Haring, Free South Africa, 1985, [3]

Web[modifier | modifier le code]

  • [exposition]: Communiqué de presse Keith Haring et Dossier de presse, « Keith Haring », sur MAC Lyon, (consulté le ).

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Keith Haring, le petit prince de la rue, documentaire[30] de Christina Clausen, 2008.
  • Keith Haring, Street Art Boy, documentaire de Ben Anthony, 2020.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Keith Haring | Biography, Art, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. a et b Biographie de Keith Haring sur le site de la (en) Keith Haring Foundation.
  3. « Keith Haring, être au monde », sur Espace Trévisse (consulté le ).
  4. (en) Mark Coetzee, Against all odds: Keith Haring in the Rubell Family Collection, éd. Rubell Family Collection, 2008, p. 104.
  5. « Keith Haring The political line », site du musée d'art moderne de la ville de Paris.
  6. Catalogue de l'exposition « Keith Haring The polical line », MAMVP, Odile Burluraux, « When I grow up I would like to be an artist in France », p. 46. De 1984 à 1989, il exposera à 9 reprises en France et y réalisera 7 commandes publiques et performances dont 2 peintures dans le métro parisien, ibid., p. 43 à 51.
  7. « Figuration libre », Hervé Perdriolle, 3 août 2008, site Blogspot.
  8. (es) « La efímera intervención de Keith Haring en el Muro de Berlín », sur Fahrenheit Magazine, (consulté le )
  9. « Château Mouton Rothschild » (consulté le ).
  10. (en) Site du Guardian, « Is it art, or is it a shop? ».
  11. a et b The message, version intégrale.
  12. (en) « Crack is Wack, 1986 », sur The Keith Haring Foundation (consulté le )
  13. Site de la (en) Keith Haring Foundation.
  14. Keith Haring Altarpiece: The Life of Christ, site de la Saint Louis University.
  15. Antoine Lavastre, « La Vie du Christ, le chef-d'œuvre religieux de Keith Haring à Saint-Eustache », sur Coupe-File Art. Web-magazine culturel, (consulté le )
  16. « Chronicle », The New York Times, Nadine Brozan, 28 juin 1994 (copier l'adresse du lien pour le maintenir ouvert).
  17. Keith Haring : Jésus, l'enfant rayonnant, à Saint-Eustache, blog Archéologie du futur.
  18. 28 juin 2009, Chapelle en Bretagne - Gérard Beneteau, blog de Jean-Jacques Aillagon.
  19. Vanity Fair, The Universe of Keith Haring Filmmaker Christina Clausen, Mary Lyn Maiscott, 28 octobre 2008, site de Vanity Fair. Au pied de la colonne Vendôme, face à l'hôtel Ritz.
  20. « Keith Haring Work Will Adorn AIDS Chapel », San Francisco Chronicle, Dan Levy, 1er décembre 1995, site SFGate.
  21. Grace Cathedrale's AIDS Interfaith Chapel - « The story behind the creation », site A voice for community achievers.
  22. « La fresque de Keith Haring à l'Hôpital Necker de Paris va pouvoir être rénovée », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Exposition sur le site de la galerie.
  24. Ambassade des États-Unis en République de Corée.
  25. Exponaute - Les hiéroglyphes de Keith Haring.
  26. Inception Gallery Contemporary Art.
  27. Sortir à Paris - Keith Haring The political line.
  28. Lempertz, Die 900. Auktionen, Cologne, 2007.
  29. Résumé reproduit depuis SUDOC.
  30. Site de cinemagora. Version 15 minutes par Leedstime

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]