Kees de Jager

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Cornelis (dit Kees) de Jager (prononcé en néerlandais [keːs də ˈjaːɣər]), né le à Den Burg et mort le dans la même ville, est un astronome néerlandais spécialisé dans la prédiction des variations solaires pour évaluer l'impact du Soleil sur le climat futur. Il est secrétaire général assistant de l'Union astronomique internationale de 1967 à 1970, puis secrétaire général de 1970 à 1973. Il fut également directeur de l'observatoire d'Utrecht. Il était membre du Committee for Skeptical Inquiry.

Naissance et études[modifier | modifier le code]

Né à Den Burg, Kees de Jager passe sa scolarité dans les Indes néerlandaises[1]. De 1939 à 1945, il étudie les mathématiques, la physique et l'astronomie à l'Université d'Utrecht [2],[3]. Le , il obtient son doctorat avec une thèse intitulée Le spectre de l'hydrogène du Soleil. Son superviseur est Marcel Minnaert.

Recherche solaire et stellaire[modifier | modifier le code]

Kees de Jager effectue des travaux sur les étoiles et la physique solaire, dans le cadre desquels il est l'un des rédacteurs fondateurs de la revue Solar Physics[4]. En 1980, il est le chercheur principal du spectromètre imageur de rayons X durs (HXIS) à bord du satellite Solar Maximum Mission[5]. Ses travaux sur les éruptions solaires sont souvent réalisés en collaboration avec Zdeněk Švestka.

À partir de 1978, Kees de Jager réalise des travaux remarquables sur les étoiles les plus lumineuses, appelées hypergéantes[6]. De 1960 à 1986, il est professeur à l'université d'Utrecht[7],[8].

Relations Soleil-climat[modifier | modifier le code]

Les recherches ultérieures de Kees de Jager se concentrent sur la prévision des variations solaires afin d'évaluer l'impact du Soleil sur le climat futur.

Cyclosophie[modifier | modifier le code]

Autres activités[modifier | modifier le code]

Honneurs et récompenses[modifier | modifier le code]

En 1969, il devient membre de l'Académie royale néerlandaise des arts et des sciences[9]. En 1990, il est élu membre de l'Academia Europaea[10].

L'astéroïde (3798) de Jager est nommé en son honneur[15].

Mort[modifier | modifier le code]

Kees de Jager meurt le [5],[16], moins d'un mois après être devenu centenaire[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) « In memoriam Kees de Jager, sterrenkundige (1921–2021) », astronomie.nl, Astronomie nl,
  2. « Digital Concert & Special Magazine for astronomer Kiss de Jagger (100) », commentaryboxsports.com, Commentary Box Sports,
  3. (nl) « Astrofysicus Kees de Jager draaide honderd rondjes om zijn zon », trouw.nl, Trouw,
  4. (en) Cornelis de Jager et Zdeněk Švestka, « SAO/NASA Astrophysics Data System (ADS) », Solar Physics, vol. 10,‎ , p. 243 (Bibcode 1969SoPh...10..243., lire en ligne)
  5. a et b (nl) « Een leven gewijd aan de zon », sur nrcl.nl, NRC,
  6. « Two Decades of Hypergiant Research », sur festschrift (consulté le )
  7. (nl) « Sterrenkundige en bedenker woord 'oerknal' Kees de Jager overleden », sur nos.nl, NOS
  8. a et b (nl) « Sterrenkundige Kees de Jager (100) overleden » [« L'astronome Kees de Jager (100 ans) est décédé »], sur nhnieuws.nl,
  9. « Cornelis de Jager » [archive du ], Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences
  10. « Cornelis de Jager » [archive du ], Academia Europaea
  11. « Recipients of the Karl Schwarzschild Medal » [archive du ], sur The AG, Astronomische Gesellschaft German Astronomical Society (consulté le )
  12. « Short cv of C. de Jager », Cornelis de Jager (consulté le )
  13. « Previous winners of the George Ellery Hale Prize » [archive du ], sur Solar Physics Division, American Astronomical Society (consulté le )
  14. Paul Kurtz, « Skepticism in Europe: Brussels Conference Tackles Diverse Issues », Skeptical Inquirer, vol. 15, no 2,‎ , p. 221
  15. Schmadel Lutz, Dictionary of Minor Planet Names, Volume 1, Springer, (ISBN 9783540002383, lire en ligne)
  16. Union astronomique internationale, « In memoriam Cornelis de Jager, astronomer (1921–2021) », News/Announcements, no ann21036,‎ (lire en ligne)
  17. (nl) Hans van den Ham, « Utrechtse astronoom Kees de Jager is 100, maar de sterrenhemel kan hij niet meer zien », Algemeen Dagblad,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]