Julius Sperber

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Julius Sperber
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Seebergen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Pseudonymes
Julianus de Campis, Iulianus de CampisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Julius Sperber (pseudonyme Julianus de Campis) est un auteur allemand né en 1540 à Seebergen et mort en 1616 à Dessau (Principauté d'Anhalt-Dessau).

C'est un écrivain alchimiste et kabbaliste. Il est cité dans l'Universal Lexicon[1] de Johann Heinrich Zedler comme médecin personnel et conseiller du prince Christian Ier d'Anhalt-Bernbourg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Julius Sperber était le septième enfant de Valentin Sperber et d'Euphroyne de Borsdorf, de Borna. Sa famille avait une implication religieuse forte : son père était surintendant, et sa mère était une ancienne nonne ; tous deux avaient été mariés lors de la réforme protestante par Philippe Mélanchthon. Le frère aîné de Julius était le théologien Erhard Sperber, et au moins cinq de ses frères étaient pasteurs.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Son œuvre la plus célèbre est l'Écho de la Fraternité par Dieu hautement illuminée de l'illustre Ordre de la Rose-Croix, publié à Dantzig 1615[2], qui est l'un des plus importants et influents premiers écrits sur la Rose-Croix. Dans ce document, écrit-il, l'Ordre rosicrucien n'est pas une nouvelle création, mais le gardien d'une connaissance très ancienne. Il fait également publier en appendice d'une réédition de la fama fraternitatis Rosae Crucis une : Lettre ouverte ou exposé À tous ceux qui ont lu quelque chose sur la nouvelle fraternité de l’Ordre de la Rose Croix.

Parmi les autres œuvres rosicruciennes en 1615 est également édité le traité du Summum bonum, sur le Bien Suprême où il décrit les conditions d'admission à la fraternité ainsi que la conduite à observer en présence du principal de l'Ordre[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Carl Edwin Lindgren: THE ROSE CROSS, A Historical and Philosophical View (users.panola.com).
  • Rafal T. Prinke: The Jagged Sword and Polish Rosicrucians. In: Journal of Rosicrucian Studies, 1 (1983), S. 8–13.
  • Nicholas H. Clulee: [Review of John Warwick Montgomery: Cross and Crucible: Johann Valentin Andreae (1586–1654), Phoenix of the Theologians]. In: Isis, Vol. 67, No. 4 (Dec., 1976), p. 640–641.
  • W.E. Peuckert: Pansophie, 1956[4].
  • Nesta Webster: SECRET SOCIETIES AND SUBVERSIVE MOVEMENTS, London 1924.
  • Adam Friedrich Böhme: Des Hermes Trismegistos wahrer alter Naturweg, Leipzig 1782 (ein Freimaurerwerk)
  • « 1505 » dans Johann Heinrich Zedler, Universal Lexicon, vol. 38, Leipzig, (lire en ligne), p. 765

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Sperber, Julius », sur zedler-lexikon.de (consulté le ).
  2. http://www.drc.fr/prodManuel/home/zoom-produit/5113/summum-bonum.html traduction française
  3. http://www.editionsclarafama.com/index.php?id_product=31&controller=product SUMMUM BONUM et autres traités vieux de 400 ans extraits des archives secrètes de l’Ordre de la Rose-Croix
  4. "JULIUS SPERBER (17. Jh.) unterscheidet eine göttliche Magie - MAGIA DIVINA (Magia coelestis) - »das ist die himmlische oder göttliche Weisheit «, eine menschliche Magie, »welche mit Ceremonien und allerhand Mißbräuchen dermassen vermischet, und dadurch verdunckelt worden, daß sie billich den vorigen Namen verlohren«, und eine ABERGLÄUBISCHE oder TEUFLISCHE MAGIE"

Liens externes[modifier | modifier le code]