Julien Delmaire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Julien Delmaire
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Genres artistiques

Julien Delmaire, né en , est un poète et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Julien Delmaire se fait d'abord connaître en déclamant ses poèmes dans la tradition oral du Spoken word[1]. Depuis, il multiplie les lectures et les performances sur scène, en France et dans le monde[2].Il apparaît aux côtés d'autres artistes dont Grand Corps Malade dans le documentaire, Slam ce qui nous brûle, réalisé par Pascal Tessaud en 2007[3]. Julien Delmaire a écrit sept recueils de poèmes, son premier recueil, Nègres, aux éditions Périplans, a été préfacé par le professeur Joseph Ki-Zerbo. Julien Delmaire anime de nombreux ateliers d'écriture dans les établissements scolaires, en milieu pénitentiaire et dans les hôpitaux psychiatriques[4]. En 2013, paraît son premier roman, Georgia, aux éditions Grasset, récompensé par le prix de la Porte Dorée. Ce roman, remarqué par la critique, narre dans une langue poétique l'histoire d'amour entre une femme marginale et un travailleur sans papiers, sur fond de France en crise[5].En 2016, il publie son deuxième roman, Frère des Astres qui reçoit le prix Spiritualités d'Aujourd'hui. Ce livre, hommage à la Beat Generation est une variation moderne sur la vie de Saint Benoit Joseph Labre[6],[7]. Son troisième roman Minuit, Montmartre paraît en aux éditions Grasset.[1][8],[9] Le livre se déroule au début du XXe siècle, à Montmartre et s'intéresse à un épisode méconnu de la vie du peintre Théophile-Alexandre Steinlen, le dessinateur de l'affiche du Chat Noir.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Roman[modifier | modifier le code]

- Prix littéraire de la Porte Dorée 2014[11]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Les Aventures inter-sidérantes de l’ourson Biloute, vol 1 La baraque à frites de l’espace, ill. de Reno Delmaire, Paris, Éditions Grasset Jeunesse, 2017, 42 p. (ISBN 978-2-246-86043-3)
  • Les Aventures inter-sidérantes de l’ourson Biloute, vol 2 Les mutants de la mine noire, ill. de Reno Delmaire, Paris, Éditions Grasset Jeunesse, 2017, 43 p. (ISBN 978-2-246-86044-0)

Poésie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. appelle-moi poésie, « Appelle-Moi Poésie | Julien Delmaire - Rouge », (consulté le ).
  2. Revista Prometeo, « ¡Rojo! (Julien Delmaire, Francia) », (consulté le ).
  3. « Slam, Ce Qui Nous Brûle (Documentaire) » (consulté le ).
  4. « Stage enseignants avec Anne Mulpas, Julien Delmaire & Frédéric Forte | www.maisondelapoesieparis.com », sur www.maisondelapoesieparis.com (consulté le ).
  5. Bruno Corty, Françoise Dargent, Thierry Clermont et Astrid De Larminat, « Premiers romans: nos dix coups de cœur », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  6. « lavie.fr/culture/livres/les-mo… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. « Julien Delmaire, Hugo Poliart, Françoise Huguier et Titouan Lamazou du 16 avril 2016 - France Inter », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Froggy's Delight, « Minuit, Montmartre - Julien Delmaire :: FROGGY'S DELIGHT :: Musique, Cinema, Theatre, Livres, Expos, sessions et bien plus. », sur www.froggydelight.com (consulté le ).
  9. « Lundi Librairie : Minuit, Montmartre - Julien Delmaire », sur www.parisladouce.com (consulté le ).
  10. Valérie Marin La Meslée, « Livre : Julien Delmaire reçoit le prix de la Porte dorée pour "Georgia" », sur Le Point Afrique, (consulté le ).
  11. Eugénie Barbezat, « Julien Delmaire reçoit le prix littéraire de la Porte Dorée », sur L'Humanité, (consulté le ).
  12. Aurélien Delsaux, « Frère des astres », sur Revue Etudes, (consulté le ).
  13. « Bogolan : le chant d’un retour au pays natal », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Aminata Aidara, « Julien Delmaire au verbe insurgé | Africultures », Africultures,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Aminata Aidara, « Rose-Pirogue : sous le poème, les braises | Africultures », Africultures,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]