Jours tranquilles à Clichy (roman)

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Jours tranquilles à Clichy
Auteur Henry Miller
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre autobiographie
érotisme
Version originale
Langue Anglais
Titre Quiet Days in Clichy
Date de parution 1965
Version française
Lieu de parution Paris
Date de parution 1956
Chronologie
Précédent Plexus (roman)
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Jours tranquilles à Clichy (Quiet Days in Clichy) est un roman autobiographique d’Henry Miller écrit en 1940 et publié en 1956 en France puis en 1965 aux États-Unis.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1932, Henry Miller vient vivre à Paris et s’installe à Clichy dans un appartement qu'il partage avec Fred Perles, un journaliste correspondant du Chicago Tribune. Il vit ainsi deux ans et rédige ses premiers romans Printemps noir et Tropique du Cancer, préfacé par sa muse Anaïs Nin.

Présentation[modifier | modifier le code]

C'est après son retour à New York en 1940 que Henry Miller écrit Jours tranquilles à Clichy. Il en reprend l'écriture en 1956 à la veille de sa publication. Comme pour certains autres de ses romans, Jours tranquilles à Clichy est publié d’abord en France et interdit aux États-Unis jusque dans les années 1960[1]. Miller y évoque la vie de bohème de deux amis, Joey et Carl, écrivains sans le sou à Paris[2]. Il garde de ces années « l'impression d'un petit paradis sur terre », détaillant les aventures sexuelles des deux hommes[3], vie de débauche et fréquentation de prostituées dès qu'un peu d'argent le leur permet[4] : « Par une journée grise, quand il faisait froid partout sauf dans les grands cafés, je goûtais à l’avance le plaisir de passer une heure ou deux au Wepler avant d’aller dîner. La lueur rose qui nimbait toute la salle émanait des putains qui se rassemblaient d’ordinaire près de l’entrée [...] Le coin où elles se réunissaient ressemblait à la Bourse où se négociait le marché du sexe, lequel avait ses hauts et ses bas, comme n'importe quel marché. Comme dit le proverbe, il n'y a que deux choses à faire quand il pleut et les putains ne perdaient jamais leur temps à jouer aux cartes »[5].

Film[modifier | modifier le code]

En 1990, Claude Chabrol tourne son film Jours tranquilles à Clichy, adaptation du livre de Miller.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) Clyde Haberman Chabrol Films a Henry Miller Tale New York Times, 1989
  2. ↑ Miller, Henry (1891-1980)
  3. ↑ Henry Miller y coule des « jours tranquilles » Le Parisien, 21 juillet 2000
  4. ↑ Wilko Steffens Essen, Gespräche, Sex | Henry Millers „Stille Tage in Clichy“ 26 décembre 2013
  5. ↑ Jean-Yves Mollier Chez Wepler, 14 place Clichy, Paris, Michel Beissières, 2018, page 44

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