Josiane Chevalier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Josiane Chevalier
Josiane Chevalier en 2018.
Fonctions
Préfète du Bas-Rhin
depuis le
Préfète de la Corse-du-Sud
-
Préfète de l'Essonne
-
Préfète des Pyrénées-Orientales
-
Philippe Vignes (d)
Préfète du Tarn
-
Thierry Gentilhomme (d)
Secrétaire générale de la préfecture du Rhône (d)
-
Isabelle David (d)
Secrétaire générale de la préfecture des Hauts-de-Seine
-
Sylvie Houspic (d)
David Clavière (d)
Secrétaire générale de la préfecture de Savoie (d)
-
Jean-Michel Porcher (d)
Jean-Marc Picand (d)
Secrétaire générale de la préfecture du Jura (d)
-
Philippe Maffre (d)
Francis Blondieau (d)
Sous-préfète de l'arrondissement de Vitry-le-François
-
Ferdinand-Maurice Constant (d)
Valérie Le Gleut (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
La MureVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Josiane Monique Yvette de BortoliVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Josiane Chevalier, née à La Mure, est une haute fonctionnaire française[1]. Elle est depuis préfète de la région Grand Est, préfète de zone de défense et de sécurité Est, et préfète du Bas-Rhin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Josiane Chevalier est diplômée de l’IRA de Lyon et détient un DESS de management des politiques sociales.

Carrière de début[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière en 1981, comme attachée de préfecture chargée de mission auprès du préfet de l’Ain, puis auprès du préfet de l’Isère de 1982 à 1986.

Par la suite, elle intègre le Conseil général de l’Isère et, de 1986 à 1993, endosse les fonctions de chef du service des affaires scolaires et universitaires au sein de cette structure .

En 1994, elle est promue (au choix) administratrice territoriale et est nommée sous-directrice de l’aide et des actions sociales puis directrice de la santé et de la solidarité du conseil général de l’Isère, fonction qu'elle exerce jusqu’en fin 2001.

Carrière en tant que sous-préfète puis préfète[modifier | modifier le code]

En 2002, elle entame sa carrière préfectorale qui la conduit à assumer successivement les fonctions de sous-préfète à Vitry-le-François en 2002, de secrétaire générale de la préfecture du Jura en 2004, de secrétaire générale de la préfecture de Savoie en 2006, de directrice de cabinet du préfet des Hauts-de-Seine en 2008 et enfin de secrétaire générale de la préfecture du Rhône en 2010. En 2012, elle obtient sa première nomination en tant que préfète dans le Tarn[2].

Par la suite, son parcours est marqué par une accession à des postes de préfets jusqu'alors attribués à des hommes. Elle devient ainsi en 2014 la première préfète des Pyrénées-Orientales[3] (où elle est notamment chargée de la gestion d'importantes inondations en 2014[4]) et en 2016, la première préfète de l’Essonne[5].

Sa nomination comme préfète de Corse du Sud[6] en 2018 fait d'elle, là encore, la première femme de l’histoire à ce poste. Au cours de ses 20 mois en poste, elle aura des relations difficiles avec les nationalistes corses[7] et s'engage notamment dans la lutte contre les fraudes agricoles[8]et les occupations illégales du domaine maritime, mettant un terme à des années de pratiques illicites de la part de nombreux paillotiers[9].

En 2020, elle est nommée préfète de la Région Grand Est[10],[11](également première femme à ce poste[12]), préfète de zone de défense et de sécurité Est, préfète du Bas-Rhin, succédant à Jean-Luc Marx[13]. Ses débuts à ce poste sont marqués par la gestion de la crise sanitaire due à la Covid-19 particulièrement virulente dans le Grand Est[14],[15],[16]. Elle porte plainte en contre Dieudonné qui a proposé un spectacle malgré les mesures de restriction des rassemblements[17] et fait part des résultats satisfaisants d'un contrôle des tests PCR aux frontières[18]. En , sa décision concernant le port obligatoire du masque à Strasbourg fait polémique et son arrêté est annulé par le tribunal administratif de Strasbourg[19]. Toutefois, à la suite de l'appel devant le Conseil d'État fait par le Ministre des solidarités et de la Santé, le juge des référés du Conseil d'État conclut à une nécessaire limitation des mesures prises par l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Strasbourg et enjoint Josiane Chevalier à limiter l'obligation du port du masque aux zones à forte densité de population[20].

Le , elle est nommée présidente du Conseil d'administration de l'agence de l'eau Rhin-Meuse[21]

Autres fonctions et reconnaissances[modifier | modifier le code]

Josiane Chevalier a été trésorière (2009-2010) puis secrétaire de l’association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur (2010-2011).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Josiane Chevalier - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le )
  2. « Albi. Josiane Chevalier devient la nouvelle préfète », sur ladepeche.fr (consulté le )
  3. « Le parcours de Josiane Chevalier, nommée préfète des Pyrénées-Orientales », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
  4. Le Point magazine, « Inondations dans les Pyrénées-Orientales : retour à la normale », sur Le Point, (consulté le )
  5. Par Cécile Chevallier Le 17 mai 2016 à 17h24, « Je suis très fière d’être la première préfète de l’Essonne », sur leparisien.fr, (consulté le )
  6. « Josiane Chevalier, une « main de fer » face aux nationalistes corses », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. A. Chabanon, « Josiane Chevalier : une préfète rompue à l'exercice mais pas à l'épreuve de la Corse », sur Corse Matin,
  8. « Des fraudes à la PAC pourraient coûter 1.4 milliards d’euros à la France », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  9. Hélène Constanty, « A Palombaggia, la fin de l'âge d'or des paillotes », sur Mediapart (consulté le )
  10. a et b « Administration. Josiane Chevalier, nouvelle préfète du Grand Est, entre en fonction le 3 février », sur www.dna.fr (consulté le )
  11. « Administration. [VIDEO] Josiane Chevalier, préfète en « mode projet et commando » », sur www.dna.fr (consulté le )
  12. « Strasbourg : Josiane Chevalier, première femme préfète du Grand Est et du Bas-Rhin, a pris ses fonctions », sur France 3,
  13. « Jean-Luc Marx, préfet du Bas-Rhin, prendra sa retraite en mars », sur Les Echos, (consulté le )
  14. « La préfète Josiane Chevalier évoque "des capacités de réanimation saturées dans le Haut-Rhin" », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  15. « Charles Michel - Olivier Véran - Josiane Chevalier », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  16. « Une journée dans la guerre contre le virus de la préfète du Grand Est », sur LEFIGARO (consulté le )
  17. « Covid-19 : Gérald Darmanin et la préfète du Bas-Rhin portent plainte après un spectacle «illégal» de Dieudonné », sur LEFIGARO (consulté le )
  18. « Covid-19 : "2 000 personnes contrôlées en Alsace et 9 verbalisations" pour défaut de test PCR, selon la préfète de la région Grand-Est », sur Franceinfo, (consulté le )
  19. « Port du masque à Strasbourg : la préfète sommée une nouvelle fois de revoir sa copie », sur Les Echos,
  20. Le Conseil d'État, « Conseil d'État, 6 septembre 2020, Port obligatoire du masque à Strasbourg et dans 12 communes du Bas-Rhin », sur Conseil d'État (consulté le )
  21. « Environnement. Josiane Chevalier, présidente du conseil d’administration de l’agence de l’eau Rhin-Meuse », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  22. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048734605
  23. https://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/lh20210101.pdf
  24. « Mérite Maritime et médaille d'Honneur des marins - », sur merite-maritime29.org (consulté le ).
  25. Service de la communication interministérielle, « Communiqué de presse » Accès libre [PDF]