Joseph de Verdilhac

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Joseph de Verdilhac
Le général de Verdilhac en 1941.
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Meudon
Nationalité
Formation
Activité
Enfant
Autres informations
Arme
Grades militaires
Général de division (à partir de )
Général de corps d'armée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
Archives conservées par

Joseph Antoine Sylvain Raoul de Verdilhac (Brive-la-Gaillarde, - Meudon, [2],[3]) est un général français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Saint-Cyrien de la promotion : "Centenaire d'Austerlitz" qui a duré de 1904 à 1906 où il est devenu proche du général Legentilhomme bien qu'ils se soient retrouvés adversaires lors de la campagne de Syrie[4],[5].

Marié le 18 septembre 1907 à Montpellier (Hérault) avec Germaine Fournel (13 décembre 1883, Montpellier (Hérault) - 17 janvier 1969, Meudon (Hauts-de-Seine)), il est le père d'Yves de Verdilhac, plus connu sous son nom d'auteur Serge Dalens et de Monique de Verdilhac.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le chef de bataillon Verdilhac, commandant le 68e BCA, en 1918-1919.

Durant le premier conflit mondial, Joseph de Verdilhac, prend en 1918 le commandement du 68e bataillon de chasseurs alpins[6].

En 1919, il rejoint la 40e Promotion de École de guerre. Il aurait dû être admis en 1914, mais la promotion est ajournée à la suite de la Première Guerre mondiale[réf. souhaitée].

En 1935, il devient colonel du 158e régiment d'infanterie. C'est à cette période que le régiment accueille Pierre Joubert. C'est donc à cette période que Joubert se rapproche de la famille Verdilhac[7].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le général de Verdilhac avec le général australien Chrystall à Beyrouth en septembre 1941, inspectant le rembarquement des troupes de l'armée de Vichy selon les termes de l'armistice de Saint-Jean-d'Acre.

Général de brigade le , commandeur de la Légion d'honneur le , il est promu général de division le .

Chef d'état-major de la 6eRégion Militaire en 1938, il commande la 6e Division d'Infanterie Nord-Africaine pendant la campagne de France de 1940, puis il est commandant en chef des forces terrestres au Levant pendant la Campagne de Syrie[8].

Il représente Vichy lors des négociations de Saint-Jean-d'Acre en 1941.

Il participe au complot de l'évasion de Königstein du général Giraud en 1942[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L’Armée Française et les États du Levant, Maurice Albord, CNRS Éditions - 2000 (ISBN 2271057132)
  • Syrie 1941, La guerre occultée, Henri de Wailly, Perrin - 2006

Notes et références[modifier | modifier le code]