Joseph-Marie Bipoun-Woum

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Joseph-Marie Bipoun-Woum
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Fonctions
Membre du Conseil constitutionnel du Cameroun
-
Ministre des Sports du Cameroun
Biographie
Naissance
Décès
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IstanbulVoir et modifier les données sur Wikidata
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Joseph-Marie Bipoun-Woum, né le dans l'arrondissement d'Edéa et mort le à Istanbul[1], est professeur émérite de droit des universités du Cameroun, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l'université de Yaoundé II et ancien ministre camerounais de la Culture, puis de la Jeunesse et des Sports. Il est président de la chambre d'arbitrage et de conciliation auprès du comité national olympique et sportif du Cameroun et membre du Conseil constitutionnel[2].

Parcours administratif et politique[modifier | modifier le code]

Joseph-Marie Bipoun-Woum entre au gouvernement le comme ministre de la Culture[3]. Le , il devient ministre de la Jeunesse et des Sports[4]. Après quatre années de fonctions ministérielles, il quitte le gouvernement le et reprend aussitôt ses enseignements de droit constitutionnel et de droit international de même que ses responsabilités au département de droit public à la faculté des sciences juridiques et politiques de l'université de Yaoundé II[5].

Fonctions diplomatiques[modifier | modifier le code]

En 2008, il devient membre de la Chambre d’arbitrage de la Cour internationale de justice de La Haye pour une période de six ans[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont celui portant sur Le droit international africain : problèmes généraux, règlement des conflits en 1970. En 1986, il publie le Dossier de publications scientifiques de Monsieur Bipoun Woum Joseph-Marie (1972-1985) qui compile toutes ses productions scientifiques.

Décès[modifier | modifier le code]

Il meurt le à Istanbul de suites de longue maladie[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Françis BELIBI, « Nécrologie Le Prof. Bipoun Woum n'est plus », Cameroon Tribune n° 12884/9093,‎ , p. 4
  2. « Joseph-Marie Bipoun-Woum: ledroit constitutionnel, il connaît », sur cameroon-tribune.cm/, (consulté le ).
  3. « 19e Gouvernement de Paul Biya (27/11/1992) », sur atangana-eteme-emeran.com, (consulté le )
  4. « 20e Gouvernement de Paul Biya 21/07/1994 », sur atangana-eteme-emeran.com, (consulté le )
  5. Jean-Bruno Tagne, Mutations, « Cameroun: Université : retour à la classe départ », sur fr.allafrica.com, (consulté le )
  6. Mutations, « Distinction : Des Camerounais à la Cij Bamela Engo, Bipoun Woum, Dipanda Mouelle et Ngwafor Ndeh cooptés à la Chambre d’arbitrage de la haute juridiction. », sur cm.telediaspora.net, (consulté le )
  7. « Nécrologie : le Pr Bipoun Woum Jean Marie, l’ancien ministre de la Culture et membre du Conseil constitutionnel est mort », sur actucameroun.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Kamto, Brusil Miranda Metou, Stéphane Doumbé-Billé, Regards sur le droit public en Afrique : mélanges en l'honneur du Doyen Joseph-Marie Bipoun Woum, Éditions L'Harmattan, 2016, 474 p.
  • United Nations, Affaire de la frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigeria (Cameroun c. Nigéria ; Guinée Équatoriale (intervenant)) : arrêt du , United Nations Publications, , 606 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]