José Moñino y Redondo de Floridablanca

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José Moñino y Redondo de Floridablanca
Le Comte de Floridablanca (vers 1776), peint par Pompeo Batoni, Art Institute of Chicago.
Fonctions
Secrétaire d'État
-
Ambassadeur d'Espagne près le Saint-Siège
-
Comte de Floridablanca (d)
Titre de noblesse
Comte de Floridablanca (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
SévilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
José Moñino y RedondoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Antonio José DorreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
NN Moñino (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
NN Redondo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Don José Moñino y Redondo, comte de Floridablanca (en espagnol José Moñino y Redondo, conde de Floridablanca), né à Murcie le , mort à Séville le ), est un homme politique et diplomate espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'abord ambassadeur près de la cour de Rome en 1772, il s'efforça d'obtenir du pape Clément XIV la suppression de l'ordre des Jésuites.

Il fut aussi le secrétaire d'État (équivalent de « premier ministre ») de Charles III d'Espagne à partir de 1777, puis de Charles IV d'Espagne, à partir de 1788.

Le comte de Floridablanca appartenait à la franc-maçonnerie. Il gouverna selon les principes du despotisme éclairé, mais ne sut pas associer l'opinion publique à ses réformes.

Il échoua dans une expédition contre Alger et dans l'entreprise de chasser les Britanniques de Gibraltar. En outre, il lance son pays dans une guerre ruineuse contre la Grande-Bretagne (1779/1783) en prenant parti pour les États-Unis.

Le , à Aranjuez, il est victime d'un attentat mais survit au coup de poignard que lui assène un Français nommé Perret[1].

Accusé de détournement de fonds, il est disgracié par Charles IV d'Espagne en 1792 et reste trois ans emprisonné à Pampelune[2].

Il ne reparut qu'en 1808, lors du soulèvement de la péninsule Ibérique contre Napoléon et fut alors élu président de la Junta Suprema Central, mais il mourut la même année.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thierry Lentz, Napoléon diplomate, Paris, CNRS éditions, , 266 p. (ISBN 978-2-271-07442-3), p. 151
  2. « Floridablanca (1728 - 1808) », sur herodote.net (consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

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