Johann Grégoire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Johann Grégoire
Image illustrative de l’article Johann Grégoire
Contexte général
Sport ski acrobatique
Période active 1993 à 2002
Biographie
Nationalité sportive française
Nationalité France
Naissance (51 ans)
Lieu de naissance Bar-le-Duc
Taille 1,71 m (5 7)
Poids de forme 78 kg (172 lb)
Club Tignes
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques d'hiver 0 0 0
Championnats du monde 1 0 1
Coupe du monde (globes) 0 0 3
Coupe du monde (épreuves) 3 3 2

Johann Grégoire, né le à Bar-le-Duc (Meuse) est un skieur acrobatique français spécialisé dans les épreuves de bosses (classique et en parallèle). Il remporte en 1999 l'épreuve masculine de bosses en parallèle (ou en duel) des Championnats du monde de ski acrobatique.

Carrière[modifier | modifier le code]

Johann Grégoire a un parcours atypique pour un skieur de haut niveau puisqu'il passe les dix premières années de sa vie en Lorraine. Il ne découvre le ski que quand ses parents déménagent à Tignes. Il s'oriente vers le ski de bosses et participe à ses premières compétitions à l’âge de 17 ans[1].
Marqué par la course victorieuse d’Edgar Grospiron aux jeux olympiques d’Albertville, il intègre l’équipe de France l’hiver suivant (saison 1992-1993)[2].
Il débute sur le circuit international lors de la saison 1992-1993, lors de l’épreuve de bosses de La Plagne du . Il est alors âgé de 20 ans et se classe 54e (sur 66)[3].
Après cette première, il ne retrouve un départ de coupe du monde que 22 mois après, "à domicile" le pour une 21e place lors de l’épreuve de bosses de Tignes, empochant ainsi ses premiers points. Le pour sa troisième épreuve internationale, il signe son premier podium avec une 3e place lors de l’épreuve de bosses de Meiringen-Hasliberg. Il finit la saison avec cinq départs de coupe du monde, dont trois top 10 avec un podium, pour un total de 252 points synonymes d’une 21e place mondiale en bosses.

Dès la saison suivante Johann Grégoire participe aux épreuves de coupe du monde de bosses en parallèle en plus des bosses "classiques". Cette discipline devient sa discipline de prédilection, dont il finit dans le top 10 mondial six saisons de suite (des saisons 1995-1996 à 1999-2000).

En , il participe à ses premiers championnats du monde, à Iizuna Kogen, où il se classe 9e (et 3e français) de l’épreuve de bosses[4].
Ces performances ne suffisent pas à le qualifier pour les jeux olympiques de Nagano en 1998. Et sa discipline de prédilection, les bosses en parallèle, n’est malheureusement pour lui pas olympique. Il doit donc se contenter de ses deux premières victoires en coupe du monde lors des épreuves de bosses en parallèle de Châtel et Altenmarkt-Zauchensee les et . À défaut de JO, ces performances lui valent la 3e place au classement de la coupe du monde de bosses en parallèle.

La saison suivante le voit changer de statut grâce à sa victoire aux championnats du monde de Meiringen-Hasliberg en bosses en parallèle. Ce titre mondial lui permet d’accéder à plus de médiatisation, ainsi que plus de responsabilité au sein de l’équipe de France[2]. Bien que sans victoire, la saison 1999-2000 voit Johann Grégoire grimper sur la troisième marche du podium mondial de bosses en parallèle avec 304 points. Mais son objectif avoué reste les jeux olympiques de Salt Lake City, et donc les performances en bosses[2].

Sa saison 2000-2001 est donc logiquement plus orienté sur cette épreuve, ce qui ne l’empêche pas de remporter sa seconde médaille mondiale avec le bronze en bosses en parallèle aux mondiaux de Whistler.

Cet objectif se traduit dans les résultats puisque la saison 2001-2002 est sa meilleure en bosses : une victoire à Tignes le (la seule de sa carrière dans la discipline), une troisième place au classement final de la spécialité, et surtout la qualification pour les Jeux olympiques. Il s’y classe 14e (derrière ses deux compatriotes engagés dans l’épreuve)[5].

Cette course, un relatif échec, est la dernière de sa carrière professionnelle puisque Johann Grégoire prend sa retraite sportive par la suite.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Épreuve / Édition Salt lake City 2002
Ski de bosses 14e

Championnats du monde[modifier | modifier le code]

Épreuve / Édition Iizuna Kogen 1997 Meiringen-Hasliberg 1999 Whistler 2001
Bosses 9e 8e -
Bosses en parallèle - Médaille d'or, monde Or Médaille de bronze, monde Bronze

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

  • Meilleur classement général : 20e en 1997.
  • Troisième du classement de bosses en 2002.
  • Troisième du classement de bosses en parallèle en 1998 et 2000.
  • 8 podiums dont 3 victoires en carrière.

Différents classement en Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Année/Classement Général[note 1] Bosses Bosses en parallèle
Class. Points Class. Points Class. Points
1995 58e 36 21e 252 - -
1996 37e 58 14e 468 7e 116
1997 20e 74 8e 372 10e 228
1998 51e 44 17e 220 3e 312
1999 39e 41 19e 164 4e 184
2000 40e 37 20e 148 3e 304
2001 27e 49 14e 196 - -
2002 35e 13 3e 260 17e 76

Détails des victoires[modifier | modifier le code]

Édition / Épreuve Bosses Bosses en parallèle
1998 - Châtel
Altenmarkt-Zauchensee
2002 Tignes -

Championnats de France[modifier | modifier le code]

  • champion de France de ski de bosses en 1999
  • 3 fois champion de France de ski de bosses parallèles : 1997, 1999 et 2000

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le nombre de points du classement général n’est pas la somme des points des différentes épreuves, mais la somme des moyennes de points obtenues dans chaque discipline (le nombre de points marqués en bosses divisé par le nombre d’épreuves de bosses + le nombre de points marqués en half-pipe divisé par le nombre d’épreuves de half-pipe, etc. (source : §11.3.3 World Cup Overall Calculation de RULES FOR THE FIS FREESTYLE SKI WORLD CUP sur http://www.fis-ski.com/mm/Document/documentlibrary/FreestyleSkiing/02/03/21/FS_wcrules1516final_English.pdf).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Portrait de sportif : Johann Grégoire », sur 1jour1actu.com, (consulté le )
  2. a b et c Claude Hessege, « Johann Grégoire, l’image du bosseur », sur L'Humanité, (consulté le )
  3. (en) « Fiche FIS de Johann Grégoire », sur FIS (consulté le )
  4. (en) « World Ski Championships - Men’s Moguls », sur FIS, (consulté le )
  5. (en) « Olympic Winter Games - Men’s Moguls (Final) », sur FIS, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]