Johann Berger

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Johann Berger
Portrait de Johann Berger
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
GrazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Johann Nepomuk BergerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Sport

Johann Nepomuk Berger est un maître d'échecs autrichien né le à Graz et mort le . Il fut également théoricien des échecs, auteur de livres sur le sujet et éditeur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Berger a appris à jouer aux échecs à l'âge de 16 ans.

Entre 1880 et 1908, il participa à un grand nombre de tournois d'échecs mais ne put en gagner aucun, se plaçant surtout au milieu du peloton. Par conséquent, il a annoncé son retrait de l'arène du tournoi à plusieurs reprises mais a rechuté à plusieurs reprises.

Professionnellement à partir de 1899 , il fut directeur de l'Académie commerciale de Graz et professeur à l'Université technique. Il y enseigne le droit commercial et la comptabilité. En 1905, il devient conseiller de canton.

Contrairement à ce que l'on trouve parfois dans la littérature échiquéenne, ce n'est pas Johann Berger qui a participé au tournoi de Brno en 1931 mais Vladimir Berger de Prague[1].

Une partie de sa bibliothèque sur les échecs fait maintenant partie des fonds de la Bibliothèque d'État de Styrie à Graz.

Carrière[modifier | modifier le code]

Photographie de Berger en 1930.

En septembre 1870, Johann Berger remporte le premier tournoi de l'Empire austro-hongrois qui se tient dans sa ville natale de Graz[2].

En 1875 il remporte une partie contre Alexander Wittek[3].

Au tournoi de Graz de 1880, il arrive cinquième, dixième à Berlin en 1881.

Tournoi d'échecs de Karlsbad de 1907 : (assis) Rubinstein, Marco, Fähndrich (en), Tschigorin, Schlechter, Hofter, Tietz (en), Maróczy, Janowski, Dr. Neustadtl, Drobny, Marshall, (debout) Niemzowitsch, Wolf, Mieses, Cohn, Johner, Leonhardt, Salwe, Vidmar, Berger, Spielmann, Dus-Chotimirski, Tartakower, Dr. Olland.

Aux tournois de Hambourg de 1885, de Francfort de 1887, il finit respectivement douzième et sixième. Il arrive régulièrement dans les quinze premiers à des tournois en Autriche ou en Allemagne jusqu'en 1908.

Il est le vainqueur d'un tournoi par correspondance qui s'est tenu de 1889 à 1892, organisé par le journal le Monde Illustré. Il remporte ce tournoi de manière remarquable avec quarante-cinq victoires, trois nuls et aucune défaite.

Berger est l'éditeur d'une revue sur les échecs, la Deutsche Schachzeitung, et l'auteur de plusieurs livres : Das Schachproblem und dessen Kunstgerechte Darstellung en 1884 (où il a précisé des idéaux pour l'école continentale de problémistes[4]), Theorie und Praxis der Endspiele en 1890 et Problemen, Studien und Partien en 1914.

Il est également un auteur majeur d'études de fin de partie, en ayant publié plus de 100. Il est très connu pour ces travaux, qui ont été pendant des décennies les références généralement admises.

Johann Berger a laissé son nom au système de départage Sonneborn-Berger et aux tables d'appariement dites tables de Berger.

Exemple de composition[modifier | modifier le code]

Johann Berger[5]
abcdefgh
8
Roi noir sur case noire b8
Pion noir sur case blanche a6
Pion noir sur case blanche g6
Pion noir sur case noire g5
Pion blanc sur case blanche g4
Pion blanc sur case blanche f3
Pion blanc sur case blanche h3
Pion blanc sur case blanche g2
Roi blanc sur case noire h2
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Les Blancs jouent et font nulle

Cette curieuse étude est basée sur le thème du pat[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Chess Notes by Edward Winter », 5419 et 5431, sur www.chesshistory.com (consulté le )
  2. (en) Histoire des échecs au XIXe siècle sur www.logicalchess.com
  3. (en) Profil du joueur sur chessmetrics.com
  4. Nicolas Giffard & Alain Biénabe, Le guide des échecs : Traité complet, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1993, p. 1276. ISBN 9-782221-059135
  5. Aldo Haïk et Carlos Fornasari, Les échecs spectaculaires : les 150 plus beaux coups, Petite Bibliothèque Payot, , 268 p. (ISBN 978-2-228-89188-2), p. 20.
  6. La clé est 1. f4.

Liens externes[modifier | modifier le code]