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Jocelyne Dakhlia

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Jocelyne Dakhlia, née en à Bourg-en-Bresse, est une historienne et anthropologue franco-tunisienne.

Jeunesse et études

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Née en 1959 à Bourg-en-Bresse, d'un père tunisien et d'une mère française[1], Jocelyne Dakhlia vit en Tunisie jusqu'à la fin de ses études secondaires. Elle est ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses.

Elle soutient en 1989 à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), sous la direction de Lucette Valensi, une thèse d'histoire consacrée au Jérid tunisien[2]. Elle est publiée en 1990 à La Découverte sous le titre L'Oubli de la cité.

Carrière professionnelle

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Jocelyne Dakhlia est ensuite élue maître de conférences, puis directrice d'études, à l'EHESS[1].

Elle est membre du comité de direction de la revue Annales HSS[1], de la commission française pour l'Unesco ainsi que du conseil scientifique du musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.

Prises de positions publiques

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Jocelyne Dakhlia intervient fréquemment dans les débats concernant la Tunisie contemporaine[3],[4] ou la perception de l'islam en Europe[5]. Elle est cosignataire, avec un collectif d'intellectuels, d'une tribune parue le dans le quotidien Le Monde intitulée « Nuit de Cologne : “Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés” »[6]. Lors de l'élection présidentielle de 2022, elle apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon[7].

Publications

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Elle a notamment publié les ouvrages suivants :

Notes et références

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  1. a b et c « Jocelyne Dakhlia », sur jamiatalhurriyat.org (consulté le ).
  2. Jocelyne Dakhlia, « L'Oubli de la cité : récits du lignage et mémoire collective dans le Sud tunisien », sur Fichier central des thèses (consulté le ).
  3. « Café-débat avec Jocelyne Dakhlia », sur uni-t.fr, (consulté le ).
  4. Xenophon Tenezakis, « Les clivages de la révolution tunisienne », sur esprit.presse.fr, (consulté le ).
  5. « Jocelyne Dakhlia », sur France Culture (consulté le ).
  6. « Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés » », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  7. « 800 universitaires appellent à voter Mélenchon », L'Obs,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le ).
  8. Roger Botte, « Dakhlia, Jocelyne. - L'oubli de la cité. La mémoire collective à l'épreuve du lignage dans le Jérid tunisien », Cahiers d'études africaines, vol. 30, no 119,‎ , p. 367-369 (ISSN 1777-5353, lire en ligne).
  9. Pierre Guichard, « Jocelyne Dakhlia, Le divan des rois. Le politique et le religieux dans l'islam, Paris, Aubier, 1998, 427 p. », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 89-90,‎ , p. 346-350 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Mustapha Naïmi, « Jocelyne Dakhlia, L'empire des passions. L'arbitraire politique en Islam », Archives de sciences sociales des religions, no 140,‎ , p. 157-310 (ISSN 1777-5825, lire en ligne, consulté le ).
  11. Yves Gonzalez-Quijano, « Jocelyne Dakhlia, Islamicités », Archives de sciences sociales des religions, no 134,‎ , p. 147-299 (ISSN 1777-5825, lire en ligne, consulté le ).
  12. Olivier Moos, « Livre : Islamicités - l'histoire oubliée d'un voisinage », Religioscope,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Jocelyne Dakhlia, la lingua franca », Judaïca,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Cyril Aslanov, « Débat sur l'ouvrage de Jocelyne Dakhlia, Lingua franca : histoire d'une langue métisse en Méditerranée », Langage et société, vol. 4, no 134,‎ , p. 103-113 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Cécile Canut, « Dakhlia, Jocelyne. — Lingua franca », Cahiers d'études africaines, no 204,‎ , p. 1001-1004 (ISSN 1777-5353, lire en ligne, consulté le ).
  16. Thomas Wieder, « Lingua Franca. Histoire d'une langue métisse en Méditerranée, de Jocelyne Dakhlia : l'esperanto disparu », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  17. Stéphanie Pouessel, « Dakhlia Jocelyne : Tunisie, le pays sans bruit, Actes Sud, 2011, 128 p. », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 133,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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