Musique Fuji

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Musique Fuji
Origines stylistiques Nigeria; Musique Yoruba ,
Origines culturelles années 1960; Nigeria
Instruments typiques Chant
harmonica
Instrument de percussion
Scènes régionales Nigeria

Le Fuji a émergé à la fin des années 1960 au Niger . Il est né de la tradition yoruba (ou yorùbá), qui regroupe les croyances et pratiques originelles du peuple yoruba, fondées sur le culte des orishas. Les croyances religieuses yoruba font partie du itan, un concept culturel qui traverse la société Yoruba[1]. C'est l'une des composantes les plus importantes de la scène musicale nigériane moderne. La musique fuji en est une émanation.

Origine[modifier | modifier le code]

Dans le Yorubaland le terme « Ajiwere » ou oniwere signifie « celui qui joue était de la musique ». Le rôle de l'ajisãrì est de réveiller les musulmans avant l'aube pendant la saison du jeûne pour inciter les fidèles islamiques à prier pendant la période du Ramadan. La communauté musulmane de la métropole de Lagos (continent de Lagos et île de Lagos) a connu de nombreux «Ajiwere» qui se sont inspirés de la musique Yoruba Sakara (en n'utilisant seulement que le tambour sakara). Les styles ont évolué notamment le Fuji, choisi pour le nouveau genre musical il est conçu d'une manière plutôt drôle et inhabituelle. Alhaji Sikiru Ayinde Barrister, un pionnier de la musique Fuji et Wéré, déclare à son propos[2] « Je l'ai trouvé quand j'ai vu une affiche dans un aéroport, annonçant le mont Fuji, qui est le plus haut sommet du Japon. » Dans ce contexte, Fuji ne doit pas être confondu avec le mot yoruba «fuja» ou «faaji», qui signifie loisirs ou plaisir. "Onifuja" ou "Onifaaji" est Yoruba pour un mondain, ou celui qui aime les loisirs ou le plaisir. Il a en outre, expliqué que "la musique Fuji est une combinaison de musique composée de Sakara, Apala, juju , Aro , Afro et gudugudu , peut-être highlife[3]. Ce genre musical a été rendu populaire par feu Alhaji Dauda Epo-Akara , et Ganiyu Kuti, alias "Gani Irefin"[4].

Les musiciens[modifier | modifier le code]

Le général Ayinla Kollington un musicien Fuji d'Ilota, (Baba Alatika ou Kebe-n-Kwara) avec son ami et concurrent Sikiru Ololade Ayinde Balogun sont les deux artistes dominant de la musique Fuji depuis sa création dans les années 1970. Puis dans les années 1980, ils furent suivis par Kollington et Barrister des vedettes de la musique fuji nigériane, et par Wasiu Ayinde Marshall avant de changer son nom en K1 De Ultimate, qui a émergé avec "Talazo Fuji" (1984).

Influences[modifier | modifier le code]

Le Fuji (genre) attire énormément les jeunes générations; une dizaine d'enfants (Shanko Rasheed, Wasiu Container, Cripsymixtee, Konkolo Wally G, Global T et Muri Ikoko. Dans cette génération de chanteurs, Wasiu Ayinde Marshall , calias KWAM1 ou K1 De Ultimate, et Abass Akande Obesere, le trio de Wasiu Alabi Pasuma (Oganla fuji) et le roi Saheed Osupa , la musique fuji continue d'attirer les jeunes qui dominent la scène ainsi Shanko Rasheed, Wasiu Container, Cripsymixtee, Konkolo Wally G, Global T et Muri Ikoko) qui réussissent bien dans l'industrie. Dans cette génération de chanteurs, Wasiu Ayinde Marshall, connu sous le nom de (KWAM1 ou K1 De Ultimate), Abass Akande Obesere, le trio de Wasiu Alabi Pasuma (Oganla fuji) et le roi Saheed Osupa.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Kola Abimbola, Yoruba Culture: A Philosophical Account, Iroko Academics Publishers, (ISBN 1-905388-00-4)
  2. Samuel Abulude, « State Of Fuji Music After Ayinde Barrister’s Exit », Leadership Newspaper,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. Unknown facts about Sikiru Ayinde Barrister https://www.premiumtimesng.com/arts-entertainment/117934-unknown-facts-about-sikiru-ayinde-barrister-by-olayinka-olaribigbe.html#sthash.sZUtB1FO.dpbs
  4. W. Akpan, "And the beat goes on?", in M. Drewett and M. Cloonan, eds, Popular Music Censorship in Africa (Aldershot: Ashgate Publishing, Ltd., 2006), (ISBN 0-7546-5291-2), p. 101