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Jeanne Bourin

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Jeanne Bourin
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jeanne Mondot
Nationalité
Domicile
Activité
Conjoint
Enfant
François Bourin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Distinction

Jeanne Bourin, née Jeanne Mondot, le à Paris et morte le au Mesnil-le-Roi, est une écrivaine française connue pour ses romans historiques.

Jeanne Bourin est la fille de Marcel Mondot, inspecteur de l'enregistrement, et d'Eugénie Laudereau. Elle étudie au lycée Victor-Duruy de Paris et obtient une licence d'Histoire et de Lettres à la Sorbonne[1]. Catholique revenue à la foi de son enfance vers 40 ans, elle est admirative de la société médiévale qu'elle a étudié et qu'elle restitue dans le cadre de ses romans. La Chambre des dames connaît un grand succès et fera l'objet en 1983 d'une adaptation sous forme d'un feuilleton en dix épisodes réalisé par Yannick Andreï[2].

Elle est enterrée au cimetière du Mesnil-le-Roi[3],[4] (Yvelines) où elle était domiciliée.

Vie privée

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Elle épouse d'André Bourin, critique littéraire, en 1942 et elle est mère de trois enfants[1].

Travail d'écriture

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Jeanne Bourin publie son premier roman, Le bonheur est une femme, à 41 ans[1]. Elle qualifie ses écrits non pas de romans historiques mais de « romans dans l'Histoire » en apportant une vision romancée de personnages, de familles réelles qu'elle base sur des recherches approfondies[1]. Sa vision positive du Moyen-Âge, assez proche toutefois de celle de Régine Pernoud (qui préface La Chambre des dames), lui vaudra des critiques de la part d'universitaires comme le médiéviste Robert Fossier. Elle redécouvre la place accordée aux femmes à cette époque, et surtout du XIe au XIIIe siècle, notamment dans leurs droits civiques[1]. En allant ainsi à l'encontre de nombreuses idées préconçues sur le Moyen Âge, elle remet à l'honneur ces siècles qu'elle qualifie dans son récit autobiographique Le Sourire de l'Ange de « courtois, lumineux et créateurs »[5].

Elle fut membre du comité d'honneur de la Maison internationale des poètes et des écrivains de Saint-Malo.

Distinctions

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Décorations

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Récompenses

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  • Prix Anaïs-Ségalas de l’Académie française pour Très sage Héloïse (1967)
  • Grand Prix des lectrices de ELLE pour La Chambre des dames (1979).
  • Prix des Maisons de la Presse pour La Chambre des dames (1979)
  • Prix Renaissance des lettres pour Le Jeu de la tentation (1982)[6].

Bibliographie

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  • Delphine Naudier, « Jeanne Bourin (1922-2003), une romancière historique aux prises avec les universitaires en 1985 », dans Nicole Pellegrin (dir.), Histoires d'historiennes, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, coll. « L'école du genre / Nouvelles recherches », (ISBN 978-2-86272-372-3), p. 307-332

Notes et références

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  1. a b c d et e Nicole Pellegrin (dir.), Histoires d'historiennes, Publications de l'Univ. de Saint-Étienne, coll. « L'école du genre Série Nouvelles recherches », , 399 p. (ISBN 978-2-86272-372-3), p. 307-332
  2. « Ici Radio-Canada, 3 décembre 1983, Programme de la télévision » Accès libre, sur BAnQ, (consulté le )
  3. Cimetières de France et d'ailleurs.
  4. Relevé des fichiers de l'Insee
  5. Jeanne Bourin, Le sourire de l'ange, Pocket, (ISBN 978-2266080729), p. 120
  6. « Prix Renaissance (lettres) », sur cerclerenaissance.info.
  7. « La Chartre-sur-le-Loir. Jeanne Bourin, la romancière à succès qui aimait la vallée du Loir » Accès libre, sur actu.fr, (consulté le )

Liens externes

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