Jeanne Atger
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Jeanne Atger, née le à Bagard (Gard) et morte le à Montpellier (Hérault), est une femme médecin et résistante[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
La doctoresse Jeanne Atger est une militante de Combat au début 1942 dans l'Hérault[2].
Elle est devenue cheffe départementale du service social de la résistance des Mouvements unis de la Résistance (MUR) en [2].
Après la Libération, Jeanne Atger représente les organisations féminines dans le Comité de Libération (CDL) de l'Hérault [3]. Elle a été choisie pour ce rôle dès la constitution clandestine du CDL en [2].
Sa sœur, qui est une membre active de Combat, fait de sa librairie à Montpellier la « boîte aux lettres» des MUR[2].
L'assistance aux victimes de la répression et à leurs familles est assurée par des femmes à Montpellier. Jeanne Atger y dirige le Comité des œuvres sociales de la Résistance (COSOR)[3]. Dans une lettre adressée au ministre de la guerre en date du [4], elle refuse la médaille de la Résistance qui doit lui être délivrée par décret du 16 juin 1945[5] au motif qu'elle ne peut accepter cette distinction honorifique sans l'accord du Comité départemental de Libération et que d'autres résistants, bien plus méritants qu'elle, ne l'ont pas obtenue.
Références[modifier | modifier le code]
- Fiche des résistants sur le site officiel du Ministère de la Défense intitulé Mémoire des Hommes
- « FEMMES RÉSISTANTES EN LANGUEDOC MÉDITERRANÉEN » (consulté le )
- « Femmes dans la Résistance méditerranéenne » (consulté le )
- ↑ Fonds du Comité départemental de Libération de l'Hérault, 138 W 1
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Jeanne Atger » (consulté le )