Jeanne-Élisabeth Chaudet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jeanne-Élisabeth Chaudet
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Fratrie
Jean-Frédéric Gabiou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Antoine Denis Chaudet (de à )
Pierre-Arsène-Denis Husson (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marie-Victoire Lemoine (cousine germaine)
Marie-Élisabeth Gabiou (cousine germaine)
Marie-Denise Villers (cousine germaine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Archives conservées par

Jeanne-Élisabeth Chaudet née Gabiou à Paris le et morte dans la même ville le est une peintre française.

Elle est l'épouse du sculpteur Antoine Denis Chaudet (1763-1810).

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1799, avec son premier époux, le sculpteur Antoine-Denis Chaudet, Jeanne-Élisabeth Chaudet figure parmi les 255 personnalités du monde des arts, des lettres et des sciences à souscrire la pétition du marchand Jean-Baptiste Lebrun présentée au Directoire pour faire retirer le nom de sa femme, la peintre Élisabeth Vigée Le Brun, de la liste des émigrés[2].

Après la mort en 1810 de son premier mari, Jeanne-Élisabeth Chaudet épouse en 1812 le haut-fonctionnaire Pierre-Arsène Denis Husson.

Elle est la belle-sœur de la peintre Marie-Élisabeth Gabiou[3] ; elle est aussi une cousine germaine de Marie-Élisabeth Gabiou et de ses sœurs, les peintres Marie-Denise Villers et Marie-Victoire Lemoine.

Sa peinture Portrait de Madame Villot, née Barbier, figure dans le livre Women Painters of the World en 1905[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. FranceArchives, (organisation), consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. (en) Neil Jeffares, « Vigée Le Brun’s Petitioners » [PDF], sur Pastels & pastellists, (consulté le ).
  3. (en) Neil Jeffares, « Profile of Marie-Élisabeth Gabiou », sur Dictionary of Pastellists Before 1800, (consulté le ).
  4. (en) Women painters of the world, from the time of Caterina Vigri, 1413-1463, to Rosa Bonheur and the present day, par Walter Shaw Sparrow, The Art and Life Library, Hodder & Stoughton, 27 Paternoster Row, London, 1905.
  5. inv. 377, legs Paul Marmottan en 1932.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Généralités
Études sur des œuvres de Chaudet
  • (en) David Ekserdijan, « A Portrait by Jeanne-Elisabeth Chaudet and Its Source », Print Quarterly, vol. 38, no 2,‎ , p. 197 (résumé) (Jeune fille tenant le sabre de son père).
  • (en) Amanda Strasik, « Painting Paradoxes: Jeanne-Elisabeth Chaudet’s Little Girl Teaching her Dog to Read », dans Amanda Strasik (éditeur), The Enlightened Mind: Education in the Long Eighteenth Century, Wilmington, Vernon Press, (ISBN 978-1-64889-514-2, e-ISSN 978-1-64889-535-7[à vérifier : ISSN invalide]), p. 23-42 (Une petite fille voulant apprendre à lire à un chien).
  • (fi) Marja Supinen, « Adelaide Gustava Aspasia Armfeltin perhegalleria », Suomen museo, vol. 106,‎ , p. 45-48 (ISSN 0355-1806, résumé) (Gustave et Wilhelmina Armfelt).
  • (en) Alexandra K. Wettlaufer, « Dibutades and Her Daughters: The Female Artist in Postrevolutionary France », Nineteenth Century Studies, vol. 18, no 1,‎ , p. 9–38 (ISSN 0893-7931 et 2688-5190, DOI 10.2307/ninecentstud.18.2004.0009, JSTOR 45196900, lire en ligne Accès libre) (Dibutade venant visiter le portrait de son amant et y déposer des fleurs).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :