Jean de Tedesco

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Jean de Tedesco
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 23 ans)
Balkov
Nationalité
Allégeance
Formation
École de l'air et de l’espace ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Arme
Unités
Grades militaires
Sous-lieutenant (d) ()
Lieutenant (après )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 158020)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 181488)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean de Tedesco, né le à Paris et mort pour la France le à Balkov en Russie, était un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale, pilote de chasse au sein du Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Au début de la Seconde Guerre mondiale Jean de Tedesco entre, en , à l'École de l'Air de Salon-de-Provence où il est nommé sous-lieutenant en . Le , il est breveté pilote à Mont-de-Marsan où l'École de l'Air s'est repliée[1].

Refusant la défaite, le à Port-Vendres, il embarque, déguisé en officier polonais, à bord d'un navire égyptien, l'Apapa, à destination de l'Angleterre[1],[2],[3].

Début juillet, il arrive à Liverpool où il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres. Il est envoyé à l'entraînement à la base de la Royal Air Force à d'Odiham puis à Turnhill où il est promu lieutenant en [1].

Après sa formation, il est affecté à la 1re escadrille « Paris » au groupe de chasse « Île de France » en cours de formation à Turnhouse. Il combat comme chef de patrouille au-dessus du territoire français[1].

Le , dans la région de Calais, il obtient sa première victoire aérienne contre un FW 190. Mais son appareil est trop atteint et il est contraint de faire un atterrissage forcé sur le terrain de Manston[1].

Le , il est affecté, à Biggin Hill, au 611 Squadron où, le , il obtient une seconde victoire en abattant un autre FW 190 au-dessus de la Manche. Quelques jours plus tard, il est de retour au groupe de chasse « Île de France »[1].

Fin , après avoir pris part à plus de 45 missions, il est mis au repos puis détaché au QG de l'Air à Londres. Il se porte volontaire pour servir dans le groupe de chasse « Normandie » sur le front russe[1].

Le , il rejoint le groupe sur le terrain de Khatenki en URSS et participe, à bord de son Yak-9, aux opérations menées pendant la bataille d'Orel[1],[2].

Le , il est abattu en combat aérien contre plusieurs BF 110 dans la région de Balkov. Il est porté disparu[1].

Le jour de sa disparition, Jean de Tedesco est crédité de 2 victoires aériennes, il totalise 624 heures de vol dont 116 de guerre et de 97 missions de guerre[1],[2].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il est reconnu « Mort pour la France »[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Jean TEDESCO (de) », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  2. a b et c « Jean de Tedesco », sur www.france-libre.net, (consulté le )
  3. a et b Marc Bonas (photogr. Vicens Guy et Claude Dannau), « Embarquement d'aviateurs Polonais et Français - Port-Vendres Juin 1940 | Aérostèles », sur www.aerosteles.net, (consulté le )
  4. « Promos 35 à 64 - Biographies résumées des parrains des promotions de l'Ecole de l'Air (EA) », sur www.traditions-air.fr (consulté le )
  5. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]