Jean de Loriol
| Prieur commendataire Monastère royal de Brou | |
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| Évêque de Nice Diocèse de Nice | |
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| Abbé de Saint-Pons de Nice Abbaye Saint-Pons de Nice | |
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Jean de Loriol (ou Orioli), né à Bourg-en-Bresse et mort en 1506, soit à Nice, soit à Genève, est un prélat savoyard du XVIe siècle, succesivement prieur, abbé, puis évêque de Nice.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines[modifier | modifier le code]
Jean de Loriol naît à Bourg-en-Bresse[1], en Bresse. Il est le fils de Jacques de Loriol (Orioli), chevalier, seigneur de Challes (près de Bourg[2]), et de Marie de Virieu[1].
Il a un frère Jean de Challes, gouverneur de Bresse, et une sœur, Jeanne de Loriol de Challes, qui épouse Jean de Gorrevod, dont Louis, fait évêque de Saint-Jean-de-Maurienne (1499-1532), de Bourg-en-Bresse (1515-1534), puis Cardinal-prêtre de S. Cesareo in Pallatio (1530) et Laurent, gouverneur de Bresse[3].
Carrière religieuse[modifier | modifier le code]
Jean de Loriol est successivement curé de Foissiat, chanoine de Genève et de Vienne[1], depuis 1492[4], protonotaire apostolique[1],[4]. Il est prieur commendataire de Neuville, de Brou et prévôt de Sainte-Marie de Bourg[1].
Il est à l'origine de la construction du sanctuaire marial, Notre-Dame de Bourg[4]. La cure de Bourg faisant l'objet de dispute, il fait la « [promesse] au pape Julles II d'achever, à ses dépens, l'édifice qu'il avait entrepris dans l'église de Notre-Dame, si le prieuré de Brou et la cure étaient unis à ladite église »[4]. Le pape donne une réponse favorable par une bulle papale « ides de mars 1505 »[4].
Le , il est nommé sur le trône épiscopal de Nice[1]. Il est pour en même temps abbé commendataire de Saint-Pons de Nice[4],[1].
Le , il obtient l'administration, par le pape Alexandre VI, des abbayes Saint-Just de Suse et Saint-Pierre de Rivalata, situées en Piémont[1].
Jean de Loriol mort en 1506, soit à Nice, soit à Genève[1].
Armes[modifier | modifier le code]
Les armes de Jean de Loriol se blasonnent ainsi : D'azur au château d'argent maçonné de gueules, formé d'une tour ronde à dextre, crénelée de 3 pièces et flanquée à senestre d'un avant mur crénelé de 6 pièces et percé d'une porte.[1]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Charles-Alexandre Fighiera, « Les abbés de Saint-Pons à Nice », Nice Historique, no 65, , p. 3-40 (lire en ligne)
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 71.
- Henri Naef, Les origines de la Réforme à Genève, vol. 2, Librairie Droz, , 1139 p. (ISBN 978-2-600-05065-4, lire en ligne), p. 82.
- Edmond Révérend du Mesnil, Le Président Favre, Vaugelas et leur famille : d’après les documents authentiques, Lyon, A. Vingtrinier, , 104 p., in-8° (lire en ligne), p. 18.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Françoise Hildesheimer (dir.), Histoire des diocèses de France : Les Diocèses de Nice et Monaco, Paris, Éditions Beauchesne, , 387 p. (ISBN 978-2-70101-095-3, lire en ligne), chap. 17.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Diocèse de Nice
- Abbaye Saint-Pons de Nice
- Histoire de la Bresse
- Histoire de la Savoie de 1416 à 1792
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
