Jean Viollis

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Henri d’Ardenne de Tizac
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean-Henri d'Ardenne de TizacVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jean ViollisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint

Jean-Henri d'Ardenne de Tizac dit Jean Viollis est un écrivain naturaliste et sinologue français né le à Lacapelle-Marival et mort le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Henri d'Ardenne de Tizac fait ses études de droit à Toulouse et devient juriste. Chef-adjoint du cabinet du ministre de l'Instruction publique Joseph Chaumié, conservateur du musée Cernuschi (1905)[1] et critique d'art, spécialiste des arts chinois.

Il est le second époux d'Andrée Viollis (1905). En 1907, il voyage avec elle en Tunisie, ce qui lui inspire son roman Délices de Fez. Le couple aura deux filles.

En 1927, il préface Le Palanquin rouge de Georges Maybon[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • L'Auvergnate (nouvelle)
  • La Guirlande des jours, Bibliothèque de l'Effort, 1897
  • L'Émoi, Borel, 1897
  • La Perdrix dorée (avec Andrée Viollis)
  • La Récompense, Borel, 1901
  • Petit cœur, Mercure de France, 1903
  • Monsieur Le Principal, Calmann-Lévy, 1908
  • Charles Guerin 1873-1907, Mercure de France, 1909
  • L'Art chinois, Renouard, 1910
  • Le Mur, Fayard, 1911
  • Tapis chinois, Art et décoration, 1911
  • 5e Exposition des arts de l'Asie, 1913
  • Bonne-fille, Fayard, 1919
  • Les Animaux dans l'art chinois, Lévy, 1922
  • La Flûte d'un sou, Fayard, 1922
  • Délices de Fez, Fayard, 1923
  • L'Art des barbares, Imprimerie de Monaco, 1925
  • L'oiseau bleu s'est endormi, Plon, 1926
  • L'Art classique chinois, H. Laurens, 1926
  • Catalogue des poteries de fouille chinoises, Portier, 1930
  • La Sculpture chinoise, Van Oest, 1931
  • Mais, elle dort ?, Éditions de la Madeleine, 1932
  • Puycerrampion (avec Andrée Viollis), la Bibliothèque française, 1947
  • Les Survivants, La Bibliothèque française, 1949

Hommage[modifier | modifier le code]

Une rue de Toulouse porte son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Histoire du musée sur cernuschi.paris.fr.
  2. Vraisemblable pseudonyme de Albert Maybon.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alice-Anne Jeandel, Andrée Viollis : une femme grand reporter, 2006, p. 123, 195
  • Anne Renoult, Andrée Viollis : Une femme journaliste, 2004, p. 53 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Anthologie des poètes du midi, 1908, p. 334

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]