Jean Nicolas Seroux de Fay

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Jean Nicolas de Seroux du Fay
Jean Nicolas Seroux de Fay

Naissance
Paris
Décès (à 79 ans)
Compiègne (Oise)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Artillerie
Grade Lieutenant général
Années de service 17551815
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Grand-croix de Saint-Louis
Baron de l'Empire
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 1re colonne
Famille Beau-père de Pierre Marie de Bicquilley

Jean Nicolasn baron de Seroux de Fay , né le à Paris, mort le à Compiègne (Oise), est un général français

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

D'une famille noble, originaire du comté de Namur, qu'elle quitte vers le milieu du XIVe siècle pour s'établir en Picardie[1], Jean Nicolas Seroux de Fay est le fils de Pierre François de Seroux, seigneur de Venette, commissaire des guerres au département du Soissonnais, contrôleur des rentes de l'Hôtel de Ville, et le petit-fils de Nicolas d'Orbay. Il est le cousin du général Jean-Baptiste Seroux d'Agincourt et de son frère Jean Baptiste Louis Georges Seroux d'Agincourt.

Portrait de sa fille, la baronne de Biquilley.

Marié avec Catherine Charlotte Lazarine Le Doulcent de Toulmont, il est le beau-père du général Pierre Marie de Bicquilley.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme cadet gentilhomme au 1er bataillon d’artillerie de Ménonville, il devient sous-lieutenant le , et il fait les campagnes en Hanovre. Il commande une batterie qui a 25 de ses canonniers tués sur leurs pièces lors de la Bataille de Hastenbeck le . Le , pendant la Bataille de Krefeld, son capitaine ayant été tué, il prend le commandement de la batterie établie devant Hamelnbourg, qu’elle battait sous son feu. Il est nommé lieutenant en , à la brigade de Villepatour, et il passe le 1er au régiment de Toul. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il est fait chevalier de Saint-Louis en 1781.

Major en 1788, lieutenant-colonel en , il commande l’artillerie de la place de Calais, et il est chargé de l’armement des côtes de Dunkerque à Boulogne. Il est nommé chef de brigade le au 7e régiment d’artillerie à pied, et il assiste au blocus de Mayence du au . Le il est démis de ses fonctions et arrêté pour « avoir témoigné des opinions contraires au système républicain ».

Libéré en , il reprend du service le à l’armée de Sambre-et-Meuse, et en il se trouve à la prise de Königsberg. L’année suivante il commande l’artillerie de l’aile droite de l’armée de Sambre-et-Meuse, et il se distingue le à la Bataille de Neuwied. Il est promu général de brigade le , et il prend le commandement de l’artillerie pendant la campagne en Hollande, au cours de laquelle il se fait remarquer le , lors de la bataille de Bergen.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 1re et 2e colonnes.

Employé en 1800 au comité central d’artillerie, il prend, en , le commandement en chef de l’artillerie de l’armée d’observation du Midi. Le , il commande l’école de l'artillerie à Douai, et en 1803, devient inspecteur général d’artillerie en Belgique. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le . De 1803 à 1805, il occupe les fonctions de commandant en chef de l’artillerie du camp de Montreuil.

Il est élevé au grade de général de division le , et il participe à la campagne de Prusse et de Pologne, en tant que commandant de l’artillerie du 6e corps de la Grande Armée. Il se distingue le à la Bataille de Friedland, ce qui lui vaut le la décoration de grand officier de la Légion d’honneur. Il est créé baron de l’Empire le , et le suivant il est envoyé au 6e corps de l’armée d’Espagne.

De retour en France, il commande le l’artillerie du corps d’armée du maréchal Bernadotte à Anvers, et il est admis à la retraite le . Rappelé à l’activité le , il est nommé inspecteur général de l’artillerie de Belle-Île-en-Mer, et en 1812 il participe à la campagne de Russie, comme commandant de l’artillerie de la place de Magdebourg le . Le , il assure le commandement de la défense de la ville en tant que gouverneur. Il est de retour en France le , et il est mis en non activité le . Il est admis à la retraite le , et il est fait grand-croix de l’ordre de Saint-Louis le .

Il meurt le , à Compiègne.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 1re colonne (l’Arc indique SEROUX).

Dotation[modifier | modifier le code]

  • Le , donataire d’une rente de 10 000 francs sur le royaume de Westphalie.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Jean Nicolas Seroux de Fay et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , Grand officier de la Légion d'honneur

Écartelé : au premier d'azur à deux étoiles d'or en chef et une rose d'argent en pointe ; au deuxième des barons militaires ; au troisième, parti, le premier d'or à la fasce de gueules, le deuxième d'or à l'arbre arraché de sinople, surmonté d'un comble d'argent chargé de quatre larmes d'azur; au quatrième écartelé; au premier et quatrième de gueules à la rencontre de bœuf d'argent ; le deuxième et troisième d'azur, à six besants d'or, trois, deux, et un - Livrées : bleu céleste, serin, et blanc.

Divers[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. A.-É. Gigault de la Salle, « Notice sur la vie et les travaux de Seroux d'Agincourt », in Histoire de l'Art par les Monumens..., op. cit., t. I, p. 2.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]