Jean Luglien de Jouenne d'Esgrigny

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Luglien de Jouenne d'Esgrigny
Fonctions
Maire du Pouliguen
Maire du Pouliguen
-
Biographie
Naissance
Décès
Parentèle
Autres informations
Parti politique
Mouvement

Jean Luglien de Jouenne, comte d'Esgrigny, né en 1807 à Compiègne et mort en 1888 au Pouliguen, est un aristocrate français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Luglien de Jouenne, comte d'Esgrigny naît à Compiègne en 1807[1] de François René Jean de Jouenne d'Esgrigny et de Marie Thérèse Luglienne de Montguiot, dame de Cambronne[2]. Il est le frère de Louis François (1801-) et de François Luglien (1803-1889), colonel d'infanterie[2].

Fortuné, cultivé, il soutient les thèses ultramontaines[1]. Il collabore à divers revues dont Mélanges occitaniques, revue régionaliste et royaliste légitimiste bimensuelle d'expression française et occitane et est l’un des premiers actionnaires du Correspondant[1].

Il se lie d’amitié avec Lamartine[1] et Louis Veuillot dit de lui :

« d’Esgrigny, l’homme du monde, fait pour les salons, aimant la vie élégante, remplissait avec scrupules ses devoirds de sociétés, et malgré son goût très vif pour les choses intellectuelles et son dévouement aux œuvres religieuses, ne paraissait leur donner qu’une petite part de son temps […] »

— Louis Veuillot, « Éloge du comte d’Esgrigny », L’Univers,‎ .

Il épouse Jeanne Arthémise Louise Milleret (1824-1879) en 1840[2], fille de Louis François Milleret, maître de poste de Péronne, maire d'Omiécourt, qui donne naissance à Louise Luglienne Jeanne (1845-1905[2]), épouse de Raoul de La Bourdonnaye, et à René. La santé fragile de ce dernier explique les visites régulières puis l’implantation de la famille d'Esgrigny au bord de la mer au Pouliguen dès 1853[1].

La villa familiale pouliguennaise accueille entre autres les Veuillot, Melchior du Lac, les Radziwill et les de La Bourdonnaye, Alfred de Courcy, le nonce apostolique à Paris Flavio Chigi, Henri Sauvé ou encore Charles Freppel[3].

Il est élu maire du Pouliguen le par 7 voix contre 3 à Jules Benoît[4], qu'il avait aidé à obtenir en 1854, l’érection du Pouliguen en commune[5]. Il est battu par ce dernier en 1878. En , il est réélu maire du Pouliguen, poste dont il démissionne un mois plus tard pour raisons de santé[6]. Il meurt cette même année au Pouliguen[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 2), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Joël Benkemoun, p. 18.
  2. a b c et d « Jean Luglien de Jouenne d'Esgrigny », sur geneanet.org (consulté le ).
  3. Joël Benkemoun, p. 19.
  4. Joël Benkemoun, p. 21.
  5. Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 1), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458), p. 17.
  6. a et b Joël Benkemoun, p. 26.