Jean-Frédéric Yvendorff

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Jean Frédéric Yvendorf)

Jean Fréderic Yvendorff
Jean-Frédéric Yvendorff

Naissance
Hambourg (Allemagne)
Décès (à 65 ans)
Avignon (Vaucluse)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17701815
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean Fréderic Yvendorff, né le à Hambourg (Allemagne), mort le à Avignon (Vaucluse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme sous-lieutenant dans les carabiniers à cheval d’élite faisant partie des milices de la partie sud de Saint-Domingue, et le , il passe comme sous-lieutenant breveté dans le bataillon d’infanterie de la milice coloniale du sud de Saint-Domingue. Il fait les campagnes dans cette colonie de 1778 à 1782, et il est nommé lieutenant le .

En novembre 1790 il s’embarque pour la France, et le il reprend du service en tant que volontaire national à cheval. Le , il obtient son brevet de capitaine au 24e régiment de cavalerie.

Affecté à l’armée du Nord en 1793, il devient chef d’escadron le et jusqu’en 1796 il sert dans les armées des côtes de Cherbourg et des côtes de l’Océan. En 1799 il rejoint l’armée du Danube, et il est nommé chef de brigade le au 2e régiment de cavalerie. C’est à la tête de ce corps qu’il se rend à l’armée d’Italie, avec laquelle il fait les campagnes de 1799 et de 1800, et qu'il est blessé d’un coup de feu le , au passage du fort de Plaisance.

En 1801 il est de retour en France, et il va tenir garnison dans la 7e division militaire, puis en 1803, dans la 14e division militaire à Caen. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . De 1805 à 1807, il participe aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, avec la 1re division de grosse cavalerie de la réserve de la Grande Armée.

Sa conduite le à la bataille d’Austerlitz, où il est blessé d’un coup de feu, attire l’attention de l’Empereur, qui le nomme général de brigade le . Le il prend le commandement de Spandau, et il est créé baron de l’Empire le . Le , il prend le commandement du département du Vaucluse, et il est admis à la retraite le .

Il est rappelé à l’activité le , comme commandant d’armes de la place de Hambourg, et le , il est réadmis à la retraite.

Lors de la première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis par le roi Louis XVIII.

Au retour de Napoléon, il est remis en activité le à l’inspection de la cavalerie, et le suivant il est confirmé dans ses fonctions par le maréchal duc de Tarente, en qualité d’adjoint à l’inspecteur général de la cavalerie le général de Frégeville.

Il meurt le à Avignon.

Dotation[modifier | modifier le code]

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs en Westphalie.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Jean Fréderic Yvendorff et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

D'azur au cheval ailé et cabré d'argent accompagné à dextre et à sénestre de deux molettes d'or, et surmonté d’un soleil aussi d'or issant de l'angle dextre, au franc quartier des barons militaires - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources[modifier | modifier le code]