Jean Fonteneau (homme politique)

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Jean Fonteneau
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 12e des Hauts-de-Seine
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Paul Vauclair
Successeur Georges Le Baill
Sénateur des Hauts-de-Seine

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Groupe politique UCDP
Prédécesseur André Fosset
Maire de Clamart

(21 ans, 9 mois et 27 jours)
Prédécesseur Paul Padé
Successeur Jean-Pierre Foucher
Biographie
Nom de naissance Jean Léon Francis Fonteneau
Date de naissance
Lieu de naissance Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Clamart (Hauts-de-Seine)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique MRPCDUDF-CDS
Profession Gérant de société d'édition

Jean Fonteneau, né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et mort le à Clamart (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Natif de Tarbes, il passe sa jeunesse à Saint-Nazaire où il est diplômé de l'école industrielle et commerciale. Effectuant son service militaire à partir de septembre 1937, il est affecté sur le cuirassé Jean-Bart pendant la « drôle de guerre ». Démobilisé, il s'établit à Casablanca jusqu'à la fin de la guerre.

Élu conseiller municipal MRP[1] de Clamart en 1959, il devient adjoint au maire, chargé des sports et de la jeunesse, du socialiste Paul Padé. Six ans plus tard, il remporte les élections municipales et est désigné maire de la commune[2].

Réélu premier édile en 1971, il est vice-président de l'Association des maires de France de 1972 à 1983, sous les présidences Tinguy du Pouët et Poher.

À la suite de la nomination d'André Fosset au gouvernement, il devient sénateur des Hauts-de-Seine le et s'inscrit au groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès. Candidat à un nouveau mandat lors des élections sénatoriales de 1977, il n'est cependant pas réélu.

L'année suivante, il se présente aux élections législatives dans la douzième circonscription des Hauts-de-Seine et remporte le scrutin au second tour en battant Robert Gelly, maire communiste du Plessis-Robinson. À l'Assemblée nationale, il est membre du groupe UDF et de la commission des affaires culturelles et sociales. À nouveau candidat en 1981, il est défait par le socialiste Georges Le Baill.

Victime d'une tentative d'attentat le , il en sort indemne.

Reconduit dans ses fonctions de maire dès le premier tour en mars 1983, il donne sa démission le 22 janvier 1987 et est remplacé par Jean-Pierre Foucher le 4 février de la même année[3].

De 1976 à 1985, il est par ailleurs membre du conseil régional d'Ile-de-France.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires
  • -  : Sénateur des Hauts-de-Seine
  • -  : Député des Hauts-de-Seine
Mandat local
  • -  : maire de Clamart

Décorations[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Le conseil municipal, le maire et les adjoints, Paris, Éditions ouvrières, 1970.
  • Les institutions politiques de la France, Paris, Éditions ouvrières, 1977.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Adhérent du Mouvement républicain populaire à partir de 1946, il en est le secrétaire général adjoint de 1946 à 1962.
  2. Bulletin municipal officiel (BMO) de Clamart - juin 1965
  3. Bulletin municipal officiel (BMO) de Clamart - mars 1987

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]