Jean-Raymond Hugonet

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Jean-Raymond Hugonet
Illustration.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(6 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection 24 septembre 2017
Réélection 24 septembre 2023
Circonscription Essonne
Groupe politique App. LR
Conseiller régional d'Île-de-France

(1 an et 10 mois)
Élection 13 décembre 2015
Président Valérie Pécresse
Président de la communauté de communes du pays de Limours

(3 ans, 6 mois et 12 jours)
Élection
Prédécesseur Christian Schoettl
Successeur Bernard Vera
Président Union des Maires de l'Essonne

(5 ans)
Prédécesseur Laurent Béteille
Successeur Jean Hartz
Maire de Limours

(16 ans, 7 mois et 29 jours)
Élection 18 mars 2001
Réélection 16 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur André Gimenez
Successeur Chantal Thiriet
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Palaiseau (Essonne)
Nationalité Française
Parti politique SE (DVD)
Profession Musicien

Jean-Raymond Hugonet est un musicien et homme politique français né le à Palaiseau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Raymond Hugonet est le fils de Raymond Hugonet, ancien maire de Limours de 1969 à 1977 et conseiller général de l’Essonne (canton de Limours) de 1982 à 1993.

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

1980 - 1985 : Il débute comme musicien professionnel indépendant (batterie) sur scène et en studio. Il collabore musicalement à divers projets notamment avec Stéphane Collaro (show TV + tournées). Il intervient fréquemment au Studion GanG (Paris) pour le compte du producteur/éditeur Frédéric Leibovitz et son label Cézame. Il aura la chance d’y côtoyer des musiciens renommés tel que Jannick Top, Roland Romanelli, Claude Salmieri, Marc Chantereau, Bernard Paganotti ainsi que les ingénieurs du son Jean-Pierre Janiaud et Olivier Do Espérito Santo.

1986 - 1989 : Il crée, avec l’ingénieur du son Fabien Colella, son premier studio d’enregistrement « Studio Jet » (Paray-Vielle-Poste) qui lui permet de faire ses premiers pas dans le domaine de la production audiovisuelle. L'année 1987[1] marquera la consécration de la collaboration avec Fabien Colella et Jean-Denis Bruet[1] avec qui Jean-Raymond Hugonet écrit les paroles de « La Chanson de Bamboula » [1] qui est le nom donné à des biscuits produits par la Biscuiterie Saint-Michel. De 1987 à 1994, « La chanson de Bamboula » sera diffusée massivement à la télévision dans un clip publicitaire[2] où un petit africain à la tenue léopard avec un béret et un anneau à l’oreille est censé séduire les enfants. Le succès et la diffusion à la télévision de « la chanson de Bamboula » vont brutalement s'interrompre en 1994 avec la polémique[2],[3],[4]autour du village de Bamboula près de Nantes[5], dernier zoo humain en France[6], qui entrainera sa fermeture en septembre 1994 ainsi que la disparition des biscuits et du personnage Bamboula de la Biscuiterie Saint-Michel.

1990 - 1995 : Il crée, avec le publicitaire Bernard Cantié, sa première société de production et d’édition musicale « Midi-Mandoline », filiale de la Société Française d’Innovation en Communication (SFIC), spécialisée dans la musique de pub et l’événementiel. Il signera notamment, avec Hadi Kalafate, de nombreuses collaborations aux génériques de la société France 2 durant cette période.

1995 - 2000 : Il crée, avec l’artiste canadien Peter Scharpf, la société de production et d’édition musicale « Boys and their Toys ». Il y signera plusieurs collaborations avec la société « Marathon » pour les musiques du célèbre sitcom Sous le soleil.

2001 - 2011 : Il entreprend des collaborations musicales en studio et sur scène avec l’artiste Yann Pincemin et le groupe Rosewood. Il est, depuis 2006, sociétaire professionnel de la S.A.C.E.M.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Maire de Limours depuis 2001, Jean-Raymond Hugonet est la tête de la liste Engagés pour l’Essonne, soutenue par Les Républicains[7],[8] aux élections sénatoriales de 2017 dans l'Essonne tout en étant non-encarté, et est élu sénateur de l'Essonne au terme de ces élections[9],[10].

Frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France, il démissionne de ses mandats de maire de Limours et de président de la communauté de communes du pays de Limours[11],[12],[13]. Il démissionne aussi de son mandat de conseiller régional. Il reste conseiller municipal de Limours, réélu le .

Mandats[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Le Tournant - Editions des Bords de Seine - (ISBN 9782366320978) -

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Encyclopédisque - Disque : La chanson de Bamboula », sur www.encyclopedisque.fr (consulté le )
  2. a et b « POLÉMIQUE. Oui, les biscuits et le zoo humain "Bamboula" ont existé », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  3. « Uncle Ben's, Aunt Jemima, Banania, Bamboula… ces marques accusées de racisme et amenées à repenser leur image », sur RTBF (consulté le )
  4. « DOCUMENTAIRE. "Le village de Bamboula" : l’indécence pavée de bonnes intentions », sur France 3 Pays de la Loire, (consulté le )
  5. M.U, « Le scandale du village de Bamboula », sur lavenir.net, (consulté le )
  6. « "Le village de Bamboula" : le dernier zoo humain en France », sur France Inter, (consulté le )
  7. Cécile Chevallier, « Essonne : le maire de Limours tête de liste Les Républicains aux sénatoriales : Président de l’union des maires de l’Essonne, Jean-Raymond Hugonet tente une nouvelle fois sa chance pour être élu au palais du Luxembourg », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Cécile Chevallier, « Les enjeux des sénatoriales en Essonne : Dimanche, les cinq sénateurs du département seront élus. Dix listes se présentent pour siéger au palais du Luxembourg », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Résultats des élections sénatoriales
  10. Nolwenn Cosson, « Sénatoriales en Essonne : la droite et le centre remportent 4 sièges sur 5 : La gauche n’a pas réussi à conserver ses trois postes de sénateurs, sur les cinq attribués à l’Essonne. La droite et le centre en remportent 4, n’en laissant qu’un seul à la majorité gouvernementale », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La présence de trois listes dont celle de l’ancienne députée UMP Geneviève Colot (41 voix) et de Caroline Parâtre (130 voix), vice-présidente (LR) du département, n’a pas empêché Jean-Raymond Hugonet (non-encarté), président de l’Union des maires de l’Essonne, d’obtenir deux sièges avec sa liste LR « Engagés pour l’Essonne » (494 voix) ».
  11. Nolwenn Cosson, « Essonne : quatre nouveaux sénateurs doivent quitter leur mandat de maire », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Limours : Jean-Raymond Hugonet cède son fauteuil de maire à Chantal Thiriet », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Benard Vera prend la tête du Pays de Limours », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]