Jean-Pierre Cabouat

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Jean-Pierre Cabouat
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Fonctions
Président
Un enfant par la main (d)
-
Ambassadeur de France au Canada
-
Jean Beliard (d)
Ambassadeur de France en Libye
-
Charles Malo (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Pierre Noël CabouatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Daniel Cabouat (d)
Françoise Bosc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Un enfant par la main (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Jean-Pierre Cabouat (1921-2017) est un diplomate et résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le et mort le , Jean Pierre Noël Cabouat est le fils de Paul Cabouat[1] et de Juliette Steeg, elle-même fille de Théodore Steeg.

Témoin de la Débâcle et refusant l’armistice[1], il entre en résistance avec son cousin Jacques Dupuy[2]. Il échoue à embarquer à Port-Vendres [1]. Il revient à Montpellier, puis à Nîmes, où la maison Cabouat devient une « structure d’accueil » qui accueille les ferments du groupe nîmois Liberté[1]. En 1942, il intègre à Nîmes les groupes francs de Combat, auprès de Georges Chouleur[1].

En 1943, âgé de 21 ans, il est requis pour le service du travail obligatoire ; il décide alors de gagner l’Espagne[3]. Arrêté, il est emprisonné à la citadelle de Perpignan[4]. S’étant évadé, il est arrêté par la police espagnole et incarcéré à la prison de Figueiras, puis à celles de Gérone et Barcelone[5], où il retrouve inopinément Jacques Dupuy[6]. S’étant fait passer pour un portugais, il obtient un visa du consul de ce pays, d’où il demande à intégrer la France libre et s’envole pour Londres[7]. Au BCRA, il entre au Bureau central de renseignements et d’action[8]. Il rencontre sa première femme, Claire, une Franco-Anglaise, qu’il épouse un mois après[9].

En , il est parachuté en Ardèche[10], avec la fonction de délégué régional militaire adjoint[11]. Il reste à ce poste jusqu’en [1].

Après la guerre, il fait carrière dans la diplomatie et devient notamment ambassadeur de France en Libye (1975-1979) et au Canada (1984-1987). Il est aussi le président fondateur d’Un enfant par la main de 1990 à 2012.

En 1996, il devient correspondant de l'Académie de Nîmes[12].

Il est le père de Patrick Cabouat et sept autres enfants.

Décorations[modifier | modifier le code]

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur

Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur de l'ordre national du Mérite[13].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Sugier 2009.
  2. Tesnière 2018, p. 201.
  3. Tesnière 2018, p. 202.
  4. Tesnière 2018, p. 203.
  5. Tesnière 2018, p. 205.
  6. Tesnière 2018, p. 207.
  7. Tesnière 2018, p. 208.
  8. Tesnière 2018, p. 211.
  9. Tesnière 2018, p. 213.
  10. Tesnière 2018, p. 215.
  11. Tesnière 2018, p. 217.
  12. « Classe des Membres correspondants », sur academiedenimes.org (consulté le ).
  13. « Jean Pierre Noël Cabouat », sur Français libres

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Sugier, « Cabouat Jean-Pierre », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
  • « Jean-Pierre [Cabouat] », dans Lucie Tesnière, Madame, vous allez m'émouvoir : une famille française à travers deux guerres mondiales, Paris, Flammarion, (ISBN 978-2-08-143759-3), p. 199-226 — ouvrage sur la famille Cabouat fondé sur des sources d'archives et la littérature secondaire.

Liens externes[modifier | modifier le code]