Jean-Michel Parasiliti di Para

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Jean-Michel Parasiliti di Para
Jean-Michel Parasiliti di Para en 2014.
Fonction
Prétendant au trône
Royaume d'Araucanie et de Patagonie
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
MarmandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean MichelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions
Blason

Jean-Michel Parasiliti di (ou dit) Para, né Jean Michel le à Aix-en-Provence et mort le à Marmande[1], est un cryptarque français, connu comme septième prétendant au trône d'Araucanie et de Patagonie sous le nom d'Antoine IV, succédant à Philippe Boiry (Philippe Ier).

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Parasiliti di Para naît (de parents inconnus) Jean Michel[2] le à Aix-en-Provence[3]. Adopté le 29 décembre de cette même année[2] par une famille d'origine sicilienne[4],[5] établie par la suite à Marseille[6], il prend alors le patronyme « dit Para »[7],[8],[2] (devenu par altération « di Para »).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse en 1992[9] Sheila-Rani Baichoo[9],[10] (d'origine indo-mauricienne), dont il a deux fils (Florian et Aurélien)[9],[10].

Son épouse Sheila-Rani deviendra régente du royaume d'Araucanie et de Patagonie après sa mort, du au [10].

Carrière[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Parasiliti di Para rejoint le Lot-et-Garonne dans les années 2000, à l'occasion d'une mutation professionnelle au tribunal d'Agen[11]. Il exerce le métier d'éducateur spécialisé[5].

Prétendant au trône d'Araucanie et de Patagonie[modifier | modifier le code]

Son prédécesseur Philippe Boiry (1927-2014), roi d'Araucanie et de Patagonie sous le nom d'Philippe Ier.

Philippe Boiry (1927-2014), prétendant au trône d'Araucanie et de Patagonie sous le nom de Philippe Ier, et dont il est un proche, le titre duc de San Pedro de Hueyusco (titre du royaume d'Araucanie et de Patagonie).

À la mort de Philippe Boiry le , et après quelques jours d'une régence assurée par Philippe de Lavalette[12], le conseil de régence de la maison royale d'Araucanie et de Patagonie élit, le , Jean-Michel Parasiliti di Para comme nouveau prétendant au trône royal d'Araucanie et de Patagonie, sous le nom d'Antoine IV (en espagnol : Antonio IV).

Cependant, un autre candidat est désigné, via un testament, comme le successeur de Philippe Ier, provoquant l'ire de Jean-Michel Parasiliti di Para, candidat désigné par le conseil du royaume[13], dont il était lui-même le président. En effet, « une poignée d'irréductibles, poussée par Franz Quatreboeuf, notaire[14], n'a pas voulu accepter ce choix et a désigné Stanislas Parvulesco, un jeune négociant en cigares de 21 ans, sous le titre Stanislas Ier. »[15],[16]. Mais, la grande majorité des partisans de l'Araucanie s'est rangée derrière Jean-Michel Parasiliti di Para[17].

Les prétendants au trône d'Araucanie et de Patagonie sont souvent[réf. nécessaire] qualifiés de monarques et souverains de fantaisie[18],[19], [20],[21],[22] « n'ayant que des prétentions fantaisistes sur un royaume sans existence légale et ne jouissant d'aucune reconnaissance internationale »[23].

Décès[modifier | modifier le code]

Alors qu'il pratique le cyclisme[24], Jean-Michel Parasiliti di Para décède le à Marmande (Lot-et-Garonne). Ses obsèques sont célébrées le , en l'église Notre-Dame de Marmande. Il est ensuite inhumé dans son caveau familial, à Marseille[11].

Succession[modifier | modifier le code]

Frédéric Luz (1964), successeur de Jean-Michel Parasiliti di Para sous le nom de Frédéric Ier.

Après la mort de Jean-Michel Parasiliti di Para, une période de régence est assurée par son épouse Sheila Rani, du au , jusqu'à l'élection du successeur par le Conseil de Régence, qui choisit l'héraldiste et essayiste Frédéric Luz (né en 1964), directeur de la revue et des éditions de La Place royale, vice-président de l'association Auspice Stella – Souvenir franco-araucanien, et responsable de la communication au sein du gouvernement en exil du royaume d'Araucanie et de Patagonie. Frédéric Luz succède donc à Jean-Michel Parasiliti di Para le , sous le nom de Frédéric Ier.

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Dordogne – Lot-et-Garonne : le prince d’Araucanie Antoine IV est décédé », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  2. a b et c Acte de naissance no 000159/1942, hôtel de ville d'Aix-en-Provence.
  3. Acte de décès no 529, hôtel de ville de Marmande (lire en ligne)
  4. (en) Anthony Peregrine, The Telegraph, [1]
  5. a et b Hervé Chassain, « Un royaume pas que pour rire », Sud Ouest, 15 février 2014
  6. Oeuillet 2015, p. 165.
  7. Répartition par départements (France, 1891-1990) du patronyme « Parasiliti dit Para » fournie par l’Insee et présentée par le site Géopatronyme : une naissance enregistrée entre 1941 et 1965 sous le nom « Parasiliti dit Para », dans les Bouches-du-Rhône.
  8. Différentes sources officielles indiquent que le patronyme légal est : Jean-Michel Parasiliti dit Para et non Jean-Michel Parasiliti di Para : Journal Officiel numéro 25 du 30 janvier 2000 : arrêté du 19 janvier 2000 portant désignation des assesseurs des tribunaux pour enfants (2e liste)
  9. a b et c (en) « Prince Antoine IV – Pretender to the throne of Araucania and Patagonia who championed the Mapuche of South America », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b et c (en) Jean-Michel Parasiliti di Para, « The Council of the Kingdom of Araucania and Patagonia », sur The Steel Crown N° 8, (consulté le ).
  11. a et b Michel Pitout, « Les obsèques du prince d’Araucanie », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Sylvain Cottin, « Tourtoirac (24) : pas de nouveau souverain pour l'Araucanie », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  13. « Douai : un prince contesté sur la liste Prouvost ? », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
  14. Baudouin Eschapasse, « Querelle dynastique au royaume d'Araucanie », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  15. Hervé Chassain, « La guerre des princes continue en Périgord », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  16. (en) Matt Moffett, « In France, Princes Feud Over a Kingdom You've Never Heard Of », Wall Street Journal,‎ (lire en ligne)
  17. Julien Oeuillet, Le business des vanités : enquête sur les arnaques à la noblesse, Paris, éd. du Moment, , 207 p., 21 cm (ISBN 978-2-35417-370-8, OCLC 910077600, BNF 44430061, lire en ligne), p. 165
  18. Bruno Fuligni, Politica Hermetica Les langues secrètes, t. 13, L'Age d'homme, (lire en ligne), p. 135.
  19. Journal du droit international privé et de la jurisprudence comparée, (lire en ligne), p. 910.
  20. Henry Montaigu, Histoire secrète de l'Aquitaine, A. Michel, (lire en ligne), p. 255.
  21. Camille Lavoix,, Argentine : Le tango des ambitions, Nevicata, (lire en ligne).
  22. Bulletin de la Société de géographie de Lille, (lire en ligne), p. 150.
  23. Intermédiaire des chercheurs et curieux, (lire en ligne), p. 51.
  24. Raphaëlle Rérolle, « Le roi du bout du monde », Le Monde, no 22813,‎ , p. 13.
  25. Décret paru au Journal officiel de la République française du 21 novembre 1995 : « Ministère du Travail et des Affaires sociales [...] Officier [...] M. Parasiliti, dit Para (Jean-Michel), directeur d’un centre en faveur de handicapés. Chevalier du 3 octobre 1980. »
  26. attribuée le 18 mars 1986
  27. Décret 10561 du 4 février 1994
  28. Enregistrement n° 325 du 29 septembre 1990
  29. Enregistrement n° 851 du 15 mars 1991 (livre n° 2, folio 56)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]