Jean-Marie de Chastonay

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Jean-Marie de Chastonay
Illustration.
Fonctions
Conseiller aux États

(4 ans, 6 mois et 2 jours)
Conseiller d'État du Valais

(4 ans)
Député au Grand Conseil valaisan

(9 ans)

(12 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sierre
Date de décès (à 60 ans)
Lieu de décès Sierre
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique conservateur catholique
Fratrie Victor de Chastonay
Profession Pharmacien

Jean-Marie de Chastonay, né le à Sierre (originaire du même endroit)[1] et mort le , est un homme politique valaisan. Membre du parti conservateur catholique, il est notamment conseiller d'État et conseiller aux États.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie de Chastonay naît à Sierre, commune dont il est originaire, de François Gaspard, médecin et Julie Roten[2]. Il effectue sa scolarité aux collèges de Brigue, Sion, Lucerne et Neuchâtel, puis étudie la pharmacie à Genève et Strasbourg. Il revient ensuite s'établir comme pharmacien à Sierre.

Il épouse Alice de Werra (originaire de St-Maurice).

Jean-Marie de Chastonay est le frère de Victor de Chastonay, conseiller national, et l'oncle d'Oscar de Chastonay (fils de son autre frère Gaspard), qui deviendra conseiller d'État[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Jean-Marie de Chastonay s'engage comme son frère dans le parti conservateur. Il est d'abord sous-préfet du district (de 1878 à 1882), puis préfet de 1897 à 1906. Il s'engage également entre 1885 et 1892 dans la bourgeoisie de Sierre, dont il est secrétaire, puis vice-président et président.

En 1881, il est élu député au Grand Conseil. Il y siège jusqu'en 1893, date de son élection au Conseil d'État. Reprenant le département de l'intérieur et agriculture, il promeut notamment la création de l'école d'agriculture d'Écône. Après une seule législature, il déclare vouloir se retirer et est à nouveau élu en mars 1897 au Grand Conseil ; en mai, il ne se représente pas à l'exécutif[3].

En 1901, il est élu au Conseil d'État, où il siège jusqu'à sa mort en 1906. Il se fait notamment défenseur des intérêts agricoles de son canton[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie de Jean-Marie de Chastonay », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c Frédéric Giroud, « Jean-Marie de Chastonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. « Nominations constitutionnelles », Gazette du Valais,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)

Liens externes[modifier | modifier le code]