Jean-Marie Guillou

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Jean-Marie Guillou
Biographie
Naissance
Cléder (Finistère, France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 56 ans)
Penmarc'h (Finistère, France)
recteur de Penmarc'h
recteur de Locmaria (Quimper)
vicaire
professeur et instituteur
Autres fonctions
Fonction religieuse
compositeur de cantiques bretons
Fonction laïque
écrivain, poète

Jean-Marie Guillou (Yann-Vari Gwilhou en breton) est un prêtre catholique du diocèse de Quimper et Léon, écrivain, poète, et compositeur de cantiques bretons, né à Cléder le , et décédé le à Penmarc'h.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ordonné prêtre le , il fut d’abord nommé professeur au collège de Lesneven puis en 1857 instituteur à Plouguerneau. Vicaire à la paroisse d’Hanvec en 1863, et ensuite à Lanhouarneau en 1863, il fut nommé recteur de la paroisse de Locmaria (Quimper) en 1870, puis recteur de Penmarc'h en 1872.

Il fut surnommé « ar c'hantiker bras an eskopti » (le grand compositeur de cantiques) du diocèse de Quimper et Léon[1].

Parmi ses cantiques les plus connus, on peut citer : Patronez dous ar Folgoad, Itron Varia Rumengol, Cantique de Penhors, Eürus an hini, Evit beva gant levenez, Galvadenn Doue, Piou lavaro pebez glac'har, Embanner bras ar binijenn.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (br) Buez sant Theodot, patron ann hostisien (Vie de saint Théodote, patron des aubergistes), Quimper, impr. Ar. de Kerangal, 1871, 174 p.
  • (br) Christo, Sant Theodot patron an ostizien (3e éd.), avec illustrations de René Roy, Saint-Pol-de-Léon, Ti Emgleo Sant-Iltud, 1922, 129 p. [2].
  • (br) Kantikou brezounek Eskopti Kemper ha Leon, renket a nevez dre urs ann Aotrou ’nn Eskop Nouvel (Cantiques bretons du diocèse de Quimper et de Léon, nouvellement publiés sur ordre de Mgr [Anselme] Nouvel [de La Flèche]), Quimper, A. de Kerangal, 1880, 139 p., réédité en 1901 et 1908.
  • Petites étymologies bretonnes : d'après MM. Pictet, Zeuss, Davies, Lorédan, Larchey, etc., Quimper, A. de Kerangal, 1882, 159 p.
  • (br) Miz Mari an eskob dall [suivi des] Kantikou miz Mari. Tennet evit al loden vrassa eus a skridou an Eskob santel de Ségur, renket ha lakeat e brezounek gant an aotrou Sann, persoun Bannalec hag an aotrou Guillou, maro persoun e Penmarc’h [3]. Quimper, impr. Arsène de Kerangal, 1891, 208-80-XIV p.
  • Airs des cantiques bretons du diocèse de Quimper et Léon, Quimper / Rennes, J. Salaün / H. Vatar, 1914, 55 p.

Et de nombreux kantikou (cantiques bretons), sôniou (chants d’amour et de fête), et gwerziou (complaintes).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Pérennès, « Un grand poète breton, Jean Guillou », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie (Quimper), 1931, p. 50 ; Fañch Morvannou, Kanennoù ar feiz, Les chants de la foi, Paris, Éditions du Layeur / Notre Histoire (livre-CD), 1998, p. 14.
  2. Ouvrage comprenant une notice de F. M. Vallée sur « les Celtes au Proche-Orient » (ar Gelted er Zav-Heol), et une autre de l’abbé Jean-Marie Perrot sur « M. Guillou, ancien recteur de Penmarc’h et écrivain breton » (an Ao. Gwillou, person Penmarc'h ha skrivagner brezonek).
  3. Ce qui veut dire : Mois de Marie de l’évêque aveugle, suivi des Cantiques du Mois de Marie, extrait pour l’essentiel des écrits du saint Évêque de Ségur, classés et traduits en breton par M. Le Sann, recteur de Bannalec, et J.M. Guillou, mort recteur de Penmarc'h