Jean-Marie Aloyse Monhoven
 Jean-Marie Aloyse Monhoven
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 Le général Monhoven décorant un capitaine de spahis à Ouezzane en 1926. | ||
| Naissance | Zoufftgen |
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| Décès | (à 56 ans) Paris |
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| Origine | .svg){kind=small} Empire allemand
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| Allégeance |  France
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| Arme | Armée de terre | |
| Grade | Général de division | |
| Années de service | 1894 – 1930 | |
| Commandement | 128e division d'infanterie | |
| Conflits | Guerres coloniales Première Guerre mondiale Guerre du Rif |
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Jean-Marie Aloyse Monhoven, né à Zoufftgen le et mort à Paris le [1], est un général français. Officier de l'infanterie coloniale, il rejoint l'artillerie spéciale pendant la Première Guerre mondiale puis commande la 128e division d'infanterie au Maroc en 1925-1926.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né à Zoufftgen, alors en Lorraine allemande, il prend la nationalité française en 1892 puis intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1894[2] (promotion Alexandre III, 1894-1896[3]).
Il participe aux expéditions coloniales en Mauritanie, au Maroc, au Sénégal, en Indochine et en Chine[2]. Affecté au 23e régiment d'infanterie coloniale en septembre 1914, il en prend le commandement et est nommé lieutenant-colonel en février 1915[4]. En octobre 1915, il prend le commandement du 2e régiment d'infanterie coloniale. Le , il est muté dans l'artillerie spéciale (les chars)[5] et est nommé adjoint tactique du général Estienne[6].
En avril 1918, il est nommé général de brigade[7], le plus jeune de la guerre 1914-1918[8].
Il commande la 128e division d'infanterie pendant la guerre du Rif[9].
Il meurt le à Paris et est enterré à Zoufftgen[2].
Décorations[modifier | modifier le code]
- Commandeur de la Légion d'honneur le [1]
- Croix de guerre 1914-1918[réf. souhaitée]
- Médaille coloniale[1]
- agrafe Tonkin en 1897
- agrafe Mauritanie et AOF le
- Médaille commémorative de l'expédition de Chine en 1901[1]
- Chevalier de l'Ordre royal du Cambodge le [1]
- Chevalier de l'Ordre de l'Étoile noire le [1]
Hommages[modifier | modifier le code]
Un char B1 bis de 1940 porte son nom[10], ainsi qu'une rue dans son village natal.
Références[modifier | modifier le code]
- « Cote LH//1906/59 », base Léonore, ministère français de la Culture [lire en ligne]
- « Le Général Monhoven », sur Commune de Zoufftgen, (consulté le )
- Jean Boÿ, « Historique de la 79e promotion de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr »,
- « Aloïse Monhoven (1873-1930) », sur La Lorraine et ses soldats, (consulté le )
- Campagne 1914-1918. Historique du 2e régiment d'infanterie coloniale, Paris, Librairie Chapelot (lire en ligne), p. 34, 39
- Michel Goya, « L’Artillerie d’assaut : évolution d’une organisation militaire (1915-1918) », Stratégique, vol. N° 112, no 2, , p. 101 (ISSN 0224-0424 et 2430-2961, DOI 10.3917/strat.112.0101, lire en ligne, consulté le )
- « Dans l'Armée : promotions », L'Écho d'Alger, , p. 2 (lire en ligne)
- Albert Maginot, La Moselle: Ses grands hommes, Metz, (ISBN 978-2-307-10925-9, lire en ligne), « Monhoven, Jean Marie Aloyse »
- Mbark Wanaïm, « La France et Abdelkrim : de l’apaisement politique à l’action militaire (1920-1926) », Cahiers de la Méditerranée, no 85, , p. 285–301 (ISSN 0395-9317, DOI 10.4000/cdlm.6780, lire en ligne, consulté le )
- « 441 GENERAL MONHOVEN », sur Chars Français (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
