Jean-Marc Roberts

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Jean-Marc Roberts
Naissance [1]
16e arrondissement de Paris
Décès (à 58 ans)
15e arrondissement de Paris
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Jean-Marc Roberts, né le à Paris 16e[1],[2] et mort à Paris 15e le [3], est un éditeur, écrivain et scénariste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Edwin Roberts, directeur de grands magasins américains à Los Angeles, et d'Ada Lonati, comédienne[4] italienne, Jean-Marc Roberts fait son entrée en littérature au début des années 1970, et apparaît en 1985 dans l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes, face à Morgan Sportès et à Marc-Edouard Nabe, qui provoque une vive polémique[5]. Il est successivement éditeur au Seuil, au Mercure de France puis chez Fayard, avant d'être le directeur des éditions Stock à partir de 1998[6], jusqu'à son décès. Il édite en 2003 le roman d'Aurélie Filippetti, Les Derniers jours de la classe ouvrière, Colombe Schneck et, dans la collection Bleue, Belle et Bête, le dernier ouvrage de Marcela Iacub.

En 2011, il a proposé d'interdire la vente de livres sur Internet pour venir en aide aux librairies qui possèdent une boutique physique[7].

Il meurt en mars 2013 à 58 ans des suites d'un cancer du cervelet, quelques jours après la sortie de son livre dans lequel il évoque sa maladie : Deux vies valent mieux qu'une.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre (12e division).

Commentaires[modifier | modifier le code]

D'après Jérôme Garcin, « Jean-Marc Roberts n'est pas très fier de la manière dont, chaque automne, il magouille pour que ses auteurs obtiennent des prix ; il juge d'ailleurs que le milieu littéraire s'aigrit et se momifie[8]. »

Amanda Sthers voit en lui « un père en littérature, et même un peu plus puisqu'il fut le premier amour de ma mère[9]. »

L'écrivaine Colombe Schneck lui a écrit une lettre en mars 2013, au moment il est entré en soins palliatifs. Dans cette lettre non envoyée, mais publiée plus tard, elle évoque son « apprentissage littéraire » et leur séparation survenue trois ans plus tôt[10].

Publications[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Scénarios[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Il apparaît dans le film Pourquoi (pas) le Brésil ? (2004) de Laetitia Masson, dans son propre rôle d'éditeur.

Hommages[modifier | modifier le code]

Jean-Marc Roberts fait l'objet d'un tombeau littéraire en étant au centre des romans-hommage La Clarinette (2015), L'Arbre du pays Toraja (2015) et L’Éditeur (2023), respectivement de Vassilis Alexakis, Philippe Claudel et Capucine Ruat.

Jean-Marc Parisis a publié en 2013 La mort de Jean-Marc Roberts.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]