Jean-Loup Rivière

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Jean-Loup Rivière
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Biographie
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Nom de naissance
Jean-Loup René RivièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Mère
Chantal Rivière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
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Jean-Loup Rivière, né le à Caen et mort le à Paris, est un dramaturge et théoricien français du théâtre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Fils de Chantal Rivière, ancienne adjointe au maire de la ville[1], Jean-Loup Rivière naît le [2] à Caen[3]. Marié à la psychanalyste Capucine Milner (1950-2020), il est le père de la haute fonctionnaire et militante politique Constance Rivière[4], née en 1980.

Étudiant en philosophie à l'université de Caen, il y anime le Groupe de recherches théâtrales de 1969 à 1972[5]. Après avoir commencé une thèse doctorale — qu'il ne soutient pas — sous la direction de Roland Barthes à l'École pratique des hautes études (EPHE)[3], il obtient l'habilitation à diriger des recherches le à l'université Paris-X[6].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Producteur de l'Atelier de création radiophonique sur France Culture de 1973 à 1983[6], il est ensuite chargé d’études au centre Georges-Pompidou (1977-1980), critique dramatique à Libération (1981-1982), secrétaire général (1983-1986), puis conseiller littéraire et artistique de la Comédie-Française (1986-2001)[6].

Il crée en 1970 et dirige jusqu'en 1976 L’Autre Scène, avant de devenir rédacteur en chef de Comédie-Française et de La Gazette du Français (1983-1986)[3]. Il est également directeur de deux collections de la Comédie-Française : « Le Répertoire » (1983-1986) et « Le Spectateur français » (1989-1993)[3]. Il est, enfin, rédacteur en chef des Cahiers de la Comédie-Française de 1991 à 2001[3].

Enseignement[modifier | modifier le code]

De 1995 à 2001, il enseigne comme maître de conférences associé à l’Institut d’études théâtrales de l'université Paris-3[3].

Il est professeur d'études théâtrales[Depuis quand ?] à l'École normale supérieure de Lyon[6] et de dramaturgie au Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD)[7].

Mort[modifier | modifier le code]

Tombe de Jean-Loup Rivière au cimetière de Montmartre (division 22).

Il meurt à l'âge de 70 ans le à Paris[8], et est inhumé au cimetière de Montmartre (division 22).

Œuvres[modifier | modifier le code]

Chapitres[modifier | modifier le code]

  • « La mise en scène : une théorie du spectateur », dans coll., Mises en scène du monde, Besançon, Les Solitaires intempestifs, (ISBN 2-84681-083-4, BNF 40075917)
  • « Nécessité politique du théâtre », dans coll., Enseigner le théâtre à l'école : au carrefour des lettres, des arts et de la vie scolaire, Buc, SCEREN-CRDP de l'académie de Versailles, coll. « Les Actes de la DESCO », (ISBN 2-86637-448-7, BNF 40189277)
  • « Les trois jubilations », dans coll., Études sur Waltenberg, roman de Hédi Kaddour, Chambéry, L'Act mem, (ISBN 978-2-35513-000-7, BNF 41026258), p. 211-214
  • « Erre (barque) », dans Marianne Alphant, Nathalie Léger (dir.) et al., Objet Beckett, Paris, centre Pompidou-IMEC, (ISBN 978-2-84426-327-8, BNF 41022346), p. 65-72
  • « Racine, Phèdre : la présence des lieux », dans Hédi Kaddour (dir.) et al., Littérature et Saveur : explications de texte et commentaires offerts à Jean Goldzink, Paris, Le Manuscrit, coll. « L'Esprit des lettres », (ISBN 978-2304-02400-5, BNF 41474182)
  • « L'art de l'acteur », dans Robert Abirached (dir.) et al., Le Théâtre français du XXe siècle : histoire, textes choisis, mises en scène, Paris, L'Avant-Scène théâtre, coll. « Anthologie de l'Avant-Scène théâtre », (ISBN 978-2-7498-1187-1, BNF 42521689), p. 457-533
  • « Électre, le temps retrouvé », dans coll., Trois fois Électre, Paris, INA-IMEC, (ISBN 978-2-930384-37-5, BNF 42732645), p. 9-11
    À propos d'Antoine Vitez.

Préfaces et postfaces[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Luigi Pirandello (trad. de l'italien), L'Étau ; Je rêve (mais peut-être pas) [« La morsa ; Sogno (ma forse no) »], Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire Comédie-Française », , 64 p. (ISBN 2-11-081248-6, BNF 35504738)
  • György Schwajda (en) (trad. du hongrois, préf. Jean-Pierre Sarrazac, trad. du hongrois avec Anna Lakos), L'Hymne : comédie en un acte [« Himnusz »], Paris-Lille, Éditions théâtrales-Miroirs, , 46 p. (ISBN 2-907810-33-2, BNF 35550949)
  • György Schwajda (trad. du hongrois avec Anna Lakos), Le Miracle [« Csoda »], Paris, Éditions théâtrales, , 60 p. (BNF 35804472)
  • Sándor Weöres (trad. du hongrois avec Anna Lakos), Octopus ou L'Histoire de saint Georges et le dragon : tragi-comédie en deux parties [« Octopus avagy Szent György és a sárkány históriája »], Montpellier, maison Antoine-Vitez, , 45 p. (SUDOC 076087786)
  • György Spiró (en) (trad. du hongrois avec Anna Lakos), Quatuor : comédie, Montpellier, maison Antoine-Vitez, , 46 p. (SUDOC 076089436)

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/culture-disparition-de-jean-loup-riviere-homme-de-theatre-6092587.
  2. Notice BnF.
  3. a b c d e et f « Jean-Loup Rivière », sur lesimpressionsnouvelles.com.
  4. Jean-Christophe Lalay, « Constance Rivière, au cœur du pouvoir à 33 ans », Ouest France, 25 novembre 2013.
  5. « Jean-Loup Rivière », sur pol-editeur.com.
  6. a b c et d Fiche sur le site du Centre d'études et de recherches comparées sur la création.
  7. « Jean-Loup Rivière », sur maisonantoinevitez.com.
  8. François Regnault, « Décès de l’écrivain et essayiste Jean-Loup Rivière », Le Monde.fr, no 22982,‎ , p. 21 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]