Jean-Louis Baux

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Jean-Louis Baux
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[2] (à 68 ans)
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Distinction

Jean-Louis Baux, dit Lebeau ou Lebeaux, fils de Pierre Baux et de Rose Marquier, né le à Carcassonne dans l’Aude, mort en 1849, est un général français.

La carrière militaire[modifier | modifier le code]

Le , il s’engage comme réquisitionnaire, en 1798, à la 4e demi-brigade de ligne, où il est nommé au grade de caporal le puis à l’emploi de fourrier

En campagne, il est cité à la prise de Biberach le , à la tête de 12 grenadiers de tirailleurs. Le , il passe aux chasseurs à pied de la garde comme soldat. Il retrouve ses galons de caporal le 30 du mois. Il est nommé au grade de sergent-major le et accède à l’épaulette avec la fonction de lieutenant en second le . Il reçoit la croix de chevalier de l’ordre impérial de la Légion d’honneur le . En campagnes en Hollande, en Angleterre, sur le Rhin et en Allemagne de 1806 à 1809, il est nommé au grade de lieutenant en premier .

Au retour de la campagne de Russie qu'il fait avec les fusiliers-chasseurs, il reçoit le commandement du 5e bataillon du 4e Régiment de Ligne, comme major et la croix d'officier de la Légion d'honneur le .

Passé en Espagne avec la division Dorsenne, en 1810, il commande, le , une avant-garde de 75 hommes, qui franchit, au pas de course, le pont du village d'Amonelez, défendu, à l'extrémité, par 700 Espagnols qu'il met en fuite. Le 10 octobre de la même année, lors d'une escorte de général Bonet, avec un détachement de 200 voltigeurs, il apprend qu'un parti de 400 guérillas faisait un mouvement pour l'envelopper ; aussitôt il marche sur eux, les atteint à trois heures du matin au village de Matensa, les combat jusqu'au jour et enlève à la baïonnette le village, où il fait trente-cinq prisonniers.

Affecté au 4e régiment d’infanterie légère, dit Régiment de Monsieur en qualité de major le , il y est promu dans l’ordre de la Légion d’honneur en avril. En 1814, il fait campagne en Italie. Le , à Pithiviers, alors que son unité est chargée par 3 000 Cosaques, il est blessé de deux coups de sabre sur la tête et un coup de lance au côté droit. Il est cité. Le , il est fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

À la suite de la convention du , une grande partie des troupes, ayant reçu l'ordre de s'éloigner de la capitale, le major Baux escortait, avec 1 200 hommes de son dépôt, un parc d'artillerie de la garde composé de 80 pièces de canon, dirigé sur Orléans, lorsque le 4 avril, aux environs de Pithiviers, il se vit attaqué en queue par un parti de 3 000 cosaques irréguliers; en peu d'instants, toute sa troupe est réunie à l'arrière garde, dans un carré formé par les voitures de bagages, et durant un combat de quatre heures, où il reçoit deux coups de sabre sur la tête et un coup de lance au côté; il donne le temps à son convoi de dépasser Neuville et d'atteindre tranquillement Orléans.

Nommé au 1er régiment d’infanterie légère, le Régiment du Roi, le , il est blessé d’un coup de feu au bras gauche le . Il est licencié le et placé en position de non activité.

Le major Baux commande le 1er de ligne à la bataille de mont Saint-Jean, où un coup de feu lui fracassa le bras gauche ; Il est admis à la retraite le lors de l'avènement de la seconde Restauration.

Autorisé à reprendre de l’activité au 56e régiment d’infanterie de ligne avec le grade de lieutenant-colonel le , il passe au commandement du 57e régiment d’infanterie de ligne avec le grade de colonel, le . Il est promu au grade de commandeur de la Légion d’honneur le .

La Légion étrangère[modifier | modifier le code]

Désigné par le Ministre pour remplacer le colonel Bernelle, à la tête de la Légion étrangère en Espagne, il rejoint ses troupes le , avec le grade de maréchal de camp au titre espagnol. Il est rapidement remplacé par le lieutenant-colonel Conrad et retrouve son commandement au 57e de Ligne. En fait le ministre de la guerre, ne veut pas compromettre la passation de consigne entre les colonels Bernelle et Conrad qui sont fâchés, aussi, il assure la relève du commandement en Espagne par un chef de corps « relais ».

Le général[modifier | modifier le code]

Admis à la 1e section des officiers généraux français, le , avec le grade de maréchal de camp, il est nommé à la tête du département du Vaucluse en septembre, où il se distingue particulièrement pendant les inondations de 1841. Il est admis dans les réserves le et lors de la suppression de celles-ci, il est admis à la retraite le .

Il décède à son domicile parisien le .

Marié à madame veuve Legendre, née Le Roux, il est père d’une fille.

Commandeur de la Légion d'honneur le

Références[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

  • Répertoire des chefs de corps de Légion étrangère - Centre de documentation de la Légion étrangère - D’après archives SHD – Dossier 8 Yd 2892[précision nécessaire]

Liens externes[modifier | modifier le code]