Jean-José Frappa

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Jean-José Frappa
Jean-José Frappa, photographié par Nadar.
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Jean-José Frappa, né le dans le 17e arrondissement de Paris[1], ville où il est mort le dans le 5e arrondissement[2], est un homme de lettres, rédacteur en chef, scénariste et critique de cinéma français[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

José Frappa, Autoportrait de l'artiste avec son épouse et son fils Jean-José Frappa, 1891.

Jean-José Frappa naît le dans le 17e arrondissement de Paris, dans une famille originaire de Saint-Étienne ; il est le fils du peintre José Frappa et de son épouse Marie-Augustine Frézet.

Il fait ses études au Collège Sainte-Croix à Neuilly puis au Lycée Janson-de-Sailly, poursuit ses études et est licencié en droit. Il se marie une première fois avec Marcelle Desfosses-Dalloz et ensuite avec Olympe Garcias, chanteuse lyrique[4]. Il est enterré avec son père à l'ancien cimetière de Boulogne-Billancourt[5].

Journaliste[modifier | modifier le code]

Il est tout d'abord rédacteur à La Presse puis au Monde illustré. Il devient secrétaire général du service artistique du Matin puis rédacteur en chef de Femina, magazine créé par Pierre Lafitte. Il retourne ensuite au Monde illustré où il devient rédacteur en chef, administrateur puis directeur aux côtés de Henry Dupuy-Mazuel.

Officier de liaison[modifier | modifier le code]

Il sert au début de la Première Guerre mondiale comme lieutenant au 356ème Régiment d'infanterie 19ème compagnie et participe à la bataille de Lironville en ami intime de Robert Hugues Le Roux , puis agent de liaison à l'état-major du 11e corps d'armée, puis le à celui de Armée française d'Orient avec le général Sarrail. Il est affecté au troisième bureau (bureau des opérations), où il a l'occasion de rencontrer Elefthérios Venizélos et Alexandre Ier, il sert cinq mois de liaison avec l'armée italienne et son commandant Carlo Petitti di Roreto. En , il est rapatrié à Paris pour convalescence à la suite de graves crises de paludisme, son activité l'amène à rencontrer le général Desvaux, conseiller de Georges Clemenceau, et Léon Abrami. Il retourne servir à Salonique pour revenir en France pour raison de santé en 1917.

Il fut un ardent défenseur du général Sarrail et de son action, au point de lui dédicacer son livre sur son service à l'armée.

Écrivain[modifier | modifier le code]

Des mémoires de guerre :

  • Makédonia, souvenirs d'un officier de liaison en Orient, 1921, Ernest Flammarion.

Il écrit parallèlement des romans :

  • À Salonique sous l'œil des Dieux (1917)
  • Les Vieux bergers (1919)
  • L'Idée
  • Le Fils de Monsieur Poirier (1925)
  • À Paris, sous l'œil des métèques (1926)

mais aussi des pièces de théâtre :

Scénariste de cinéma[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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