Jean-Gille Jacob

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Jean-Gilles Jacob)
Jean-Gilles Jacob
Maison natale, classée Monument historique
Biographie
Naissance
Décès
Activités

Jean-Gille Jacob (parfois orthographié Jean-Gilles ; né le à Hermalle-sous-Huy, où il est mort le [1]) est un architecte et maitre-maçon[N 1] de grand renom[2] de la principauté de Liège.

Il a aussi été arpenteur, expert juré et échevin de la cour censale, et échevin de son village natal, Hermalle-sous-Huy.

Il a fait rénover sa demeure, construite par son père Sébastien Jacob vers 1715[3] au chevet de l’église Saint-Martin, en 1753, à l’occasion de ses noces qui ont eu pour fruit Jean-Sébastien, lequel semble l’avoir ultérieurement assisté dans son métier[4]. Dans le cadre de ces travaux, il a transformé la décoration du salon, en façade ouest, y faisant réaliser des peintures murales « uniques en Europe »[5]. Ces œuvres, qui surmontent la porte d’entrée et celles des placards d’angles arrondis, présentent les ouvriers des quatre métiers de la construction de son époque (charpentier, maçon, briqueteur et tailleur de pierres) utilisant les outils traditionnels dont la bisaigüe. Au plafond décoré de stucs, une équerre, un compas, une règle coulissante, une truelle, un marteau d'épinceur et un fil à plomb sont inscrits dans un médaillon où figure aussi un chronogramme : EXTRVCTVM LEVITER FVIT EX STVDIO TQVE LABORE (en latin : Fut construit aisément par l'étude et le travail). L’immeuble, qui sert de presbytère depuis le milieu du XIXe siècle, est classé monument historique au patrimoine de la Région wallonne.

Réalisations[modifier | modifier le code]

Notamment :

Hommage[modifier | modifier le code]

À la suite de la proposition datant d' du syndicat d'initiative de Hermalle-sous-Huy La Rawète, le conseil communal d'Engis a décidé le d'attribuer le nom ruelle Jean-Gille Jacob à la portion de la rue Gerée qui s'étend de la rue du pont à l'angle de la maison natale du maitre-maçon ; ce faisant, il a rétabli l'appellation de cette voirie telle qu'elle est mentionnée sur un plan cadastral de 1829.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le maitre-maçon est l’équivalent, à l’époque, d’un entrepreneur aux XXe et XXIe siècles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaires des Wallons
  2. Christine Renardy (dir.), Liège et l'Exposition universelle de 1905, La Renaissance du Livre, 2005, 318 p. (ISBN 2-87415-495-4), p. 85.
  3. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie, T. 16/1, Mardaga, Liège, 1992, p. 358.
  4. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie, T. 22, Mardaga, Liège, 1996, p. 711.
  5. Albert Lemeunier, « La maison de Jean-Gilles Jacob à Hermalle-sous-Huy » dans Maisons d’Hier et d’Aujourd’hui, no 21, 1974, p. 62-69.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le siècle des Lumières dans la principauté de Liège, catalogue d'exposition, Musée de l'Art wallon, Liège, 1980.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :